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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 14:31

Le site http://charlatans.info/logique.shtml est intéressant.

Il s’intéresse au charlatanisme.

 

Pour cela, il propose une liste des « erreurs » de raisonnement et illusions logiques.

Je trouve cette liste « redondante ». C’est d’ailleurs parfois admis.

Cela peut se  comprendre dans le contexte « militant » qu’à ce site.

 

Si l’on s’en tient à un strict point de vue logique, on a [« A=>B », or  « A » donc « B »] et c’est tout. C'est-à-dire que tout argumentaire qui ne respecte pas cela est entaché d’erreur.

Les problèmes viennent des différentes parties.

Pour « A=>B », c’est un généralité supposée vraie, une « loi ». Rien n’est plus difficile à mettre  à jour. Elle est souvent récusable.

Pour « A », il suffit en principe de vérifier que la situation « A » est vérifiée. Cela n’est pas si évident que cela.

Enfin « B » ne devrait pas poser de soucis. Encore faut-il ne pas transformer B et B’ qui ne correspond pas à la situation.

 

La liste sort du stricte cadre logique et c’est tant mieux. Par contre, cela mériterait une mise en ordre (par exemple selon les fonctions du langage de Jakobson). 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 14:30

Quelle est la langue la plus parlée dans le monde ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La langue de bois.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:30

Je me souviens vaguement d’un film où un professeur (de philosophie sans doute) donne une dissertation avec pour thème « le risque ». Un élève « branleur », rend sa copie immédiatement. Il avait écrit « le risque, c’est cela ». Le professeur lui met 20. Le professeur tente de faire que les élèves pensent pas eux-mêmes. Vers la fin, les élèves transportent la salle de classe sur le toit du bâtiment (comme ceux qui montent sur leur table dans « le cercle des poètes disparus »)

Je crois me rappeler que l’acteur jouant le professeur était Patrick Bruel.

C’est curieux ces souvenirs. Mis à part, cela je sais que je n’avais pas aimé le film.

 

Il est amusant de chercher sur google avec la phrase « le risque, c’est ça ». Cela devient une histoire que certains jugent réelle. Il est évoqué qu’il s’agit du film « Le Pion ». Mais cela ne colle pas avec mon souvenir.

 

Finalement, peu importe, je voudrais entamer une réflexion sur le risque. J’ai appris un nouveau mot : la cindynique : la science du risque.

 

Après avoir envisager d’en faire une catégorie à part, je me suis rendu compte que l’on pouvait logiquement rattacher cela à la catégorie statistique.

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 14:29

Face à l’angoisse irrationnelle que je constate parfois, j’ai tendance à dire « Vivre, c’est prendre le risque de mourir ». L’une de mes connaissances l’énonce autrement « La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible ». C’est plus rigolo.

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:28

A l’occasion du référendum sur le traité pour une constitution européenne, j’ai fait l’effort de lire ce traité.

 

Parmi les nombreuses choses « étranges » qu’il contenait, je voudrai examiner ici la question de la « multiplication de représentant ».

 

Ainsi, il se trouve que l’UE rassemble 27 états de taille très variables (Luxembourg ou Malte d’un coté compte de l’ordre 500 000 habitants et l’Allemagne de l’autre en a 82 millions). On constate un rapport de 1 à 160.

C’est vrai aussi pour la superficie, pour le PIB, pour la partition au budget de l’UE…

 

Le traité étant un traité entre Etats, il ignore cela et pose chaque état comme « égal » (C’est vrai aussi dans le « traité simplifié » ou dans les précédents). En pratique, les éléments d’institution est dimensionné « par état». Ainsi, on aura un juge par état, un commissaire par état (approximativement, je ne m’en souviens plus bien), une pondération des député européens par état.

 

La conséquence de tout cela est qu’il y a une sur représentation des petits états. Ceci explique sans doute la tendance à l’éclatement des états en Europe (il n’y a plus d’intérêt à être un « gros »).

Cela n’est pas équitable.

 

Au-delà du traité, le fonctionnement européen cherche des unanimités inatteignables et se contentent de consensus minimalistes obtenus à l’arraché.

 

Il m’est venu une idée que je propose aux européistes enthousiastes : compter des points entre les états européens. Je vais tenter une esquisse de ce que cela pourrait donner.

 

Cela pourrait s’appliquer aux éléments d’institutions, aux directives, bref à tout ce qui porte le label « UE ». Pour simplifier je vais employer la mention « règle UE ».

Soit donc  une règle UE donnée. Cette règle va avantager certains états et désavantager d’autre. Il s’agit alors de « quoter » cela. Les états avantagés donnent des points aux états désavantagées. Pour une règle donnée, il doit y avoir équilibre. Le fait de faire adopter une règle c’est de trouver l’équilibre (que tout ceux qui la veule mettent au pot pour satisfaire ceux qui n’en veulent pas).

Il s’agirait d’une mise à jour transparente du marchandage européen. Un véritable marché des « règles européennes ». Les acteurs du marché étant les 27 états. Ceux-ci marchandent des éléments de leur souveraineté.

A tout moment un état aurait un solde de point (positif ou négatif).

Il reste alors à déterminer les modalités qui s’imposent à ces points.

Option 1 : donner des limites (pas plus de 20 points sur son solde négatif ou obliger de revenir à 0 tous les ans par exemple)

Option 2 : Considérer que le point c’est un montant d’argent par unité de temps (par exemple 1 millions d’euro par mois) que paye les « négatifs » aux « positifs ». En effet la « dette » est permanente. On peut complexifier en imaginant un sorte d’amortissement (par exemple le solde négatif diminuerait de -0,5% par mois) pour éviter cette « permanence » excessive.

Option 3 : mettre les points « sur le marché » (les états peuvent s’acheter les points entre eux) et ajouter une contrainte des option 1 ou 2.

 

Pour des libre échangistes, ce système devrait « couler de source ».

Je vois là un mécanisme très souple permettant de fluidifier les progrès.

 

On peut encore ajouter une UE « à la carte » où les règles UE ne s’appliquent qu’à certains états  (les autres n’ont alors pas de point ni en plus ni en moins).

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 14:58

Bon je ne dirais pas 100 % d'accord, mais...

 

http://www.voltairenet.org/article158431.html

 

En tout cas, il y a quelques explications sur l'imbroglio du scrutin aux USA. Bizarre qu'aucun média n'ait jugé bon de préciser le "machin".

 

Pour ceux qui mènent une réflexion sur les institutions dans la lignée du "traité pour une constitution européenne", l'exemple améraicain est en totu cas incontournable.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 14:23

Après l'adoption du plan de sauvetage bancaire par le Congrès américain, vendredi 3 octobre, le coût des différentes mesures de soutien s'alourdit et devrait atteindre les 1 000 milliards de dollars (728 milliards d'euros). Une facture qui pourrait générer en 2009 "un niveau de déficit jamais atteint depuis la guerre", selon Michel Aglietta, professeur à Paris-X. Le déficit public américain doit déjà s'établir à 2,9 % du produit intérieur brut (PIB) pour l'exercice clos à fin septembre 2008, en raison de la baisse des rentrées fiscales, des crédits d'impôts aux ménages et de la guerre en Irak. L'Etat devra donc augmenter encore sa dette, qui était déjà en août 2008 de 9 645 milliards de dollars, soit 68 % du PIB.

 

Comment vont réagir les créanciers étrangers des Etats-Unis, alors que la moitié des emprunts d'Etat américains sont entre leurs mains et que le déficit des paiements courants s'élevait déjà à 5,3 % du PIB en 2007 ? Ces dernières années, les banques centrales, notamment des pays asiatiques et du Golfe, ont été au premier rang pour absorber les nouvelles dettes des Etats-Unis, permettant à l'Amérique de vivre au-dessus de ses moyens. Elles y avaient intérêt : la consommation américaine dopait leurs exportations. Le soutien financier des pays émergents empêchait le dollar de s'effondrer et de menacer la compétitivité de leurs exportations, ainsi que la valeur de leurs avoirs de change en dollars.

 

Les réserves de change mondiales sont passées de 4 174,6 milliards de dollars à la fin 2005 à 7 008,1 milliards de dollars à la fin juin 2008, selon le Fonds monétaire international (FMI). La part des bons du Trésor américains y reste prépondérante (plus de 62 % du montant des réserves dont on connaît la répartition par devise, et qui représente lui-même 60 % du total des réserves), même si les titres en euros ont gagné un peu de terrain (27 % du montant officiel).

 

Si l'on en juge par la première réaction des financiers, la confiance dans la signature de l'Etat américain ne semble pas pourtant aujourd'hui menacée : les agences de notation n'ont pas changé leur appréciation et le dollar a fait mieux que résister, l'euro tombant sous 1,40 dollar, le 1er octobre. Dans un contexte financier troublé, les titres émis par les Etats sont encore perçus comme un refuge.

 

Il est vrai que la taille de l'économie américaine et la puissance politique et militaire sur laquelle elle s'appuie rassurent. L'Euroland ne constitue guère une alternative à brève échéance, d'autant que l'économie du Vieux Continent est aussi très affaiblie. "Avec un ratio de dette publique sur PIB de 68 %, les Etats-Unis font jeu égal avec l'Europe. Même si l'on augmente ce ratio de cinq points, cela n'est pas un drame", dit Bruno Cavalier, économiste en chef de la société de Bourse Oddo. "1 000 milliards de dollars de plans de sauvetage ne remettront pas en question la signature de l'Etat américain. Même si c'était le double - je n'y crois d'ailleurs pas - cela resterait gérable", ajoute Jean-Pierre Petit, directeur de la recherche économique et de la stratégie de la société de Bourse Exane-BNP Paribas. Le risque d'une dégradation par les agences de notation ne semble pas non plus inquiéter les économistes : "Pour évaluer la qualité de la signature d'un Etat, tout ne se joue pas simplement sur le ratio dette sur PIB, mais aussi sur le risque politique global ou la capacité à attirer des capitaux", dit M. Cavalier. Les Etats-Unis ne peuvent se comparer à l'Islande, dont l'agence Standard & Poor's a abaissé les notes, le 30 septembre, au lendemain de l'acquisition par l'Etat de 75 % de la banque Glitnir pour 600 millions d'euros, soit 5,9 % du PIB de l'île. Certes, les Etats-Unis sont financés par le reste du monde : les étrangers ont plus d'avoirs aux Etats-Unis que les Américains ne possèdent d'actifs à l'étranger. Mais les avoirs américains à l'extérieur sont tout de même "considérables" et rapportent des revenus, souligne M. Aglietta : "De ce fait, la dette extérieure nette des avoirs américains à l'étranger est encore un peu inférieure à 30 % du PIB. Donc les Etats-Unis ne risquent pas de faire défaut."

 

De plus, cette dépendance vis-à-vis de l'extérieur est réciproque : le billet vert reste la monnaie mondiale de référence, notamment des matières premières. Les pays d'Asie et du Golfe perdraient une grande partie de leurs avoirs accumulés si le dollar s'effondrait, par exemple si les Etats-Unis "monétisaient" leurs dettes, en faisant tout simplement tourner la planche à billets pour la rembourser. "L'Etat américain et ses créanciers sont dans une logique de donnant-donnant" souligne M. Cavalier. Semblant jusqu'ici peu soucieux de la dépréciation du dollar, les responsables américains ont d'ailleurs "infléchi ces derniers mois leur discours sur le billet vert, qui s'est ainsi raffermi".

 

Si à court terme, la confiance des créanciers de l'Amérique ne semble pas ébranlée, la question à plus long terme est de savoir si les pays émergents auront toujours les moyens d'investir dans les emprunts d'Etat américains. C'est le risque pointé par Albert Edwards, économiste à la Société générale. "Un moteur essentiel des marchés mondiaux et des économies émergentes - la croissance des réserves mondiales de change - ne commence qu'aujourd'hui à se gripper", dit-il. En effet, le comblement progressif du déficit commercial américain - hors importations pétrolières - réduit les recettes des pays émergents. "Par conséquent, une crise de liquidité a déjà été transmise aux pays (émergents) non producteurs de pétrole", estime-t-il.

 

Si les Etats-Unis restaient fortement endettés pendant plusieurs années et que l'étranger pouvait moins aisément les financer, l'épargne privée américaine devrait prendre le relais. Mais son faible volume actuel engendrerait "des taux d'intérêt à long terme élevés" pesant sur la croissance, ainsi qu'"une dépréciation du dollar ou un mélange des deux", souligne M. Aglietta.

 

Beaucoup dépendra du coût final des plans de sauvetage. Leur facture brute devrait représenter 5 % à 10 % du PIB américain (700 à 1 500 milliards de dollars), mais "les actifs rachetés par l'Etat seront ensuite revendus", rappelle M. Petit. Il estime "que le coût net véritable, in fine, sera compris entre 3 % et 6 % du PIB. On ne saura pas véritablement l'estimer avant cinq ou dix ans : la facture finale de la crise des caisses d'épargne américaines, au début des années 1990, n'a été connue qu'en 2001. Son coût brut pour le contribuable aura été de 3,6 % du PIB, mais son coût net de seulement 2 %, soit 124 milliards de dollars". Le plan sera d'autant moins coûteux qu'il réussira à ramener la confiance dans l'économie, confortant les créanciers de l'Amérique.

 

Adrien de Tricornot

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 14:21

Lorsqu’un crédit présente un risque (insolvabilité de l’emprunteur) et outre des garanties, le créancier peut demander une « prime de risque ». C'est-à-dire une rémunération plus forte.

 

Lorsque l’on fait un grand nombre de ces sortes de crédit, le phénomène devient statistique. Il relève de « l’assurance ». Si les choses sont faites correctement, les primes de risques de tous les crédits faits viennent compenser les défaillances de certains crédit.

L’équilibre est nécessaire dans les 2 sens (si les gains sont trop fort c’est qu’il y a un abus de position du créancier).

 

En conséquence, ce type d’activité ne devrait pas générer de résultat mirifique ni de perte abyssale. Il est possible de provisionner les risques sur plusieurs années.

 

On s’aperçoit que la crise actuelle ne correspond pas à cela. C’est parce que l’hypothèse de « chose faite correctement » ne s’est pas réalisée. Les acteurs du « machin » ont fait n’importe quoi (pour s’en mettre plein les poches).

 

A noter que la titrisation et le fait de se repasser le mistigri ne change rien aux fondamentaux du modèle. Par contre, il montre comment s’est ouvert la foire aux irresponsables.

Encore une fois, si les choses sont gérées correctement, le crédit titrisé est apprécié à sa juste valeur avec son juste risque et sa juste rémunération. Globalement, les gains viennent provisionner les pertes à prévoir.

 

La foire aux irresponsables est donc le véritable problème de cette crise et non pas la technique des subprimes ou de la titrisation.

Il faut souligner que les organismes de contrôles existent depuis longtemps. Eux aussi sont coupables de négligences.

Le problème est donc profond. Ce n’est pas seulement l’affaire de quelques traders véreux aux USA. C’est la remise en cause de pratique de centaines de milliers de financiers dans le monde.

 

A titre d’illustration, il s’agit de rabattre le caquet à des traders dorés qui font gagner des milliards de dollars à leur société financière les années fastes. Rabattre le caquet, cela signifier leur faire respecter les règles (fournir l’information, estimer les risques, couvrir ces risques,…). Pas facile quand ces types gagnent plusieurs millions par an et que le contrôleur pas plus de cent mille (de plus le golden boy fait gagner un milliard alors que le contrôleur coute des centaines de milliers).

Et puis les golden boys, c’est la passion, cela flambe. A comparer, les contrôleurs sont ternes et austères.

 

Je ne connais pas l’issue de cette crise. Mais je parie qu’à son issue, le  monde financier n’aura pas régler ce problème et sera prêt à une nouvelle folie spéculative.

 

Quelques pistes de solutions pour les utopistes.

-          Bloquer les gains des traders des années fastes pour les faire essuyer les pertes des années difficiles.

-          Provisionner plus fortement les années fastes.

-          Plus de transparence. Que les commissaires aux comptes de ces sociétés soient payés par la collectivité (financer par un impôt sur les résultats de ses sociétés) et qu’ils soient plus responsabilisés sur leur certification (caution financière).

-          Créer une agence de notation financée par la collectivité (analogue à la météo nationale). Imposer plus de justifications aux agences de notation. Suivre un indice de qualité des notations.  Plus de clarté dans la note (AAA ???).

 

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 14:18

Le fait de remarquer que les nuages cachent le sol de Vénus et donc de faire le calcul de l’équilibre de radiation au niveau des nuages de Vénus montre qu’il n’y a pas de « mystère » pour la température constaté de Vénus.

Mais si ces nuages étaient plus bas l’atmosphère serait globalement plus froide. Pourquoi ne sont-ils pas plus bas ?

 

Encore une fois, on suppose « donné » l’atmosphère de vénus (composition et masse)

Il s’agit ici de voir si ces nuages sont à la bonne place.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_(plan%C3%A8te)

« Les nuages de Vénus :

la couche supérieure ou haute (upper cloud region), de 52 à 68 km d’altitude. Elle consiste notamment en des gouttelettes d’acides sulfurique et chlorhydrique ainsi que des particules de soufre (liquides comme solides). Les gouttelettes d'acide sulfurique sont en solution aqueuse, constituées à 75% d'acide sulfurique et à 25% d'eau. Enfin, la plus haute partie de la couche supérieure, de 58 à 68 km d’altitude, consisterait en une brume de cristaux de glace ou de vapeur d'eau. Ce sont ces cristaux de glace qui donnent à Vénus son apparence si « laiteuse » depuis la Terre. »

 

Cf article du 23/05/08

La pression est donné théoriquement par la formule :

P = (-0,00058 h + 39,7) puissance(4,3)

A 60 km d’altitude, la pression est donc de 0,023 atm.

La température d’équilibre de radiation (en supposant l’albédo constante) est de 256 K

C’est donc un nuage de glace qui nous intéresse.

Le diagramme de phase de l’eau est :

http://www.exobio.cnrs.fr/spip.php?article58

A la pression de 0,023 on a affaire à une transition glace – eau liquide autour de 273 K.

 

Alors, qu’est-ce qui peut se passe pour le peu d’eau présent dans l’atmosphère de Vénus ?

 

- A plus basse altitude (vers 55 km), il y a des traces de vapeurs d’eau car pression et température sont plus élevés.

- En montant, l’eau gèle (vers 58 km). Il n’y a que de la glace.

- Sur une certaine épaisseur, la glace est présente. Elle n’a pas de raison de fondre ou de se sublimer. L’équilibre radiatif qui « fixe » la température à 256 K est compatible.

La seule question est : pourquoi n’y a-t il plus de glace « plus haut » ? (Ou pourquoi une épaisseur de l’ordre de 10 km et pas plus ?).

Les pistes de réponses sont plus complexes. A cet endroit, on quitte l’atmosphère dense où le modèle thermodynamique de l’atmosphère est valable. On peut supposer (et on constate) que la température ne chute plus aussi vite avec l’altitude et que la glace se sublime.

 

Est-ce qu’il pourrait y avoir une catastrophe qui déséquilibrerait la situation thermique de l’atmosphère vénusienne ?

Oui, s’il n’y avait plus d’eau du tout (reste à savoir les conséquence : est-ce que l’acide sulfurique pourrait jouer le même rôle ?).  

Par contre, la brume de glace pourrait monter ou descendre un peu sans effet notable. Au vu du diagramme de phase, il n’y a pas de divergence critique (on est par exemple encore loin du point triple).

Si le soleil chauffait nettement plus pour fournir une température d’équilibre nettement supérieur à 273 K,  il y aurait un changement majeur. Ce n’est pas dans cette zone et dans le cadre de ce modèle qu’il pourrait y avoir des nuages de glace. Ce genre de phénomène a pu se produire dans le passé. Il reste à définir comment se recompose l’équilibre. Peut être est-ce là une explication de la fuite massive de l’eau de l’atmosphère vénusienne.

Par contre si le soleil chauffait moins, il n’y aurait pas de divergence.

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 14:15

Les mots

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nature_(grammaire)

 

Mots pleins !

-          Nom (sujet, complément du verbe, complément du nom ou de l’adjectif)

-          Verbe (noyau du groupe verbal ou de la phrase)

-          Adjectif qualificatif (épithète, attribut ou apposé).

-          Adverbe (complète un verbe un adjectif ou un adverbe).

 

Mots outils

-          Déterminants : article, adjectif déterminatif (déterminants du nom).

-          Pronoms dont les outils exclamatifs et interrogatifs.

-          Mots de liaison : coordonnant (conjonctions de coordination, adverbe de liaison), subordonnant (pronoms relatifs, conjonction de subordination, préposition, subordonnant exclamatif et interrogatif).

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9position

 

 

La langue serait donc l’assemblage de mots pleins avec quelques mots outils.

 

Il apparaît que la dénomination de ces concepts n’est pas très heureuse. Que d’exception !

Si l’on fait abstraction des mots outils, la langue serait donc combiner les 4 catégories de mots pleins. Y-a-t-il là un « universel » de l’esprit humain ? Ne peut on pas encore réduire ?

 

1 Il y a la « nominalisation » qui « crée des noms ». Est-ce que tout ne pourrait pas être des noms ?

2 Intuitivement, on « sent » que adverbe et adjectif (épithète ou apposé) se ressemblent (les adjectifs attributs ressemblent au noms). Les compléments du noms ou de l’adjectifs ressemblent aux adjectifs.

Ne peut on pas réduire à 3 « rôles » ?

-          Un « objet » (le nom)

-          Une « action » (le verbe)

-          Une « nuance » (adjectif et adverbes).

La nominalisation ne suffit pas pour réduire le « rôle ». Il semble que ces 3 rôles sont irréductibles : impossible d’en avoir moins. La nuance peut être un objet, mais dans une phrase, la nuance est nuance.

Par contre la nominalisation montre la voie du phénomène de substitution. Selon le niveau d’analyse, le rôle peut changer.

 

Si l’on suit cette intuition, les langages humains résulteraient d’une capacité cérébrale permettant de manipuler les mots dans 3 catégories de rôles (objet, action, nuance). Cela signifie que le cerveau a la compréhension de ces rôles. Il y a des contrainte sur les rôles :  l’objet fait ou subit l’action et la nuance s’applique à l’objet ou l’action.  En prime, il faut le phénomène de substitution (analogue à la récursivité en informatique). C'est-à-dire que des blocs de mots peuvent se « voir » comme des mots jouant un des rôles précités.

On peut alors imaginer une langue à mot « valise » sur lequel on ajout O, A ou N pour spécifier le rôle.

NourritureO, nourritureA (=manger), nourritureN ( ?)

ChatO, chatA (=être chat ?), chatN (comme un chat ?).

PropretéO, propretéA (=laver), propretéN (=proprement)

On peut avoir la phrase  chatO nourritureA propretéN (le chat mange proprement).

 

En faisant preuve d’utopie, cette décomposition permet plusieurs choses :

- La transformation de tout discours humain dans une langue pivot (à construire) et donc l’espoir d’une traduction automatique.

- Un critère pour analyser la complexité des langues non humaines.

- Un modèle pour imaginer une langue « sur humaine ».

- Un modèle d’approche pour la cognition humaine.

Remarques :

-          Il est supposé que les mots outils représentent peu de problème dans ce cadre d’analyse.

-          Cette analyse s’applique surtout à la fonction référentielle de la langue (Jakobson). La fonction poétique par exemple ne cadre pas bien. (cf article du 15/10/2007)

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