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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 22:41
Retour sur la question de la couche d'ozone (cf message du 14 février 2008). Plus de 5 ans déjà. Et la couche d'ozone est toujours là ;)

Mon scepticisme sur la peur de la disparition de la couche d'ozone est renforcé.
Je ferais plusieurs constatations.

Le premier est que le trou est au dessus de l'Antarctique alors que les régions développées qui ont émis les CFC sont dans l'hémisphère nord. Or, les atmosphère des 2 hémisphères se mélangent lentement. Donc, le trou devrait être au dessus de l'hémisphère nord et s'il y a une contrainte qui fait que cela doit commencer par le pôle, cela devrait commencer par le pôle arctique.
Ce même constat apporte une hypothèse. À savoir que le trou au dessus de l'Antarctique a toujours été là (il fluctue en cours d'année et selon les années) et que l'on a pris conscience de sa présence lorsque l'on a pu envoyer des missions scientifiques sur le continent blanc.
Par ailleurs, la fluctuation de ce trou est peu compatible avec un modèle de CFC qui "mangerait" l'ozone. En effet, si c'était le cas, la croissance du trou devrait présenter une tendance régulière.

Le deuxième constat vient de l'épaisseur ridicule de la couche d'ozone. En masse, cela est vraiment rien. Si un mécanisme destructeur était mis en œuvre, la disparition de la couche pourrait être rapide. Or, les quantités de CFC émises ont été importantes, de même ordre de grandeur que l'ozone. S'agissant d'une réaction catalytique où le catalyseur n'est pas consommé, la couche d'ozone aurait déjà du disparaître si le modèle était exact.

Le troisième est que cela semble bien une manipulation d'écologiste orthodoxe. En effet, ils ont su créer "un buzz" (on ne disait pas cela à l'époque) et obtenir une convention internationale sur le sujet. En face, il n'y avait pas tellement de contradicteur. Personne n'avait à coeur de défendre les CFC. Bref, pas de véritable contradiction. Un enjeu modeste au niveau mondial (même si cela représente tout de même un budget de 2,6 milliards de dollars !).
Et puisque cela a marché, les mêmes manipulateurs ont alors songé à passer à une autre échelle : le réchauffement climatique. Mais là, ce n'est pas pareil : les intérêts en jeu sont considérables. Malgré tout, il on réussi a faire créer le GIEC et a obtenir le protocole de Kyoto. Belle escroquerie !
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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 22:39
Je viens d'apprendre une expression : "l'obsolescence programmée".

On trouve une étude ici : http://www.cec-zev.eu/fileadmin/user_upload/eu-consommateurs/PDFs/publications/etudes_et_rapports/Etude-Obsolescence.pdf

Si l'expression est nouvelle pour moi, je connaissais et j'avais fait l'expérience du concept depuis longtemps.

La durée de vie de la plupart des appareils électroménagers est incroyable courte ! en pratique, elle est de 5 ans et quelques mois, c'est à dire juste au delà de la garantie additionnelle. Souvent, c'est une pièce de rien du tout qui casse et qui rend inutilisable l'appareil tout entier.
La logique du business derrière cela est évidente.
Pour moi, cela ne fait aucun doute, ces pièces sont calculées pour lâcher après cette période.

J'en était là de mes réflexions lorsque j'ai vu l'article du 1er mai 2013 du blog du dr goulu. Comme souvent sur ce blog, c'est très intéressant.

Il note notamment l'aspect ambigu de la définition. Ce qui rend le concept suspect. Pour moi je m'en tiens à la définition "technique", c'est à dire faire exprès que cela tombe en panne plus tôt que ce que permettrait la technique a un surcoût modique.

La faible durée de vie des appareils récents serait la conséquence du fait qu'on les paie de moins en moins cher.

Le systèmes de production modernes produisent des trucs dont la durée de fonctionnement est mieux concentrée. Il serait intéressant que cela fasse partie de la description du produit.

Cela permet aussi de rebondir sur l'article du 16 octobre 2011 relatif à l'ampoule de la caserne de livermore... Qui n'éclaire pas (l'ampoule, l'article lui est éclairant).

Alors ?

Je ne suis plus du tout assuré de la réalité de cette obsolescence programmé. En tout cas, elle ne serait pas systématique. L'un des arguments et qui si vous construisez un produit qui peut durer 10 ans sauf une petite pièce x qui ne dure que 2 ans, cela génère un surcoût par rapport au produit conçu pour durer globalement 2 ans.

Toutefois, je persiste a pense que la promotion de la location des biens de consommation (faire en sorte que ce mode soit compétitif) devrait être un objectif politique (j'ai déjà écrit un article dans ce sens).
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 10:40

On dit souvent que le système de Ptolémée pour la description du système solaire est faux et le modèle géocentrique est vrai. Cela me semble très réducteur. Plutôt qu’une dichotomie vrai/faux, il s’agit de pertinence et d’efficacité de modèles.

 

Car il s’agit toujours de modèles. C'est-à-dire de description « logique » applicable à une « réalité ». Il y a là 3 mots qui méritent commentaires.

Tout d’abord, on suppose cette « réalité ». Si l’on vit dans un monde à la « Matrix », alors tout n’est peut être qu’une illusion. Mais en pratique, sauf incident du coté de l’illusionniste, on n’en saura jamais rien.

Ensuite, la description est sensée être « logique ». C'est-à-dire avoir une cohérence logique (ne pas être contradictoire). Cette cohérence est dans la description est aussi avec ce que l’on « sait » être « vrai » par ailleurs (sinon, c’est un outil pour remettre en cause ce « faux vrai »). Mais cela veut aussi dire que la description comporte de la consitance : c'est-à-dire qu’elle veut dire quelque chose, « qu’elle se mouille », qu’elle permette de distingue ce qui est possible ou qui va se passer de ce qui n’est pas possible. En termes popérien, qu’elle soit falsifiable.

Enfin, cette description s’applique à la réalité. En termes mathématiques, il y a une injection de l’ensemble d’items du modèle dans l’ensemble « réalité ». Il est bien évident que la réalité est infiniment plus complexe que tout modèle imaginable. Le modèle n’est qu’une réduction. Par contre, tout ce qui est dans le modèle doit « servir » dans la réalité. On a là le principe du rasoire d’Occam.

 

Donc, le système de Ptolémée est un modèle pour décrire le système solaire et en pratique le mouvement des planètes. Au départ, il est assez simple. Il est aussi assez efficace. C’est pourquoi le qualifier de « faux » me semble inadéquat. En pratique, il a 3 problèmes.

Le premier était qu’il n’était pas complètement fidèle. En soi, ce n’est pas dramatique. Pour corriger cela il a fallu le complexifier. Ceci n’est pas un critère pour le rejeter. Car si la réalité est vraiment « compliquée », le fait que le modèle pour la décrire le soit aussi n’a rien d’aberrant. Par contre, c’est embêtant pour les ingénieurs et scientifiques et puis c’est un indice « que quelquechose ne va pas ».

Le second problème du système de Ptolémée est qu’il est « calcifiée ». C'est-à-dire, qu’il n’est pas porteur d’une extension du savoir. Il y aurait des cercles et puis c’est tout. Pourquoi ces cercles ? Pourquoi sont ils disposés ainsi ? Pourquoi n’y aurait il rien d’autre dans l’univers ? En pratique, cela se pose dans le milieu « étheré » qui n’a rien à voir avec le milieu terrestre et donc « le débat est clos ». Le système est immuable est n’offre pas de prise à ces réponses et en pratique, borne la poursuite de la connaissance. Ce sont problème est plus pernicieux que le premier. C’est l’inconvénient des modèles qui collent bien à la réalité – en quelque sorte, la rançon du succès -. Là encore cela ne suffit pas pour le rejeter. Mais c’est un autre indice d’alerte. Après tout, « il n’y a de science que du général » selon Aristote.

Le dernier problème est l’existence d’événement qui ne cadrent pas dans le modèle. C’est pas exemple des étoiles qui bougent ou qui naissent et disparaissent alors que c’est sans sensé être éternel. Là, le modèle est tellement tiraillé qu’il ne peut qu’être remis en cause c’est à die considéré comme inadéquat ou encore « faux ».

 

Encore faut-il que l’on ait un autre modèle à proposer.

 

Supposons que ce ne soit pas le cas. Et bien la communauté de la science continuera à utiliser, faute de mieux » ce modèle tout en sachant que cela n’est pas « exacte ». En pratique, on gagne du temps en continuant d’accumuler des données. Mais il est clair que tout travaux s’appuyant sur ce modèle ont peu de pertinence (au moment où ils sont faits et surtout pour la suite).

 

Il se trouve que dans le cas du système solaire, le modèle héliocentrique (à mouvements ellipsoidaux) était disponible. Il présente 3 avantages.

Il intègre en la simplifiant la complexification du modèle de Ptolémée. Rien que pour cela, il mérite d’être adopté.

Il est généralisable au sens où d’autres mouvements ellipsoïdaux sont admissibles (avec éventuellement un autre centre et d’autres paramètres d’ellipses). Cela ouvre des perspectives de recherche

Il n’a pas besoin de l’hypothèse de « l’éther éternel ».

En pratique, il va permettre d’abord l’énonciation des lois de Kepler puis celle de la théorie de la gravitation universelle. Ce qui est l’application pratique de son « ouverture ».

On se retrouve avec une théorie qui explique les forces de gravité entre les corps matériels dans tout l’univers, qui permet des calculs et des applications pratiques. Le cas du système solaire n’étant qu’un cas d’application très particulier. Bref, on est sortie de l’âge des ténèbres.

 

Evidemment, il y a Einstein et tout cela n’est pas tout à fait « vrai » non plus. Mais en tout c’est largement pertinent et efficace.

 

Ce qui précède c’est l’histoire mythique de domaine scientifique phare. On peut voir comme cela se transpose dans d’autres domaines.

 

La météorologie utilise des modèles (numériques) qui sont notamment la mise en équation de lois physiques fondamentales (dont la mécanique des fluides). On sait que ces modèles ont une efficacité limité (une à deux semaines). C'est-à-dire que les prévisions sont « bonnes » à court termes et deviennent sans intérêt à plus long termes. On est dans le cadre de Ptolémée : cela marche correctement mais on ne sait pas franchir le cap permettant progresser véritablement.

 

La climatologie utilise des modèles variés et arbitraires puisant dans des principes physiques. Elle vise à décrire les climats mondiaux à moyen et long terme (quelques mois, plusieurs années). A ma connaissance, elle n’a jamais été d’une quelconque efficacité en matière de prévision. C'est-à-dire qu’elle fait moins bien que le modèle de Ptolémée.

 

La macroéconomie utilise des modèles variés et arbitraires portant sur les grandeurs macroéconomiques. Ces grandeurs évoluent avec des écarts modestes (quelques % par an au maximum) et la consistance suppose une bonne précision en la matière. Or, à ma connaissance, le pouvoir de prévision de cette science est très médiocre. Là encore, on fait moins bien que Ptolémée.

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 11:50

Après l’article sur le « mariage pour tous », j’aborde ici le thème du « droit à l’enfant ».

 

Tout d’abord, l’ignominie de l’expression me choque. Le fait qu’elle puisse être utilisée sans plus d’émotion de la part des intervenants public me choque encore plus

 

Car il y a bien des droits de l’enfant. Mais la préposition importe. L’enfant n’est pas un objet. Il a des jouets mais il n’en est pas un. 

 

Je renvoi au blog de Jean-Pierre Rosenczveig qui en parle bien mieux que moi.

http://jprosen.blog.lemonde.fr/2013/02/28/moins-mal-traiter-les-enfants-victimes/

 

-

 

 

Car s’il y a un droit de faire des enfants, il est « naturel ». Si on peut le faire, de quel droit nous en empêcher ?

On peut voir apparaitre dans l’avenir des restrictions en la matière comme la politique de l’enfant unique en Chine. Cela est du à la surpopulation mondiale. C’est ce que je crois. Si l’on considère que la surpopulation mondiale n’est pas un problème, alors il n’y a aucune raison de mettre des limites.

 

Mais l’idée que sous-tend le « droit  à l’enfant », c’est le droit d’en « gagner » un et non d’en « faire » un.

 

-

 

Il se trouve que les moyens techniques actuels permettent des variations sur les modalités « de faire un enfant ». Je vais tenter une modélisation.

 

Il y a d’abord les 2 apporteurs de gamète. Qu’ils soient homme ou femme ne change pas grand-chose à ce stade.

Il y a ensuite la gestratrice (« le ventre ») qui est nécessairement une femme (pour l’instant)

Puis il y a les personnes accueillantes (un ou 2 pourquoi pas plus ?)

Enfin, les personnes « responsables » (un ou 2, pourquoi pas plus ?) – avec la notion « d’autorité parentale ».

 

-

 

Je vais aussi tenter des dresser une liste de besoin ou de contrainte

 

Il y a d’abord l’enfant.

Il a des besoins/droits. Celui d’être élevé dans de bonne condition (dont matériel), avec de l’affection. Celui de connaitre son histoire et surtout ses « apporteurs de gamètes ». A ce sujet, la loi française est sans doute à faire évoluer en la matière. Les donneurs de gamètes auxquelles on a garantie l’anonymat seront les victimes collatérales de cette évolution.

 

Il y a ensuite la société.

A juste titre, celle-ci se préoccupe de sa perpétuation. S’il n’y avait plus d’enfant, ce serait sa fin ! En France, on va au-delà avec une politique volontairement nataliste (à laquelle je n’adhère pas – j’ai enfin trouvé un article qui va dans mon sens http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/11/et-si-l-on-repensait-vraiment-la-politique-familiale_1845994_3234.html).

Donc la question d’avoir des enfants pour la société ne me semble pas le plus prégnant. Par contre, la prise en charge de ces enfants est et doit être une préoccupation majeure de la société. D’après ce que j’ai lu, dans certaines sociétés « premières » constituées d’un faible nombre d’individus, la prise en charge des enfants est collective. C’est là un mode qui semble impossible à avoir dans nos sociétés populeuses et complexes. Inversement, à la fois pour éviter des dérives sectaires et pour aider « les parents » à élever leurs enfants, il semble normal que la « société s’en mêle ».

Elle doit s’en mêler aussi pour répondre aux besoins de l’enfant (qui ne peut pas se défendre)

En France, l’investissement de l’Etat, des collectivités et d’autres associations communautaires et important. On trouve sans prétention d’exhaustivité, l’école (quasiment gratuite), les allocations familiales, les crèches, le système du quotient familiale de l’impôt sur le revenu, les réductions pour famille nombreuse, l’organisation des vacances, les règles sur l’héritage,…

A vue ne nez, les « familles » sont aidées entre ½ et ¾ des frais associées à leur progéniture. Le calcul mériterait d’être fait.

C’est donc une question de première importance pour la société (donc l’Etat et la Loi).

Toutefois, la société ne peut pas tout faire et elle est droit d’exiger que « quelqu’un » s’occupe du « reste ». Qui sera-ce ?

 

On arrive aux groupes des « parties prenantes » citées au préalable.

 

Mon point de vue est que les « apporteurs de gamète » ne sont pas concernés en tant que tel. Si l’enfant est en droit de les connaître, il n’a rien a exigé d’eux. Dans le système américain, ces personnes peuvent être rémunérées (comme le don du sang). La pratique française l’interdit. Soit.

 

De même la « loueuse de ventre » n’est pas concernée. Il est hypocrite d’imaginer qu’il n’y ait pas rémunération, au moins un dédommagement.

 

Il reste le dernier groupe. J’ai distingué la notion de personnes « accueillantes » de celles de personnes « responsables » car c’est la pratique actuelle avec en jeu la notion d’adoption. On voit qu’en théorie, ces personnes peuvent être complètement distinctes de la partie « génitrice » des intervenants.

Les techniques modernes font que sauf de rares exceptions, ces personnes sont « volontaires », c'est-à-dire qu’elles veulent accueillir ou être responsable de l’enfant. Là, je dois citer l’exception des pères à qui on a fait un enfant dans le dos. C’est là un autre exemple d’injustice faite aux hommes. A mon avis, celui-ci devrait être en droit de rejeter les conséquences de sa paternité (cf le rôle d’apporteur de gamète).

Je suis obligé d’ouvrir une autre parenthèse sur un autre problème. De façon plus générale, il parait qu’en Europe 5% des enfants n’ont pas pour père biologique le père « sociétale » que la société leur attribue. Il est possible que parfois le « mari trompé » soit au courant et l’accepte (comme un moyen de palier à son infertilité par exemple). Ces situations posent 2 questions : quid de l’information du mari et de celle de l’enfant (qui a droit à connaitre ses origines comme vu plus haut). Le voile hypocrite et miséricordieux jeté sur l’infidélité féminine ne me semble pas approprié. A ce titre, l’interdiction de faire un test de paternité est une aberration. Je ferme la parenthèse.

 

En général donc, on a affaire à des personnes qui « acceptent leur rôle »

Pour moi, la notion de « famille d’accueil » n’est logiquement que temporaire (un an maximum par exemple) pour pallier à l’incapacité de la famille « responsable » d’exercer cet accueil. Si l’incapacité perdure, la responsabilité devrait être transférée.

 

C’est donc essentiellement la question des « parents responsables » qu’il est question. Quelle peut être sa composition ? L’idéal est il de 2 personnes composées d’un homme et d’une femme.

Les cas réel montrent beaucoup de divergences ou de variations  par rapport au modèle idéal. Je n’ai pas l’impression que ce soit là source de problèmes. Une ou deux voire trois ou quatre personnes me semblent acceptables. Hommes ou femmes peuvent faire l’affaire.

Quid de la pérennité ?

En supposant qu’il y ait toujours au moins un parent responsable qui assume son rôle, c’est bien la continuité de la relation personnel qu’à l’enfant qui est en jeu. Et les exemples d’enfant perturbés par le divorce de leurs parents sont nombreux (fort heureusement, ceux traumatisés par le décès de l’un de ses parents sont rares). C'est-à-dire, que l’acceptation de prendre en charge un enfant dans un cadre donné n’est pas un engagement léger. Et si l’on ne peut pas obliger à garer le statut quo, on peut au moins pénaliser la désertion. Au-delà de la notion de pension alimentaire, c’est bien une sanction du non respect d’un contrat dans sa durée (en l’occurrence la majorité de l’enfant) qui est en jeu.

Quid de la fraternité ? J’ai l’impression que c’est là un problème secondaire. Même si les situations des familles modernes peuvent être particulièrement complexes.

 

Tout ceci nécessite aussi une clarification de langage. Comment nommer les différents rôles et relations dans ses nouvelles familles ?

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 14:31

Je suis amateur de science. Sans doute dans tous les sens du terme « amateur ». Et je déplore le fait qu’elle soit en « danger ».

 

J’entends par « Science », l’ensemble des connaissances accumulées par l’espèce humaine depuis des siècles et concernant le « monde  qui nous entoure ».

Bien sûr, selon les domaines, l’état de maturité de ces connaissances est très variable.

Si la science est faite par les scientifiques, cela ne veut pas dire que c’est uniquement de leur fait et que tous ce qu’ils font soit de la (bonne) science : les scientifiques sont humains et font des erreurs.

La science c’est une démarche ou un processus. Au-delà d’une formulation solennelle toujours imparfaite, on peut caractériser ce processus par 2 aspects spécifiques.

1 Il est orienté vers le progrès. C'est-à-dire que l’on va vers plus de « justesse » (de vérité, de précision, de compréhension, de pouvoir,…). C’est un aspect cumulatif (on ne rétrograde pas sauf catastrophe de type « fin du monde »).

2 Il se valide par sa confrontation au terrain. La science, ce n’est pas de la métaphysique mais parle du monde qui nous entoure et celui-ci doit être d’accord avec la théorie. Cela veut dire aussi que la science a un caractère opératoire, qu’on peut la mettre en pratique, l’utiliser : bref c’est une source de pouvoir.

 

 

J’en suis amateur. J’estime que c’est là la plus grande œuvre de l’Humanité. Avant l’Art. Avant la Civilisation. Avant tout autre aspect des sociétés humaines. C’est aussi la source du succès de l’espèce humaine. C’est le produit de l’esprit humain, un produit admirable. C’est un produit de durs labeurs, de patience, de ténacité : cela n’a pas été « donné » (nous sommes « juchés sur les épaules de géant »). Il fallu combattre bien des aspects noirs de l’âme humaine pour progresser.

 

Et tout cela est en danger.

En premier lieu, il y a la désaffection pour les Etudes scientifiques. Je trouve ce fait assez frappant. Il est sans doute la conséquence de la faible attractivité de ces études (les rémunérations qu’elles permettent, surtout en comparaison de la difficulté).

Plus généralement, la société « rejette » la science. Elle est devenue la cause de tous les maux. Le peuple veut revenir à la bonne vieille simplicité d’antan. A quand des autodafés de livres scientifiques ? A quand les buchers pour ceux-ci ?

La science est aussi gangréné de l’intérieur. Il y a d’abord le problème de l’argent. Le « publish or perish » oblige à se prostituer : il vaut faire de la science sexy.

L’aura de pouvoir entourant la science a attiré les charognards. Se réclamer de la science pour faire passer des balivernes a pu faire vendre des mensonges : tant pis si la science en est ensuite tenue responsable.

La science est devenue aussi compliquée, inextricable. Elle est en passe de redevenir inintelligible.

Enfin, je pense que les puissants ont compris qu’il n’était pas opportun de laisser plus longtemps le pouvoir scientifique dans le domaine public. Ce pouvoir s’est privatisé.

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 16:10

La condamnation des sismologues italiens à propos du tremblement de terre de l’aquila me fait réagir.

D’après ce que je comprends, ce n’est pas le fait de ne pas avoir prévu le tremblement de terre qui est en cause mais le fait d’avoir chercher à rassurer la population.

 

En théorie, le jugement parait cohérent, mais en pratique, cela me semble catastrophiques. C’est la porte ouverte à tous les alarmistes.

 

D’autres sismologues italiens ont démissionnés en signe de protestation. Ils l’on fait instinctivement. Je pense que s’ils avaient réfléchis ils auraient procédés autrement.

 

En effet, sachant que dans certaines zones sismiques, un tremblement de terre peut se produire à tout moment, ils auraient du procéder à des alertes répétitives. Comme cela, ils gardaient leur job, se couvraient et montraient réellement l’inconséquence de cette décision de justice.

 

Plus généralement et au-delà du cas de la sismologie, les dangers potentiels existent partout, en permanence. D’aucuns se font fort d’ailleurs de les clamer et de les grossir. Qu’est-ce que fait météo France depuis la tempête de 99 où elle a été accusée à tort de ne pas avoir prévenu ? Elle donne systématiquement l’alarme. Charges aux autres de se débrouiller. Les autres c’est le public, qui n’écoute plus cela (comme celui qui criait au loup) et les préfets qui sont bien obligés de prendre les mesures de prévention réglementaires. Bref, le contribuable paie.

 

Pour en revenir au cas du tremblement de terre, imaginons que les sismologues aient dit que oui, il y a un réel danger. Qu’auraient-on du faire ensuite ? La seule réponse logique est d’évacuer. Pour combien de temps ? Un temps indéterminé. Et si cette évacuation avait provoqué des problèmes (un accident de la route avec des morts par exemple), qui en aurait été responsable ?

 

Je songe et je suis un peu impatient de voir ce qui va se passer lorsque le Vésuve va bouger un peu. Qui aura le cran de faire évacuer les quelques 2 millions d’habitants qui habitent la zone ?

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:30

La tempête Sandy est l’occasion de voir réapparaitre les catastrophistes de tout poil (la fin du monde !). Et particulièrement les catastrophistes climatiques (c’est le réchauffement climatique !).

 

Tout d’abord, il n’y a que de rares catastrophes climatiques. Les plus meurtrières (tels le tsunami de 2002 ou celui qui a provoqué l’incident Fukushima) sont de nature géologiques. Ensuite, il y a pas mal de catastrophes météorologiques. Il y a aussi des problèmes climatiques tels des sécheresses, des hivers particulièrement froids ou des étés particulièrement chauds. Cette dernière sorte de problème est généralement moins grave et surtout sont « gérables ». J’affirme que la distinction entre météorologie et climat doit être faite, après tout les réchauffistes insistent assez sur celle-ci pour justifier leur pouvoir de production sur le siècle alors que celui de la météo ne dépasse pas 10 j.

 

Ceci dit, les alarmistes affirment avec forcent qu’il y a de plus en plus de catastrophes climatiques et météorologiques et ceci du fait du changement climatique. Ils ne vont pas jusqu’à prétendre qu’il n’y en avait pas avant (des mots tels que « tempête », orage, « ouragan », « cyclone » ne sont pas apparus à la fin du 20 ème siècle). Mais il y en a plus et elles sont plus graves.

J’affirme que tout ceci est faux.

 

Dans la mesure où nous disposons de suffisamment d’archives, il apparait qu’en moyenne, il y avait autant d’événements de ce genre dans le passé (cf la crue centenale de la Seine en 1910). Il y a plusieurs raisons à « l’oubli »

-       Ce sont malgré tout des phénomènes rares, on a des difficultés à en percevoir la moyenne.

-       Les gens qui l’on vécu sont souvent morts

-       Les incidents du présent apparaissent beaucoup plus importants que ceux du passé et ceci d’autant plus que c’est éloigné dans le temps

-       Actuellement, la couverture médiatique fait que l’on est informé (alarmé) par tout événement qui se passe sur Terre (ou presque) alors que plus on remonte dans le passé et plus l’information était locale. Parfois, les événements en question n’avaient pas de témoin.

 

Par ailleurs, l’augmentation de la gravité de ces événements est explicable.

Du fait de l’augmentation de la population (multiplié par 7 en un siècle) mécaniquement la gravité est mutlipliée d’autant.

La pression foncière et l’extension humaine fait que l’on subit des catastrophes qui se produisaient sans effet parce que personne n’habitait à cet endroit là. Que d’exemples de constructions en zone inondable !

La cause, là encore est la surpopulation mondiale (qui est le vrai problème mais que personne ne veut voir)

Enfin, nos sociétés sont technologiquement avancées mais aussi fragiles. Les équipements physiques installés sur les territoires ont augmenté énormément (bien plus que la population). Là où une inondation se gérait par le déménagement de 3 meubles à l’étage, il y maintenant des tonnes d’équipement mécaniques, électrique ou autres qui sont détruits. Sans compter le phénomène de « perte d’exploitation » (avant, on tolérait et on ne comptait pas une journée « chômée », maintenant, elle se doit d’être indemnisée par les assurances).

Il faudrait bien sûr pouvoir chiffrer tout cela, mais il ne fait pas de doute que l’augmentation de la gravité des effets de ces catastrophes s’explique par l’évolution de la société humaine. Cela continuera d’augmenter.

 

Et les mesures préventives me direz-vous ? N’ont-elles pas augmenté elles aussi ? Ne devraient-elles pas faire baisser la gravité des effets ?

Je crois que c’est là le constat le plus consternant.

Si j’en reviens aux agitateurs réchauffistes (qui crient au loup comme dans la fable), ils nous font gaspiller nos ressources dans des mesures préventives inutiles.

Plus généralement, il y a une énorme déficience de la société à appréhender le risque. C'est-à-dire l’identifier, estimer sa probabilité, ses effets, décider de la position à prendre (accepter, réduire, contourner, assurer).

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 15:08

1 Quand, à Carusburc, tu auras Albion dans le dos,  CHEBOURG

2 Cherche l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste. BOURGES

3 Ne t'attarde pas, ne demande pas ton reste,

4 Mais apprête-toi à marcher sur les eaux.

5 Par deux fois, Neptune viendra à ton secours

6 Et te mènera loin du Septentrion glacé.

7 Poursuis ta route et n'interromps pas ton parcours  

8 Avant de voir, par l'Ouverture, la Nef encalminée.

9 Sans dévier d'un pouce, tire un trait,

10 Et tu ne regretteras pas ce que tu as fait. 

 

Dans l’ordre (inverse) 3 devrait être Angers, 4 Jarnac. Ce n’est pas cohérent.

 

Logiquement

6 Issoire (la plus au Sud)

4 Epernay (eau – champagne)

9 Jarnac (son coup)

 

Dieppe

Forbach

Gérardmer

Héricourt

Angers

 

Cela ne colle pas.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 14:40

Le visuel est donc une vanité. Il y a bien les instruments (géométrie et musique).

Mais il n’y a pas de crane

 

On ne trouve pas de crane dans le visuel.

 

Cela peut renvoyé à l’absence de Roland en 470.

Le mot « CRANE » n’est pas verrouiller. Impossible de chercher des anagrammes avec (et avec quoi ?)

 

Cela peut tisser un lien 500 -> 470.

Visuel de 470 ? RAS

Titre de 470 ? RAS

Roncevaux ? RAS

A : RAS

Blanc : le dessin ? bof

R : RAS

O : RAS

N : le morse ? bof

C : RAS

E : RAS

V : le prix de rome ? bof

A : RAS

U : un nu ? bof

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 14:18

Depuis plusieurs siècles, ce que l’on peut dénommer « civilisation occidentale » domine le monde. Je suppose que l’on ne peut qu’être d’accord avec le constat (même si les concepts de « civilisation occidentale » et de « domination » sont sujets à débat).

Il m’apparait clairement que cette phase de domination est en train de s’achever (si ce n’est déjà fait). Mais là n’est pas mon propos. Ce que je veux examiner ce sont les conditions qui ont permis l’émergence et la persistance de cette domination.

 

On cite souvent la domination scientifique comme explication unique. Est-ce bien sûr ?

 

Reprenons.

 

La civilisation occidental c’est l’Europe (y compris la Russie, la Turquie-empire ottoman étant à la frange) puis les USA et indirectement les autres colonies européennes.

Le début de la domination arrive vers le 15ème siècle (par exemple, on ne peut pas dire qu’au temps des croisades, l’occident « domine »).

 

En terme d’effectifs de population, l’Europe est durant cette période un continent « plutôt » peuplé ». Mais c’est loin de constituer la majorité de la population mondiale (plutôt vers 20%). De même, il n’apparait pas là une « surpopulation exceptionnelle » (la Chine par exemple est bien plus densément peuplée). Donc la cause démographique n’est pas la justification. Par contre, cette pression démographique est sans doute une condition nécessaire (pour aller dominer ou coloniser).

 

En terme d’unité politique, il est clair que l’unité n’a jamais existé. Au contraire, les guerres ont été incessantes. Même si les guerres ne sont pas l’apanage de l’Europe, il y aurait peut être là un élément justificatif : la capacité à se battre en permanence ou l’efficacité guerrière. Mais les mondes chinois, arabes ou même aztèques se battaient aussi. Là encore l’humeur belliqueuse a sans doute été nécessaire mais n’est pas la cause cherchée. L’unité religieuse ne vient pas compenser l’éclatement politique (même si cette Europe est chrétienne, les guerres de religion montrent les divergences). Par contre, l’idée d’une « compétition » entre nation est une piste intéressante. En effet, les nations européennes étaient opposées mais plutôt que de s’affronter directement, elles ont pu chercher l’avantage en pillant des richesses « ailleurs ».

 

En terme d’organisation, les nations européennes sont plutôt avancées. Les états y sont constitués dès cet époque. Mais si cela peut justifier une colonisation de l’Afrique qui soufre de la faiblesse de ses états, cela ne marche pas pour l’empire Aztèque. D’ailleurs la colonisation africaine est survenue tardivement (19ème siècle).

 

La situation économique européenne n’apparait pas non plus comme une justification. Elle ne semble ni pire ni meilleure que le reste du monde. L’Europe n’est pas non plus particulièrement épargnée par les calamités naturelles.

 

La capacité technique en terme de voyage (surtout la navigation) n’était pas au départ un avantage européen (c’est venu aux 18 et 19 ème siècle du fait du chronomètre, de la qualité des cartes et des techniques de construction). Ce point particulier est donc une partie de l’explication sur la persistance de la domination, pas sur sa survenance.

 

Le goût du risque ne me semble pas être un trait de caractère spécifique aux européens (ni unanime parmi eux).

 

Venons en aux connaissances scientifiques et techniques.

Au 15 ème siècle, l’Europe est encore loin d’être numéro 1 en la matière (derrière la chine et sans doute encore derrière le monde islamique). Par contre, le progrès scientifico-technique va connaitre un progrès fulgurant. C’est là un événement sans commune mesure dans l’histoire de l’humanité. De Galilée (1564) à Planck (1947), le progrès scientifique et son accélération ont été intenses (j’estime que ce progrès s’est considérablement réduit depuis). Quand au progrès technique, il est encore sur sa lancée, même s’il se focalise maintenant dans certains secteurs (informatique, biologie).

On doit convenir que ce « progrès » est très majoritairement « occidental ».

 

Au final, on voit 2 explications :

La compétition externe des nations européennes a pu être l’initiateur de la conquête, elle a continué à jouer un rôle après

Le monopole des avancées scientifiques et  techniques (dont la navigation) ont joué un rôle dans la persistance et l’accroissement de la domination.

 

Et maintenant ?

Depuis la fin de l’URSS, la compétition occidentale s’est éteinte.

Le progrès scientifique est « en panne » et n’est plus que marginalement maîtrisé par les occidentaux

Le progrès technique n’est plus le monopole occidental. Par ailleurs, il se diffuse très vite et la durée de bénéfice est courte.

Ceci expliquerait la fin de la domination occidentale

Accessoirement, la démographie joue maintenant contre l’occident. Quant à l’humeur belliqueuse, je ne pense pas que l’on puisse dire qu’elle ait disparu.

 

 

Et ensuite ?

Il est difficile de prédire si les progrès scientifiques vont reprendre.

En terme de progrès technique, il semble qu’il y ait encore des décennies de progression. Elles seront partagés dans le monde.

En terme de compétition, la Chine n’est pas « en compétition avec elle-même ». Les compétitions des blocs mondiaux (occident, chine, Inde,...) ne semble pas analogue. La compétition (sans guerre directe) se ferait plutôt entre les multi nationales.

En conséquence, le prochain « pôle dominateur mondial» sera le « groupe des multinationales ». D’aucuns diront que c’est déjà fait.

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