Ma connaissance de l’Histoire m’amène a postulé une « loi ». A savoir que les « faits civilisateurs » qui survivent sont ceux qui sont portés par une démographie supérieure. On peut le dire autrement : « la loi du nombre ».
Par exemple, les « parfaits » cathares étaient voués à péricliter du fait même de leur doctrine d’abstinence.
J’ai employé l’expression « fait civilisateur » qui est assez vague. Cela mériterait un approfondissement. On y trouve les religions ou « partie de religion », les peuples ou ethnies, les doctrines,… Cela est proche de la notion de même : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me.
Il est évident que les forces natalistes sont donc plus propices à survivre que les autres. Ceci est vrai même si la transmission n’est pas génétique (les mèmes par exemple). Car le fait d’avoir un groupe qui partage ce « fait » qui croit numériquement aura tendance à mieux assurer la transmission du même. A l’inverse une doctrine de « non reproduction » a peu de chance de perduré.
Prenons par exemple le « modèle de la famille ». C'est-à-dire le fait de trouver normal qu’un individu trouve un conjoint et ait des enfants. Voilà un « même ». En pratique, la proportion d’individu qui n’entre pas dans ce cadre est très significative (ils n’ont pas de conjoint, on l’équivalent de plusieurs conjoints, n’ont pas d’enfant,…). C’est loin d’être exceptionnel et ce n’est pas « monstrueux ». Mais il est évident que le fait que la majorité des naissances correspondent (ou correspondaient) à ce même le renforçait.
On peut le voir autrement. Nous tous, sommes les descendants de gens qui ont eu des enfants. C’est bête à dire mais c’est un « biais ». Tous les humains vivants auparavant et dont la descendance a été « stoppée » ne sont plus « représentés » actuellement. On peut le voir du point de vue génétique, mais ce n’est pas qui me préoccupe. C’est surtout les mèmes dont ils étaient porteurs qui sont potentiellement en danger.
J’en viens à un thème que je ne ferais qu’aborder : celui de la religion. Il doit vous semblé clair que je suis plutôt a-religieux (agnostique plutôt qu’athée). Plus que cela, je souhaiterais que la population humaine aille majoritaire vers cette situation « a-religieuse » (qu’il faudrait que je décrive plus précisément). Je constate que ce n’est pas gagné. Le religions voire les superstitions ont pignon sur rue et prospèrent. Il faut aussi constater que la grande majorité des religions sont natalistes. Plus que cela, elles sont prosélytes et formatent les individus.
A contrario, le pôle « a-religieux » est mal placé :
- Il est fragmenté (athée, agnostique, insousciant, positivistes,…)
- Il a tendance au pessimisme et à la non natalité.
- Il produit peu d’œuvre « majestueuse » qui en impose.
- Il n’a pas de clergé, pas de rite, pas d’organisation.
- Il ne fait pas preuve de prosélytisme.
En gros, ce pôle ne survit que grâce au scepticisme et au bon sens de base de l’être humain.