Toujours concernant la retraite, en pratique ce sont les femmes qui bénéficient des pensions de réversion.
Avec ce système, même si elles n’ont pas cotisé, si elles font partie d’un couple marié, elles bénéficient d’une part de la pension de leur mari lorsque celui-ci décède.
En théorie, le cas de figure inverse est possible (un homme n’ayant pas cotisé récupère la pension de sa femme à la mort de celle-ci) mais ce n’est jamais le cas en pratique (le mari meurt avant et il n’aura pas eu la possibilité de rester « oisif »).
On voit là un avantage archaïque qui s’inscrit dans des répartitions de rôles sexistes habituellement fustigés par les féministes. Est-il remis en cause par celles-ci ? Pas à ma connaissance.
D’accord, les pensions en question sont souvent modestes voire très modestes. Mais les veuves de cadre supérieur en bénéficie aussi.