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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 08:37

Le mot spéculateur a pris maintenant une charge négative très forte. A tel point que « vil spéculateur » est un pléonasme.

 

Sa définition « de base » est « personne qui fait des opérations financières, commerciales pour tirer profit des variations du marché ».

A mon sens, cette définition ne porte pas en elle-même un aspect négatif.

 

Toujours est il que si l’on s’intéresse aux personnes dont des opérations financières et commerciales c’est évidemment toujours pour tirer profit des variations du marché.

 

En effet, il fut peut être un temps où les investisseurs étaient intéressé par le progrès ou le « contenu » de l’activité financé. Mis à part quelques niches (les investissements dans les clubs de foot par exemple), ce temps est complètement révolu. L’objectif des investisseurs est uniquement de « tirer du profit ». J’imagine mal que les média puissent se méprendre sur cela. Je pense qu’ils jouent aux naïfs pour jouer les (mauvais) moralistes.

Donc, si l’on admet le marché (financier) on admet la spéculation.

 

Ceci étant dit, il y a des considérations complémentaires.

 

Tout d’abord, tout le monde cherche à tirer du profit. Mais tout le monde n’a pas le même appétit, la même perception ni la même personnalité.  Il ne faut pas perdre de vue que ces marchés (où sévissent ces « spéculateurs ») sont ouverts à tout le monde.

La notion de rapport rendement/risque est en jeu. En théorie, un investissement a un fonction de « probabilité de rendement et de perte » (x% de chance de gagner ti, y% de perdre tj,...). Ce tableau donne une espérance de rendement. Ces espérances sont généralement proches les unes des autres pour tous les investissements possibles. C’est là que le tempérament joue : acceptez vous de parier ? De toute façon ce tableau d’espérance de gain est généralement inconnu.

Bref, les spéculateurs prennent généralement des risques. Ils ne gagnent pas à tous les coups. Ils ont d’autant plus de chance de gagner que leur orientation est cohérent avec la situation du sous-jacent. Et si ce sous-jacent est dans une situation catastrophique, ce n’est pas de leur faute.

 

Ce qui est reproché aux spéculateurs, est au niveau de l’intention : égoïsme, irresponsabilité, mépris... C’est à dire des comportements relativement courants mais qui là ont un effet significatifs sur les autres.

 

Enfin, et c’est là à mon avis que se situe véritablement le problème, c’est que la spéculation est parfois « anti économique ». Ceci veut dire que l’activité économique est biaisé (à la hausse ou à la baisse) par des considérations fictives. C’est le point important. C’est malheureusement celui qui reste occulté. Si l’on m’a suivi, ce ne sont pas les spéculateurs qui sont en cause, c’est le principe même du marché.

 

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