Je reviens sur la question des paramètres de la modélisation climatique. En effet, on peut considérer que dans la description du fonctionnement d’un « machin », la modélisation utilise 3 types de paramètres,
- Les paramètres E d’entrée du système. C'est-à-dire les contraintes qui lui sont imposées, les valeurs des flux d’entrée, les conditions « initiales » (en début de cycle d modélisation).
- Les paramètres S de sortie. Ce que produit le systèmes. Il s’agit donc des valeurs calculées par le modèle (en sortie de cycle de modélisation).
- Les paramètres I : interne. On y trouve les « constantes fondamentales », les caractéristiques « en propre » du système.
Pour la climatologie, les paramètre E, ce sont peut être les valeurs (pour le maillage) des caractéristiques de d’atmosphère et l’hydrosphère (température, composition, ….) au début (en 2000).
Le paramètres S sont peut être les valeurs de ces caractéristiques calculées pour les années 2001 à 2100.
Les valeurs I sont variées : la « constante » solaire, les capacités calorifiques de l’air de l’eau, le diagramme de phase de l’eau, les coefficients d’absorption du rayonnement, … La liste est longue. Elle est faite de constante physique « brute » et de coefficients d’ajustement « pifométriques ».
C’est justement là que ce situe l’exigence. Il ne faudrait pas que le nombre de ces coefficients pifométrique soit trop important. En effet, supposons qu’un joueur modélise une martingale en utilisant 100 coefficients pifométriques. Il peut très bien ajuster ces coefficients pour montrer la bonne application de son algorithme aux tirages passées. Surtout s’il y a eu moins de 100 tirages ! Ce n’est pas parce qu’il démontrera le succès pour le passé que cela prouve quoi que soit pour le futur. Donc, ces ajustements « pifométriques » sont tolérables. Mais il importe que leur nombre soit bien inférieur au nombre de valeurs produites et qui servent « de preuve ». Ils sont nécessaires mais ils demeurent un voile pudique sur notre incompréhension des phénomènes.