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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 11:33

Outre 71721075

 

Guigne ? KO

Pompe ou puits de pétrole (pelle qui creuse) : bof

 

Casser sa pipe/pompe funèbre : OK

 

Revue des pompes : RAS

Révolution : les 3 révolutions ? NON

Révolution ; les 3 glorieuses

Alliance : les 3 qui se tiennent main dans la main ? Bof

Concorde : KO

Revue : RAS

Table des matières : RAS

Index : RAS

Astérisque (étoile ?) : RAS (comme un étoile au fond d’un trou : Aragon)

Paris : ville lumière, néon : RAS

 

 

Pelle ?

Il a pris une pelle (je suis tombé par terre…). C’est donc Gavroche [remarque : il meurt au cours d’insurrections en 1832 et non lors des 3 glorieuses de 1830 : mais cette « erreur » serait bien dans l’esprit de la chasse].

Gavroche figure sur le tableau « La liberté guidant le peuple » (d’Eugène delacroix . « de la croix » = ? un moyen de repère). Cette piste n’est pas étayée (Eux gènent).

 

Au final, le visuel est plutôt exploité.

La cohérence d’ensemble serait la rencontre des 3 glorieuses et de Gavroche qui casse sa pipe.

 

 

Louis Aragon Les Poètes

J'entends j'entends le monde est là
Il passe des gens sur la route
Plus que mon coeur je les écoute
Le monde est mal fait mon coeur las

Faute de vaillance ou d'audace
Tout va son train rien n'a changé
On s'arrange avec le danger
L'âge vient sans que rien se passe

Au printemps de quoi rêvais-tu
On prend la main de qui l'on croise
Ah mettez les mots sur l'ardoise
Compte qui peut le temps perdu

Tous ces visages ces visages
J'en ai tant vu des malheureux
Et qu'est-ce que j'ai fait fait pour eux
Sinon gaspiller mon courage

Sinon chanter chanter chanter
Pour que l'ombre se fasse humaine
Comme un dimanche à la semaine
Et l'espoir à la vérité

J'en ai tant vu qui s'en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère

J'entends leurs pas j'entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi

Ce qu'on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme

Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond

Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J'y crois aussi moi par moments
Comme l'alouette au miroir

J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous

A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable

J'aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu'au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez

Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir ce que dit ma bouche

Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens

Quelle heure est-il quel temps fait-il
J'aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

C'est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d'un trou

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