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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 17:25

Cela fait plusieurs fois que je lis ici ou là que le « purin d’ortie » serait interdit. Pour l’avoir essayé moi-même, je pense que c’est un engrais efficace (a condition de se boucher le nez). Mais je ne parlerai pas de jardinage ici. J’ai voulu vérifier si cette interdiction était exacte (ou est-ce une « légende urbaine »). cela serait plutôt incongru dans ce cas précis.

 

http://www.mai68.org/ag/1053.htm

donne la référence a l’article L253…

http://www.legifrance.org/html/actualite/actualite_legislative/decrets_application/2006-11.htm

Est la référence

http://www.ecolopop.info/2006/09/interdiction-du-purin-dortie-ce-nest-pas-une-blague/625

est un autre site.

 

D’après

http://www.intelligenceverte.org/purin-ortie-re-autorise.asp

La vente serait de nouveau autorisée.

 

 

Donc.

Il y a bien un article d’un décret qui interdit la vente, l’utilisation et la publicité de produits phytosanitaires non autorisés.

Incontestablement le purin d’ortie est un produit phytosanitaire. Donc il a bien subit une période d’interdiction.

Il semble d’après certains site que cette interdiction ne soit pas restées lettre morte mais ait été mis en pratique et que certains « déviants » aient été inquiétés.

 

Réflexions complémentaires.

Il est difficile d’imaginer pourquoi une telle interdiction concernant le purin d’ortie (ou tout autre préparation traditionnelle non chimique).

On peut aussi se demander pourquoi le purin d’ortie n’a pas été autorisée d’emblée (d’ailleurs, l’annulation de l’interdiction ne semble pas être passé par une telle autorisation mais par un amendement).

Malgré tout, il semble que l’erreur ait été corrigée.

Alors, est-ce que tout est bien qui finit bien ?

 

Il y a le coté liberticide qui me chiffonne. Comment peut on en arriver subrepticement à une interdiction d’une pratique acquise ? Une interdiction d’un produit naturel ?

Inversement, on peut sans doute se réjouir que n’importe quel polluant chimique ne soit pas utilisable librement. Mais justement, comment est obtenu l’autorisation ? Qui la donne ? Sur quel critère ? Lorsque l’on voit la liste des produits phytosanitaires vendus, cela ne semble pas un critère d’écologie scientifique.

 

Enfin, est-ce qu’il a fallu attendre 2006 pour qu’un décret limite les produits chimiques répandus dans la nature (l’article 253 semble nouveau) ?

 

Si j’essaie de reprendre la logique du processus, il me semble que dans le domaine « phytosanitaire » (cela est sans doute applicable à d’autre domaine), on soit dans la situation suivante.

-          Il existe depuis des décennies ou des siècles des méthodes « traditionnelles » basées sur des produits naturels. Elles ont été testées par le temps (efficacité, respect de l’environnement). Elles doivent donc être par principe autorisées.

-          Il y a des méthodes nouvelles ou récentes basées sur des produits chimiques artificielles pour lesquels un tel test de « non innocuité » n’a pas été produit. Il est nécessaire de mener d’abord ces tests pour les autoriser.

-          Il y a les cas intermédiaires (produits chimiques artificiels anciens ou méthode nouvelle basée sur des produits « naturels ») pour lesquelles l’utilisation devrait être « sous surveillance ».

Est-ce du bon sens ?

 

Les réactions épidermiques des jardiniers « verts » sont compréhensibles. Il semble que dans l’affaire, le bon sens ne soit pas de mise. Il est question de business.

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