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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 16:07

Dans la lignée de mon article du 7/12/2007, je m’interroge sur la notion de « vérité » dans la chasse au trésor « la chouette d’or ».

 

Si l’on considère le livre des solutions (rédigé par Max), celui-ci pourra être assez court.

Outre une introduction et un conclusion, il comportera au moins 11 parties (autant que d’énigme). Il pourra contenir des parties supplémentaires pour un éventuel « deuxième passage sur els énigmes », pour la synthèse finale de la recherche voire pour des considérations complémentaires.

Je vais considérer une partie correspondant à la « résolution de l’énigme X ».

 

Puisque Max est l’arbitre et détient la « vérité », il pourra rédiger cette solution dans un style concis, clair et la rédaction de la solution devrait être assez courte : 1 à 5 pages.

Elle comportera plusieurs parties :

-          Le « décodage » des éléments issus de l’énigme associé à la justification de ce décodage.

-          L’assemblage des éléments décodés et la justification de cette assemblage.

-          L’interprétation finale. C'est-à-dire le « résultat » de l’énigme. Soit encore « ce que dit l’énigme » (élément d’avancée dans la recherche du trésor).

 

Il semble que la chasse comporte des fausses pistes. Max devrait donc les évoquer. Pour les fausses pistes qui « tournent court dans la même énigme », il devrait indiquer la justification qui fait de cette piste une fausse piste. Pour une fausse piste qui « court sur plusieurs énigmes » (il y en a parait-il), cette justification n’intervient qu’au dernier moment et en attendant, il doit « faire vivre » les pistes.

 

Pour les éventuelles « coïncidences » (et les chercheurs en rapportent de nombreuses), Max pourra les passer sous silences. Il y a en effet une différence entre un fausse piste qu’il a construite (et qu’il peut justifier) et une coïncidence (qu’il n’avait pas vu et c’est normal parce que c’est humain).

 

J’ai employé le mot « justification ». Il mérite un approfondissement.

Il s’agit d’une chasse au trésor, cette justification n’est donc pas morale, juridique ou esthétique : elle doit être logique. Le modèle d’une justification logique est le suivant.

La justification se décompose en « unités de justification ».

L’unité de justification permet de passer d’éléments connus à l’élément « nouveau » (à découvrir et qui fera ensuite partie des éléments connus).

Elle doit utiliser les éléments connus dans une grande proportion (au final il ne faudrait pas que seul un détail d’une énigme serve).

Elle fait appel à un « référence ». Cette référence est un algorithme, un document, un code etc… Il doit faire partie du « cadre culturel commun ». Sinon, cette référence est antérieurement le résultat d’une étape de décodage et est devenu un « élément connu ».

La structure du passage pour un unité de justification doit être « évidente », sans contestation possible.

Au final la justification est l’articulation de toutes les unités de justification. Cette articulation forme un « arbre ». Pour éviter le phénomène de « capilotractage », cet arbre doit avoir une taille raisonnable (ni trop long ni trop ramifié). De plus, la « beauté » d’une énigme réside généralement dans l’homogénéité des référence utilisées pour chaque « unité de justification. 

 

Si la solution de Max ne respectent pas ces contraintes, il n’a pas fait une chasse au trésor mais un jeu de hasard.

 

En attendant ce « livre de solution », la recherche de la chouette d’or consiste (avant de creuser) de tenter une rédaction approchée de ce livre.

Toutefois, ne connaissant pas la « vérité », nous ne pouvons pas être aussi « directifs ».  Il est impossible d’être aussi affirmatif, concis. Rien que le mode des verbes pose problème : on devrait employer le conditionnel et non l’indicatif : mais quel lourdeur de style ! En pratique, le compte-rendu de nos recherches est nécessairement lourd et fastidieux. Ces compte-rendu sont de 3 sortes : les explorations (qui semblent) infructueuses, les pistes ou variantes « qui tiennent la route », et les « quasi solution » (les plus rares).

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 15:52

La crainte du réchauffement climatique devrait s’estomper au fil du temps lorsqu’il apparaîtra nettement que rien de tel ne se produit.

 

Toutefois, ce qui s’est passé à cette occasion est très inquiétant.

En effet, on a vu à l’œuvre les « marchands de peur ». C’est un commerce florissant.

 

En effet, si le réchauffement climatique n’est pas un danger, il existe dans « le monde » plein de sortes de dangers. On peut par exemple citer les dangers « météorologiques » (ouragan, tornade, orage, inondations, sécheresse, canicules,, froids intenses). Il y en toujours eu : il est certain qu’il y en aura encore. Les marchands de peur ont alors beau de les « prédire ».

Or il s’est passé ceci : c’est que l’on a commencer à affirmer une lien de « cause à effet » entre un comportement X (ici le fait d’émettre des gaz à effet de serre) et ces catastrophes. Il sera à jamais impossible de prouver qu’il n’y a pas de lien. Il y a donc un doute. Le doute bénéficie à la victime.

 

On voit donc le danger : celui de l’entrée dans un monde complètement irrationnel sur le plan juridique.

 

Ceci ne semble pas de la spéculation. J’ai lu par exemple que des associations africaines se coalisent pour demander des indemnisations du fait des « changements climatiques ».

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 15:49

Voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.

 

Derrière cette expression, on voit bien que la « motivation » de celui qui voit compte beaucoup.

Si l’on s’en tient à une recherche d’objectivité, l’important est de savoir que le taux de remplissage du verre est de 50%.

 

Si l’on veut progresser, il faut donc préciser 2 choses.

-          La notion de remplissage et l’indicateur associé (le taux de remplissage)

-          La mesure de ce taux de remplissage.

 

Cela va peut être de soi sur le taux de remplissage, mais c’est loin d’être le cas sur des sujets courants.

 

Pour aller plus loin, il importe aussi d’avoir des repères : l’évolution de ce taux de remplissage au fil du temps ou la valeur du taux de remplissage des autres verres.

Il faut partage le même concept et la même signification de la mesure.

La précision de cette mesure entre en ligne de compte.

 

En définitive, on quitte la caricature « le verre est vide » ou « le verre est plein » pour rentrer dans la nuance : le taux de remplissage est passé de 0,49 à 0,51. C’est moins passionnant mais cela informe mieux.

 

Malheureusement, je constate que ce soucis d’informer, cette recherche de « progrès » sont peu mis en avant. On préfère « forcer  le trait », simplifier, caricaturer : répandre l’ignorance et rester ignorant.

 

 

 

PS : l’ingénieur, lui, voit le verre 2 fois trop grand ;)

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 15:46

Je reviens sur la question des tests « logiques » (et pas psychologiques).

 

Si je donne la série 1 , 2 , 3 , X

Quel X  proposez –vous ?

 

Dans la première partie de http://drgoulu.wordpress.com/2008/08/23/suites-courbes-et-theories/

Il est dit qu’il existe pas moins de 347 suites possibles (rien que pour 1,2,3,5,8), c'est-à-dire presque autant de réponse « logique » (il est possible que des suites différentes donnent la même réponse). Remarque, il y a sans doute encore plus de suites rien que pou 1,2,3.

 

Bref, la réponse « normale » « 4 » n’est pas tant une preuve d’esprit logique que de conformité au « savoir commun ».

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 14:59

Il apparaît que l’on doive jouer un « rôle » dans la société. Je ne veux pas dire par là avoir un métier, gagner de l’argent, être utile. C’est le coté « acteur » qui me préoccupe ici.

 

Il importe en effet de rentrer dans le moule de la société en endossant un rôle. Ce rôle peut être construit à l’aide des nombreux stéréotype produit dans un cadre culturel donné. On sera le « tête en l’air », « celui qui a de l’humour », « l’amateur de femmes » « et de bières »,…

Cela servira aux autre à nous « placer » dans le cadre mental « des autres ».

Il est aussi possible de se construire un rôle « unique » que l’on s’invente. La première difficulté et justement de l’inventer, la seconde de bien « présenter » le rôle. Les autres sont relativement tolérant à ce sujet. On sera alors « un original ».

Il est enfin possible de jouer de schizophrénie en jouant plusieurs rôles selon les situations. Il importe alors que les « spectateurs » ne soient pas les mêmes sinon ils risquent d’être perturbés.

 

Or, c’est justement cette question de perturbation des « spectateurs » qui importe. Il faut être bien naïf pour s’en moquer. Car ces spectateurs, ce sont tous les autres, ceux à qui on a « affaire » : nos clients, nos commerçants, nos amis, notre famille, les « autorités », les employeurs,… Perturber ces gens là, c’est aller d’ennuis en ennuis. Car on peut être « original » mais on doit être « lisible ». Sinon, on est suspect, dangereux, à isoler.

 

En définitive, ces acteurs ne demandent pas tant de l’action que du paraître. Ils ne demandent pas que l’on soit un bon « quelquechose » mais qu’on le paraisse. Le « quelquechose », c’est être professionnel, élève, client, vendeur, amant, fils, contribuable, roi, président,  

 

Il serait faux de croire que cette « société du paraître » soit une production de la télévision ou du monde moderne. C’est sans doute aussi vieux que la société humaine. J’imagine que c’est intrinsèque à ces sociétés : bref inhérent à la nature humaine. Peut être que l’équivalent existe chez les singes.

 

Finalement, être bon acteur est une clé de réussite. Cela implique deux étapes : définir son rôle et le jouer correctement.

Bien sûr notre histoire (génétique et culturel) contraint la gamme des rôles qui nous sont accessibles. Mais il est erroné de penser que nous sommes déterminer à jouer un rôle prédestiné qui « viendrait tout seul ».

Si l’on ne joue pas jeu, c’est à dire si l’on ne se fixe pas un rôle alors on retrouve la fameuse « illisibilité ».

 

Est-ce là l’étonnante popularité des acteurs : « star » alors qu’ils font peu de chose ?

Je remarque aussi qu’en dehors du monde des acteurs, les personnalités publiques qui percent sont justement celle qui « force le trait », qui ont une apparence, une gueule : des « icônes ».

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 14:41

On peut définir 2 attitudes « extrêmes » des « êtres humains » vis-à-vis des ressources.

 

La première est économe, respectueuse, un tantinet radine, malthusienne, rigoureuse, austère. Cela consiste à prendre « juste le nécessaire » de la ressource et de laisser le reste aux autres. Cela s’accompagne d’une consommation « propre », d’un rangement des déchets, des ustensiles et des ressource non utilisées. En corolaire, la consommation de luxe est inexistante.

 

La seconde est celle de « l’enfant gâté », boulimique, égoïste, hédoniste, frivole, gargantuesque, bon vivant, généreuse. Cela revient à prendre tout les ressources disponibles (à portée), à les utiliser et éventuellement les donner autour de soi, ne pas se soucier de ranger quoi que ce soit.

 

Les ressources que l’on peut prendre en compte sont de tout type : matériel (nourriture, énergie, eau, air, espace physique, médicaments, temps,...), culturel (bruit, musique, livre, film, espace disque, bande passante,…), financières (dons, réductions, remboursements, subventions,…)  

 

Les modèles d’attitude que j’ai cité sont extrêmes. Personne ne correspond réellement à ce modèle pour tous les types de ressource.

Mais ce modèle fonctionne bien au « cas par cas ». J’ai de nombreux exemples de pratiques ce personnes de mon entourage.

Je constate que dans notre monde, c’est la tendance vers la seconde attitude qui prévaut. Malgré le discours ambiant (et hypocrite) du « développement durable ».

 

Malgré les apparences, il ne faudrait pas croire que l’attitude 1 est « tout bon » et la 2 « tout faux ». Les 2 ont des avantages et des inconvénients tant pour la personne en question que pour les autres.

 

Il me vient à l’esprit que le « nouvel » espace de ressource c’est internet. C’est un lieu « à coloniser ». Chacun déploie ses pratiques et y laisse ses déchets.

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 14:38

Avec l’omniprésence de l’informatique, nous sommes de plus en plus confronté à la divergence entre le contenu de l’information enregistrée et la « réalité» de ce à quoi se rapporte l’enregistrement.

C’était déjà vrai « avant l’informatique », notamment dans le monde bureaucratique. Mais l’informatique amplifie le problème et surtout le sort de son cadre « administration d’état ».

 

Un peu partout (collectivités, administrations, entreprises, organisations, écoles, associations), il y a maintenant des traces, des référentiels, des données se rapportant à « nous » (notre statut, nos actions, nos droits, nos dettes, notre présence, …). Nous n’en avons qu’une vision très partielle. En tout cas, nous n’en avons absolument pas le contrôle (malgré la loi « informatique et liberté » et le « droit de rectification »).

D’après ce que je connais des actions humaines, des organisations et des systèmes d’information, le taux d’erreur dans ces données est significatif (estimation à 10/15 %).

 

Il s’ensuit 2 cas.

Le premier est celui où « tout reste » à notre insu. Il y a donc de l’information erronée nous concernant qui existe quelque part. Cela ressemble à du « ragot ».

Le second est celui où nous sommes confronté à l’information fausse. « vous avez été pris en excès de vitesse tel jour à telle endroit ». En général c’est à vous de prouver l’erreur. Quand bien même le « droit est pour vous », la « chose » qui détient l’information fera bien des difficultés pour rectifier. Enfin, c’est surtout l’attitude de la « chose » qui est monstrueuse : vous êtes estimés « en faute » et ne recevez pas de bienveillance.

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 14:35

On peut commencer par admettre l’existence de la notion d’une activité cérébrale.

Alors, de façon sommaire, on définit la « pensée » comme « l’unité » de l’activité cérébrale consciente. Le caractère « conscient » est loin d’être anecdotique. Il implique que le « cerveau » qui a cette pensée est conscient de cette pensée. Cela restreint la « pensée » à un petit nombre d’entité : selon ce que l’on sait, il n’y a que des êtres vivants qui en sont capables et un petit nombre d’espèces animales parmi ces êtres vivants.

 

Ensuite on suppose un message (M). Par simplification, on peut considérer ce message comme écrit. On supposera aussi que ce message est « intelligible » (écrit de manière lisible et avec une syntaxe à peu près correcte). On pourra au besoin considérer que (M) inclut tout son « contexte ».

 

Le « signifiant » se situe à la rencontre de ce message et de la pensée.

 

Il me semble important de signaler d’emblée la distinction entre le « Signifiant » (S) du message et le signifiant (s) de la « lecture du message ».

 

Le premier, le «Signifiant » se raccroche au message M. Il est « absolu ». Si un message veut dire quelque chose, alors il y a au moins un (S) rattaché à (M). La polysémie, l’ambiguïté font qu’il peut exister plusieurs (S) pour un (M). Comme il y a plusieurs manières de dire les choses, comme il y a des synonymes et des langues différentes, il existe à coup sûr plusieurs (M) pour un même (S). Une question ouverte est de savoir s’il est toujours possible de « dire les choses » : c’est à dire est-ce qu’il existe toujours au moins un (M) pour un (S). Je suis loin de le croire.

 

Le « signifiant » (s) correspond à l’interprétation de (M) par un intellect donné. (S) était « universel », (s) est particulier. Le « pari » du langage est que les (s) des différents intellects sont « quasiment identiques ». Examinons ce « quasiment ».

En premier lieu, tout comme (S), il y a plusieurs (s) possibles du fait de la polysémie. On va ne considérer qu’un seul « sens ».

En deuxième lieu, il existe toujours des personnalités « étranges » qui vont interpréter de façon erratique. Il s’agit d’exceptions. Elles sont nombreuses mais représentent autant de « singularités différentes ». On va les négliger.

En troisième lieu, deux interprétations pourront différer dans la nuance. C'est-à-dire qu’il existe un « flou » autour de (s). On voit comment « nait » (S) : il s’agit de « l’enveloppe » des (s) (non exotiques).

Je reviens sur le terme « pari ». En effet, le langage serait inopérant si les choses communiquées avaient un sens nettement différent selon les lecteurs.

 

Enfin, on peut s’interroger sur les liens entre pensée (P) et « signifiant » (s).

Selon les définitions faites, tout signifiant est une pensée (et tout signifiant et signifiant d’un message).

Est-ce que toute pensée est un « signifiant » d’un message potentiel (c’est à dire qui pourrait être écrit) ? C’est là une contrainte moins forte que l’existence d’un (M) pour un (S). La question n’est plus « est-ce que l’on peut dire les choses » ? Mais « peut on toujours exprimer ce que l’on pense » ?

L’une des différences est que les choses (S) sont externes à nous et que l’on peut par exemple ne pas avoir les mots ou les concepts pour les traiter.  Alors qu’une pensée nous « appartient ». Qui plus est nous leur avons imposé d’être « consciente ». Ceci équivaut presque à leur capacité à être exprimées.

 

Avec ce modèle, on a :

-          Les intellects I ?

-          Les pensées  P dont les interprétations ou signifiants (s) : ils sont particuliers à I

-          Les messages (M)

-          Les Signifiants (S). Certains (les S « exprimables ») sont les enveloppes des (s) pour « tout » I.

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 15:26

En premier lieu, on admet le monde physique, avec ses lois. Dans ce monde physique, il y a les être humains. Ces être forme la « société humaine ». On ne peut nier que les êtres humains « causent ». Cette société humaine comporte un vaste ensemble de communications entre humains (par des moyens naturels ou artificiels). C’est cet ensemble qui forme le concept d’ « anthroposphère ».

 

Les êtres humains et leurs communications relèvent du monde physique. Mais on peut définir l’antroposphère comme la partie « non physique » de cette « communication »  (tant dans le fond que dans la forme). C’est une création humaine qui sort des lois de la physique.

 

D’autre part, cela n’est pas sans effet sur le monde physique. Cette communication entre être humain a des effets sur les êtres humains. Et ceux-ci font partie intégrante du monde physique. Ainsi par exemple, si les gens se disent qu’il y a de l’or à un endroit donné, il est fort probable que sous peu il y aura des beaucoup de trous à cet endroit !

Ainsi des gens ont dit qu’il y avait des armes de destruction massive en Irak et des dizaines de milliers de personnes en sont morts.

 

L’anthroposphère apparaît comme une autre « force » physique. Etant donné le pouvoir acquis par l’Humanité, elle n’est plus négligeable au niveau « local » (la surface terrestre).

En fait ce n’est pas une nouvelle « force » car elle agit par les forces existantes, c’est une nouvelle « cause explicative ». Par exemple « pourquoi tel immeuble est détruit ? » => parce qu’il a reçu une bombe (cause physique) => parce que 2 pays se sont faits la guerre (cause qui relève de l’anthroposphère).

Il importe de souligner que l’anthroposphère a ses propres lois de causalité. Elles ne relèvent pas des mêmes contraintes que le monde physique. Ainsi peut importe la réalité ou non d’une situation, ce qui importe dans l’anthroposphère c’est que des gens (en nombre plus ou moins important) y croient. Peu importe que Dieu existe ou pas, si j’affiche mon athéisme au sein d’un groupe de fondamentaliste, je risque ma peau (dans le vrai monde).

 

Le progrès technique a apporté (au moins) 2 changements. Le premier c’est qu’il a relégué au second plan la « contrainte du réel ». Il est physiquement possible (et facile) par les moyens techniques de faire des choses inouïes. Ce qui était une contrainte incontournable dans la passé devient une caractéristique mineure (cela joue sur le coût). Le second changement c’est que les choses à découvrir relèvent de moins en moins de la vie de tous les jours. On sait pourquoi le soleil se lève à l’est, pourquoi les pommes tombent, pourquoi il pleut. La plupart des gens se contrefichent de savoir pourquoi les quarks changent de couleur !

Ces deux changements font que la confrontation au réel a moins d’impact que dans le passé. Elle devient presque facultative. C’est loin d’être anodin pour l’anthroposphère. En s’affranchissant (partiellement) des contraintes du « réel », elle peut fonctionner uniquement sur ses propres lois. Enfin quand je dis « lois », il s’agit plutôt de « caprices ». Dans l’anthroposphère, le critère essentiel c’est le pouvoir (au sens large) sur les autres. Ce pouvoir peut être contraignant mais il provient surtout de « l’ascendant » (du charisme). C’est l’avènement de l’apparence, du simulé, de la séduction.

 

Cela ne fait qu’esquisser ce concept. Je le trouve prometteur.

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 15:20

Supposons que l’on veuille un débat « scientifique » raisonnable (et non un débat genre « jeu du cirque »).

Cela signifie que l’on suppose une réelle recherche de la vérité sur un sujet donné. Ce débat doit alors être basé sur des raisonnements logiques, des « lois éprouvés » et des faits (des données,, si possible quantifiés). Cela exclut par exemple les critères « d’autorité » ou « du plus grand nombre ». Examinons un à un les items évoqués.

 

Convenir de la justesse d’un raisonnement logique est théoriquement possible. En pratique c’est long et fastidieux. Pour prouver la valeur du raisonnement, il faut décomposer les étapes et mettre à jour toutes les hypothèses. Dommage que ce ne soit pas fait plus souvent car c’est justement l’identification de ces hypothèses qui est la source du progrès intellectuel.

 

Le classement en « loi éprouvé » ne va pas de soi. En pratique on risque un échange sans issue. On peut désarmorcer le problème en classant la « loi » en « hypothèse plausible ». Le catalogage des « lois scientifiques » et leur niveau de « vérité » serait une entreprise d’intérêt commun.

 

Le dernier point c’est la collection de données. Il est clair que cela dépend des moyens de chaque « camp ». Il y a une profonde inégalité entre les débatteurs ici. Non pas que les fait ou les données puissent être faussées (on supposera une honnêteté en la matière) mais dans la sélection du champ de collection. Il y a mille manière de biaiser la « vision de la réalité ». Pourquoi payer pour mesurer ce que je ne veux pas voir ?

 

J’ai posé le problème sur le plan d’un débat « scientifique » dans toute sa noblesse. C’est assez théorique. En pratique, les débats sont pollués par bien d’autres considérations.

 

Bref il semble présomptueux d’espérer retirer un peu de vérité d’un « débat ».

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