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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 16:03

Il y a quelques années, j’ai fait des chasses aux trésors pour mes enfants. Ceci m’a amené à réfléchir au problème de localisation d’une cache : comment indiquer où elle se trouve « sur le terrain » ? Je crois qu’il n’y a que 3 possibilités : les coordonnées, une intersection ou un repère proche. Examinons-les dans le cadre de la chasse.

 

L’indication d’une cache par les coordonnées (longitude et latitude) est très délicate sans GPS (il faut descendre au dixième de seconde d’angle pour obtenir une précision d’un mètre – impossible à exploiter en pratique avec une carte). En 93, cet outil n’était pas d’usage courant. Cette méthode peut être exclue.

 

La méthode des intersections consiste à placer la cache à l’intersection de deux droites. Ces droites sont définies par l’alignement de 2 amers. Cela fait 4 amers en tout. Sur la cache, le chercheur voit alors le double alignement.

Cette méthode génère énormément de contraintes. En effet, en pratique, il y a une petite incertitude de positionnement (supposons là de 1 degré) et la zone possible est le croisement de 2 secteurs de cercle. Pour que cela marche cette zone doit faire moins de 1 m2. Donc, 2 des amers doivent être assez proche (moins de 100 m) et les 2 autres les plus éloignés possibles (plus d’un km). Tout cela nécessite donc un espace dégagé (qui interdit donc de se trouver en forêt). Ces amers sont assez massifs. Ils doivent être « ponctuel » afin de permettre un alignement non approximatif. Cela peut être un clocher, un château d’eau, un pylône,... Il ne sert à rien de recourir à une troisième droite car on tombe sur la même intersection de secteurs sans pour autant améliorer notablement la précision.

La donnée des 4 amers suffit. En effet, en théorie, il y a 3 points d’intersection possibles, mais en pratique un seul peut faire l’affaire (par exemple, ce n’est pas le centre du quadrilatère). Les contraintes obligent d’avoir 2 amers proches l’un de l’autre). Donc, la 12ème énigme se traduit par la donnée de 4 amers (ni plus ni moins).

 

Le plus probable reste toutefois la dernière méthode qui nécessite un repère proche. Ce repère est « remarquable ». Il présente au moins une particularité de petite taille (moins d’1 mètre). La cache se localise par rapport à ce rapport dans une direction et une distance. La direction est probablement une des 8 directions principales de la rose des vents et la distance est inférieure à 20 m.

D’après les madits (confus comme d’habitude), il n’y aurait pas de construction humaine à moins de 50 m. Max exclut des construction humaines les entités sculptées ou moulées, les menhirs et les dolmens. Par contre un chemin (humain et non un sentier animal) est une construction humaine.

Par ailleurs le repère ne peut être ni végétal (pas pérenne) ni animal (mobile). Il est donc minéral (ou géologique).

Le repère est donc une statue (forcément remarquable), un rocher remarquable, un élément de falaise (ou fossé) remarquable, un trou (gouffre, grotte) ou une source.

La 12ème énigme donne donc ce repère, l’orientation et la distance. C’est nécessaire et suffisant.

Pour donner l’indication du repère, on se retrouve dans le problème initial (de la zone) avec une différence notable ; on peut être légèrement imprécis puisque le caractère remarquable du repère compense l’approximation (cela se passe « sur la carte »). Les 3 méthodes recensées sont valables, on peut généraliser les 2 dernières à tout traçage géométrique (règle et compas) sur la carte.

Je ne crois toujours pas à l’indication en coordonnées. Il faut procéder à un traçage géométrique sur la (seconde carte). Le problème de visibilité sur le terrain ne se pose plus (on peut être en forêt).

Pour être sur d’être  « pile-poil », je vois 2 approches : soit un traçage de 3 courbes concourantes au même point, soit la construction simple d’un point accompagnée du nommage de la nature du repère.

Les courbes sont probablement des droites (peut être un cercle) qui nécessitent chacune 2 points. Il faut donc 6 amers (ou 5 amers et une direction, ou 5 amers et un rayon) que l’on sait apparier 2 par 2. Cela me parait compliqué.

Le plus probable est d’avoir la construction simple d’un point + le nom de la nature du repère.

Comment construire un point sur la carte ?

L’intersection de 2 droites nécessite 2 x 2 points ou 2 point + 1 point + 1 direction ou 2 points et 2 directions. Cette dernière méthode est la moins ambigüe.

L’intersection d’une droite et d’un cercle nécessite 2 points + 1 point + une distance ou 1 point + 1 direction + 1 point + une distance. La construction du cercle par 3 de ces points me semble exclue. De même, la construction du cercle par son centre et un point du cercle génère beaucoup d’ambiguïté

L’intersection de 2 cercles nécessite 2 points et 2 distances.

Outre ces constructions géométriques il est possible de reporter un décalque d’éléments des visuels. La cohérence de l’échelle est aussi un gage de « bonne piste ». Cela nécessite d’ajuster des éléments clés du visuel avec des points de repère sur la carte et de dégager un point cible. 

Il est possible d’envisager un traçage « parlant ». Le plus logique serait la représentation du chercheur en train de creuser (sol, pied, pelle et fond du trou).

Enfin, le procédé peut consister à faire cheminer le chercheur. A partir d‘un point de départ (la place la mairie ou de l’église), ce sera une suite d’indication (orientation, distance, nombre de croisement, gauche, droite). On termine en quittant le chemin (madit oblige). Cette technique est plutôt « casse-gueule » (risque d’un nouvel embranchement, savoir si l’on compte ou pas tel sentier, grande quantité de données, importance cruciale de l’ordre,...). Je n’y crois pas.

 

Voilà le tour d’horizon. Il permet d’examiner ce que la 12ème énigme doit fournir. Je ne rappelle que ce qui me semble « pertinent ».

-          4 amers sur le terrain

-          2x2 points sur la carte + nom du repère + distance + orientation.

-          2 points sur la carte + 2 directions + nom du repère + distance + orientation.

-          2 points sur la carte + 2 distances + nom du repère + distance + orientation.

-          Report sur la carte d’éléments du visuel + nom du repère + distance + orientation.

 

Aucune des démarches n’est exempte de problème.

Les techniques avec des cercles nécessitent des longueurs de rayon qui peuvent se confondre avec la distance sur le terrain. Quelle unité pour chacune ? Faut-il faire intervenir l’échelle de la carte pour le rayon ?

Les techniques utilisant des directions de droites engendrent une ambiguïté avec l’orientation sur le terrain.

 

Il semble incontournable que des éléments remarquables de la carte soient désignés dans l’énigme 12. Il y en a au moins 2. Il peut y en avoir 3, 4 ,5 ou 6. Il est improbable qu’il y en ait plus.

Ce sont aussi les premiers éléments à trouver. Voilà un critère important pour la chasse aux reliquats.

 

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