I Etape 1-A.
Premier age = bébé
Moitié du premier age = bé (on remarque qu’il peut s’agir de la première ou de la seconde moitié de « bébé »).
Première moitié de la moitié du premier age = b
ð Le premier = b
II Etape 1-B.
Second et troisième qui cherchent leur chemin = où. On a bien 2 lettres
ð Le second = o
ð Le troisième = ù
III Etape 1-C.
S’inspire : air. Lire phonétiquement.
ð quatrième = R
IV Etape 1-D.
En rage et suit le quatrième et l’alpha romain.
L’alpha romain = A
Ce qui suit « RA » dans « rage », c’est le « g ».
ð Cinquième = g
V Etape 1-E.
Aux limites de l’ETERNITE se cache.
Les limites du mot « éternité » = le « é ». Il est écrit ici en capitale.
ð Sixième = E
VI Etape 1-F
Dressé, crache son venin
C’est le Serpent. La lettre qui ressemble c’est le S. C’est aussi la première lettre du mot « serpent » et du mot « Septième ».
ð Septième = S
VII Etape 1-G.
On fabrique le tout de façon standard pour une charade : par concaténation. Le tout est Bourges. Que le tout donne quelque chose de « compréhensible » est une confirmation des premières étapes de la charade (en fait on procède par tâtonnement dans la résolution). Chacune des éléments de la charade fournit une lettre. Cette homogénéité est une autre confirmation. Aucune solution aussi fluide la charade n’est apparente.
=> Le tout de 530 = BOURGES.
VIII Etape 2.
Dans une charade, il y a généralement une définition du « Tout ». Cherchons là.
« il suffit d’être Sage » => « Sage comme un image ». On pense donc à utiliser alors le visuel (qui n’a pas été utilisé jusqu’ici).
Le coq peut faire penser à la Gaule.
Il est question de devin. La caractéristique du devin gaulois est de lire dans les entrailles. Les entrailles d’un coq peuvent faire l’affaire (pas la carte de France). Pour lire dans les entrailles, il faut ouvrir la bête. Puisque ce n’est pas affaire de devin, il ne faut pas ouvrir le coq.
Cette énigme a pour titre « ouverture ». L’ouverture n’est pas une ouverture « artificielle » du coq. On en déduit 2 choses :
- Que l’ouverture est à chercher sur le coq. Mathématiquement, ce n’est pas logique mais c’est une chasse au trésor…
- Qu’il s’agit d’un ouverture naturelle.
Deux orifices naturels du coq sont très clairement représentés : le bec et l’œil. Nous avons 2 orientations possibles :
1/ ouverture <=> œil.
2/ Ouverture <=> Bec.
Le visuel montre un carte de France. Bourges peut être situé sur cette carte car Bourges présente la caractéristique (symbolique) d’être « au centre de la France ». On fait alors un constatation forte : Bourges correspond à l’œil du coq. Remarque : si l’on cherche la précision en tentant de placer précisément Bourges et sans s’en tenir à l’aspect symbolique, alors Bourges doit être placé au dessus de l’œil.
On voit bouclage de la charade.
Mon tout de 530 ó ouverture ó œil ó Bourges.
IX Etape 3
Le mot ouverture se retrouve 3 fois dans 2 autres énigmes. (Il semble naturel de le savoir dès 530 car il a bien fallu lire les autres énigmes pour trouver l’ordre). Donc le « besoin » de l’ouverture est connu. Les madits indiquent qu’il n’y a qu’une ouverture. C’est donc un concept unique.
Ouverture ó œil ó Bourges. Pendant toute la durée de la chasse.
X L’énigme 530 ne va pas à la poubelle.
Contrairement à B, 530 ne va pas à la poubelle.
De nombreuses choses n’ont pas servis. Elles sont disponibles pour d’autres énigmes.
« Précède » : pourquoi préciser que mon premier « précède mon second et troisième » ?
Explication 1 : pour « camoufler » le verbe « suivre » qui vient ensuite (et qui lui a une explication).
Explication 2 : pour l’habillage du texte.
Explication 3 : parce qu’une autre lecture de la charade est possible. Par exemple, on peut voir 1,2 et 3 aller dans le même sens.
« Sans protester ». Pourquoi le G suit RA « sans protester » ?
Explication 1 : pour l’habillage du texte.
Explication 2 : parce que cela servira par la suite (Est-ce qu’une rosse proteste ?).
Pourquoi tous ces traits (becs, arcs de cercle, profil de montagne) dans le visuel ? Ils semblent tracer sur la carte « de France »?
Explication 1 : pour faire joli.
Explication 2 : pour mettre dans l’ambiance de la suite (tracer des traits et des arcs sur la carte de France).
Explication 3 : Plus précisément pour dire que par la suite, on aura des axes correspondants au becs du coq (4 axes plus les 2 axes du « milieu » sont possibles => Cherbourg ?). Pour dire que le centre des cercles de la queue est important (vers l’ile d’elbe ?). Le centre du corps du coq est vers Barcelone). Pour dire que la cote nord de l’Espagne est importante.
Le coq « chante ». On n’utilise pas cette caractéristique dans le cas de la piste 1.
Explication 1 : pour faire joli.
Explication 2 : parce que cela servira par la suite (Pathé Marconi, Gaumont, lever du soleil,…).
XI Considérations sur la résolution.
On peut considérer 530 résolue « au premier passage ». Mais on la « revisitera ». Cela pourra se faire de plusieurs façons ;
- En exploitant les reliquats. A ce titre, les éléments décrits dans les étapes sont des reliquats (bébé, serpent, où, rage, œil,…).
- Probablement en piochant dans les éléments qui n’ont pas servis. Il faudra juger de la pertinence des choix. Les éléments doivent être piochés « bruts » et interprétés dans le contexte.
- Eventuellement en « relisant » la charade (en quelque sorte un seconde résolution de l’énigme). Cela pourra par exemple se faire chaque fois que le mot « ouverture » est cité.
- Eventuellement en l’associant à la solution de 780 si l’on admet que B fournit un ordre ou les énigmes sont associées par paires.
XII Ambiguïtés majeures.
Capitales et minuscules. De façon « brute », le tout est boùRgES. Si max voulait dire « prenez les lettres en majuscules », il aurait du écrire RAGE (le G est écrit dans l’énigme et le R aussi). S’il écrit ETERNITE pour éviter le « é », il reste le problème du « ù ». Considérer que seule la phonétique importe est contradictoire car éternité ne change pas de prononciation du fait qu’on l’écrive en capitale. D’autre part, il aurait pu trouver un autre mot comme « espace » pour résoudre le problème. Des pistes d’explication existent :
ð Considérer que c’est le « e » qui se cache dans ETERNITE. Pour la résolution, il faut donc commencer par regarder les limites du mot écrit « ETERNITE » donc la lettre « E » et considérer ensuite ce qui se cache derrière le « E » : le « e » Cela permet de répondre au problème posé par le mot « cache ». On peut alors admettre que « s » en minuscule fonctionne comme solution (surtout avec une police imprimée). Le mot rage étant écrit, on admettre qu’il faut prendre ce qui est écrit , c’est à dire « r ». Concernant le « ù », On peut imaginer que chercher son chemin, ce n’est pas chercher « où » mais chercher un réponse à une alternative : « ou ». Si c’est le cas, c’est que cela peut resservir (le « ou » ce serait celui du doute de 520 ?). La réponse devient bourges (voire Bourges).
ð Une approximation de max. Il a fini par s’embrouiller dans ses subtilités.
ð Un usage ultérieur du mot ETERNITE (la nef encalminée de tout éternité ?).
ð Un usage ultérieur de la notion de « capitale ». Une ville capitale, une ville éternelle capitale ? La piste de « bourges capitale» ne donne rien en 530 « toute seule ».
« Le E ne se « cache » pas dans ETERNITE : en effet la lettre « E » est apparente. De plus la rime « rage-cache » est pauvre. Le mot « cache » est donc doublement mal choisi.
ð c’est le « e » qui se cache. Et le mot cache est nécessaire.
ð Une approximation de max.
ð Un usage ultérieur du mot cache (la cache de la chouette ?, la clef qui se cache ?)
XIII Ambiguïtés mineures.
« Second » : le mot second signifie strictement le deuxième et dernier. Le fait de l’avoir employé peut être mis en question. => C’est un faux problème, c’est un usage courant.
Pour chaque élément, il s’agit de trouver une lettre. Il y a un grand mélange de style dans le fonctionnement de ces éléments. => L’explication la plus naturelle est qu’une homogénéité de style aurait rendu la charade trop facile.
Le visuel est peu exploité. C’est un visuel très riche et il contribue peu à la solution. Il y a notamment la tache blanche sur le corps du coq.
ð Pour faire joli.
ð Un usage ultérieur