En dehors de la science, et après les arts, examinons un autre « champs de l’activité humaine » : la politique
Il est collectif comme la science.
Comme la science, la production de la politique est immatériel (les règles de vie en collectivité). Mais la politique produit peu de connaissances. Elle produit du discours, des lois et règlements, des mythes.
La pratique politique n’a pas la contrainte de cohérence logique. Par contre, la confrontation au réel existe aussi. Elle peut être périodique à l’occasion d’élection dans un contexte démocratique. Mais elle existe aussi sous d’autre formes (l’activité économique, les conditions de vie, le taux de criminalité, les résultats diplomatiques,…)
L’ambition de la science est la recherche la véracité. Pour la politique c’est de permettre le fonctionnement de la collectivité.
Il est difficile d’en dire plus sans commencer un choix de politique. Par exemple j’ajouterais bien « permettre le fonctionnement non chaotique de la collectivité ». C’est une qualification qui serait je crois partagée par le plus grand nombre. Mais un authentique anarchiste rejettera ce choix. Je constate que nos sociétés modernes sont régies par des politiques qui visent à un fonctionnement le plus lissé possible : avec un idéal de croissance lente et régulière.
En politique, la véracité est tout à fait secondaire. Le mythe fédérateur est bien plus important.