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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 14:39

Etant gamin, le temps semble long. Un cours d’une heure semble interminable, les vacances prochaines (dans quelques semaines) semblent inaccessibles, l’année suivante est une autre vie. Il s’ensuit aussi que ce qui s’est passé auparavant relève de l’ère des dinosaures. La seconde guerre mondiale ? Une autre époque. Les guerres de religion ? Ils étaient à peine humain. 

 

Et puis le temps passe et vient « le privilège de l’âge ». Avec le temps prend de la profondeur. La perception de la durée gagne en nuance.

A 40 ans, on « sent » ce que signifie « durer 10 ans ». On l’a déjà expérimenté. Par exemple 10 ans d’étude, 10 ans de travail, 10 ans de remboursement d’emprunt… On se dit que la durée séparant la seconde guerre mondiale de notre naissance est inférieure à notre durée de vie. Les croisés et autres moyen âgeux ne sont séparés de nous que par quelques générations.

Et il reste encore un peu de temps pour s’épancher dans son blog.

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 14:38

Pour une fois, cet article relève plutôt du témoignage.

 

Le nombre d’article de presse, de commentaires, de discours qui font l’éloge de l’innovation est impressionnant. Les thèmes ressassés sont du style : « Il ne faut pas se laisser distancer par les chinois », « la recherche, l’innovation c’est la clé du futur » …

 

Quand je regarde la pratique en entreprise, tout cela me semble être des foutaises.

 

En pratique, en France et actuellement, ce qui compte c’est l’esprit conservateur. L’imagination, les idées nouvelles ne sont pas souhaitées. Il faut « être dans le moule » (au moins en apparence). C’est le règne du politiquement correct (y compris lorsqu’il s’agit de dire les fameux discours sur l’importance de l’innovation).

 

D’accord, il y a une exception, c’est dans l’inventivité commerciale et du marketing. Tout idée permettant de fourguer plus de camelote est bonne à prendre.

 

 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 14:24

Je prend des cours de danse. Je m’intéresse au rythme. Est-ce qu’il y a des différences entre le « rythme dansé » et le « rythme joué » ?

 

Ainsi pour le rock, la danse fait « 1, 2 , 3 et 4, 5 et 6 ». Il y a 8 « transferts de pas » et  6 « temps ». Mais le rock joué serait à 4 temps. J’imagine que 3 et 4 forment un de ces temps (des triolets donc). Mais j’hésite.

 

Ce qui est en jeu, c’est de « danser en musique ».

 

Malgré mes recherches sur internet, je n’ai trouvé aucun explication sur cela.

 

Plus généralement, à part des sites pour des cours de danse, il n’y a aucun explication technique sur les danses. Quelle lacune !

 

Remarque pour les chercheur de la chouette d’or. J’ai caressé l’idée que 780 pouvait se décoder par la danse (après tout, 4/7/4/7 est un rythme et il est question de pied).

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 14:37

Le site http://users.skynet.be/fralica/refer/theorie/annex/argument/cargum.htm liste les formes du raisonnement, les erreurs de raisonnement, les types d’argument.

Je vais commenter les formes du raisonnement. En fait, je dirais plutôt, les « formes de manipulation ».

Le site propose pour chacune des formes de raisonnement des pistes pour les construire (et les réfuter). Les 4 premières sont indiquées comme des structures logiques , les 5 autres comme des structure rhétoriques.

 

Raisonnement causal : « tout fait à une cause et produit des effets ».

Cela est tout à fait discutable. Pire, ce n’est pas par ce qu’un fait à une cause, que c’est cette cause là (pris au hasard ou choisie par intérêt) qu’elle est la bonne.

 

Déduction = syllogisme :  « A=>B, or A donc B »

C’est la seule véritable logique. En pratique, c’est inapplicable.

 

Raisonnement dialectique : thèse / antithèse => Synthèse neuve, « une pensée en mouvement ».

C’est donc un produit de l’imaginaire. A supposer que ni la thèse ni l’antithèse ne soient valable, la synthèse proposée n’est qu’une parmi d’autres. Ce qui comptera, ce sera l’élégance.

 

Induction : une exemple => une loi générale.

Il faut une myriade d’exemple pour laisser penser que la loi est valable. C’est plus de l’illustration.

 

Question rhétorique * : Cela fait appel à l’émotion.

On est loin de la notion de vérité. !

 

Prétérition * : dire en prétendant le contraire

C’est plutôt de l’humour.

 

Insinuation * : accusation dont l’énoncé reste partiel.

C’est de la malhonnêteté intellectuelle.

 

Procès d’intention * : accusation portant non sur des faits mais sur les attentions

Encore de la malhonnêteté intellectuelle.

 

Argumentation indirecte * : faire passe les propositions en soustrayant l’argumentation.

Toujours de la malhonnêteté intellectuelle.

 

 

Hormis le syllogisme (et dans une très large moindre mesure l’induction), il ne s’agit pas là de raisonnement mais de  technique de manipulation. Ce ne sont pas des outils de recherche de vérité mais des outils « de vente ».

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 14:35

Dans l’optique des sites http://users.skynet.be/fralica/refer/theorie/ressort.htm et http://charlatans.info/logique.shtml, il y a quelque chose qui me « titille ». Alors j’ai gratté.

 

Ces 2 sites passent sous silence un point qui me semble important. C’est la différence entre la « Vérité » et le «l’Enrôlement ».

 

En effet, les 2 sites se réfèrent à l’argumentation, à la logique d’un « discours ».

Il me semble important de discerner avant tout « l’intention » de ce discours.

 

S’il s’agit de mettre à jour une « Vérité », alors le discours est « universel », il s’adresse à personne et à tout le monde (y compris le rédacteur). Les règles logiques s’appliquent pleinement.

Ce genre de situation est rare, exceptionnel. En général, un discours est produit par une entité A qui cherche à convaincre une entité B d’une « assertion X ». La « Vérité » de X importe peu. 

Pour convaincre, tous les moyens sont bons. La logique est un moyen parmi d’autre. L’apparence de logique peu aussi faire l’affaire.

Il serait fallacieux d’imaginer que B soit « neutre » ou « naîf ».  Concernant « X », B a aussi un « position d’intérêt ». B va trouver dans le discours des éléments « pour ou contre X » en fonction de cette intérêt. Ces éléments (les « pour »), seront par exemple, des avantages à titre du « choix X », des arguments pour faire passe « X » auprès de « C », la possibilité d’une alliance avec A (si B accepte X alors A accepte Y qui intéresse B), …

La rigueur logique du discours est assez secondaire. 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 14:32

Toujours inspiré par le site http://charlatans.info/logique.shtml, posons le problème de « l’existence des extra terrestres ».

 

C’est le genre de phrase à géométrie variable (donc insignifiante).

 

Ainsi, si le questionnement est l’existence d’une vie extraterrestre quelque part de l’univers dans notre « temps » (on remonte dans le « passé » en s’éloignant). Le concept de vie se base sur le critère de reproduction ressemblante (et autres) et pas nécessairement sur le carbone, l’ADN et les acides aminés.

Alors, mon opinion est que cela est probable.  Par contre, je ne connais pas le niveau de probabilité. De plus, la vérification est hors de portée actuellement. Enfin, les recherches théoriques sur le concept de vie doit encore progresser.

 

Par contre, si le questionnement est l’existence d’extraterrestre qui visitent notre Terre actuellement à bord d’OVNI. Ces visites étant supposées fréquentes et secrètes.

Alors mon opinion est largement négative. Cela se produisant « ici et maintenant », il devrait y avoir des traces. Le phénomène étant sensé être massif, ces traces devraient permettre d’en tirer des preuves (et pas des photos toujours floutées).  En effet, un processus comme celui-ci finit par « être repéré ». Il s’agirait ainsi d’avoir des éléments sur ces extra terrestres et leurs machines (taille, composition, conditions biologiques,  niveau technologie, système de communication,…). Ces extra terrestres partageant le « même monde » que nous, leurs « lois physiques » ne sont pas différentes. Or, nous n’avons rien de tout cela.



PS : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article967

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 17:17

Un fait de mon service militaire (et oui je fais partie de cette génération qui a eu l’extraordinaire chance de pouvoir être utile à son pays ;) m’a frappé : c’était le tir au fusil (MAS puis FAMAS). Je suis quelqu’un de (presque) normal, en aucun cas un tireur d’élite. Pourtant en étant bien positionné, à 200 m je logeais à coup sûr une balle dans une cible fixe de la taille d’une tête. Pourtant, 200 m c’est loin !

Je considérais alors qu’il y avait 2 solutions : ne pas exposer sa tête ou bien bouger en permanence.

 

En effet, sur un cible mobile, l’efficacité de la visée chute. Toutefois, si le « mobile » (du crime) est en mouvement linéaire uniforme, il est possible de viser juste. Surtout avec un rafale de 3 balles.

 

Bref, hormis le fait de se planquer, la véritable solution c’est de bouger de façon erratique. Et c’est là que viens l’image du vol de la mouche.

 

J’ai passé suffisamment en salle de classe ou en réunion à en observer pour pouvoir affirmer avec force que le vol de la mouche est essentiellement erratique et qu’il est la plus simple illustration du mouvement brownien. En effet, impossible de prévoir quand elle va bifurqué et dans quelle direction.

Pour tout ce qui du « tir » (y compris avec un missile à tête chercheuse) se genre de déplacement offre un avantage indéniable. Sans offrir une garantie à 100%, il est certain que la probabilité d’être atteint chute.

 

A noter que la mouche diffère d’autres insectes comme la guêpe. J’ai entendu dire, sans pouvoir le vérifier, le phénomène suivant. Si vous enfermez un insecte volant dans un verre retourné, que vous secouez le verre (pour désorienter) et qu’ensuite vous laissez une petite ouverture à la base du verre, il y a 2 cas. Dans le cas de la guêpe, comme elle est « intelligente », elle va chercher à aller vers la lumière donc vers le haut. Résultat : elle reste prisonnière. La mouche, elle, suivant son programme anarchiste finit par trouver par hasard l’ouverture et à s’échapper.

 

Une chose me tracasse. A ma connaissance, dans « l’univers de la mouche », il n’y a pas de prédateur qui « tire ». L’avantage évolutionniste de son vol n’opère donc pas. Par contre, il y a un prédateur certifié : l’araignée. Son vol brownien est de type fractal : il augmente le volume d’espace parcouru et donc augmente la probabilité de tomber dans la toile. Un trajet « en ligne droite » réduit ce risque. Dans le livre « les fourmis » de F Weber, il décrit un cerf volant qui fonce à travers la toile et la déchire : la mouche n’a pas cette inertie (ni masse ni vélocité transversale suffisante). Bref, cela est un mystère de plus de l’évolution ;).

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 16:14

Nombre de joueur : (1=entrainement, 2, ou plus) .

Les joueurs peuvent être organisés par équipe ou bien jouer de façon individuelle. Dans ce dernier cas soit ils jouent à tour de rôle (déconseillé) soit ils jouent en parallèle. S’ils jouent en parallèle, soit chacun joue de façon silencieuse et indique quand il a trouvé (il expose alors sa solution) soit c’est une œuvre collective et chacun construit le chemin.

 

Matériel : papier, crayon (dictionnaire).

 

But du jeu : passer d’un mot en un autre par un « chemin ».

 

Déroulement du jeu.

Un joueur choisit (de préférence par une  méthode au hasard) 2 mots (par exemple camion et voiture).

Les chercheurs (selon l’organisation retenu du fait du nombre de joueur) doivent trouver un chemin pour passer d’un mot à l’autre. LE chemin doit être le plus « court possible ».

Un chemin est construit comme suit : la première syllabe du mot suivant doit être égale à la dernière syllabe du mot précédent. On prendra une égalité phonétique de la syllabe. Normalement il faut un égalité réelle (rime riche) et ne pas se contenter d’une égalité de type « rime pauvre ». On peut l’admettre mais alors cela vaut « moins de points ».

Tout les mots valides (français) sont acceptés. Cela inclut les verbes conjugués et les noms propres. La règle de base exclut les expressions mais on pourra convenir de les inclure.

 

Exemple :

Camion – ionique (rime pauvre car pas le « m ») – nickel – quelconque – conquête – quêteur – heuristique (rime pauvre) – tiqua – Abscons (rime pauvre) - Convoi (le s final d’abscons n’est pas prononcé) – Voiture.

 

Décompte des points.

Jeux par équipe :

On compte l’ensemble des mots de la chaîne (au moins 3). On compte les liens pauvres. On fait la somme. Dans le cas, où l’équipe n’est pas parvenu en un temps raisonnable à trouver un chemin, on compte un malus de 40 points. Au bout de nombre égale d’essai (par exemple 10 chacun), c’est l’équipe qui a le moins de points qui a gagné. On peut aussi s’arrêter lorsqu’une équipe a atteint une seuil (200).

Jeu en individuel : 1 seul chemin.

On vérifie que le chemin est valide. On compte le nombre de point du chemin selon la méthode précédente.

Jeu en individuel : plusieurs chemins.

Au bout de x minutes, ceux qui ont trouvé exposent leur solution. C’est celui qui a le chemin le  plus court qui gagné (il reçoit 1 point).

Jeu en individuel : construction collective.

Normalement on ne compte pas de point. On peut convenir que celui qui apporte un mot de la chaine du chemin reçoit un point. Celui qui boucle le chemin reçoit un bonus de 5 points.

Il est préférable que quelqu’un tienne le crayon dans ce jeu.

 

Remarque : C’est un jeu qui dérive du « cadavre exquis ». C’est en gros le jeu du « marboudeficelle ».

 

Variante 1 : plutôt que de chercher des chemins courts, on pourra plutôt s’intéresser à des mots rares. (le problème c’est qu’il n’existe pas de critère pour dire qu’un mot est rare).

Variante 2 : S’imposer des mots de plus de 3 syllabes.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 16:13

Nombre de joueur : (1=entrainement, 2, 3 ou plus < 7).

 

Matériel : papier quadrillé, crayons (règle).

 

Préparation : dessiner une piste en traçant ses bords sur une feuille de papier quadrille. La piste peut boucler ou non. Si elle boucle, elle permet de faire des épreuves comportant plusieurs tours de piste (déterminer le nombre à l’avance). La piste doit être assez large (au moins 4 carreaux, 8 est préférable). La largeur doit être adaptée au nombre de joueur. La piste doit être la plus régulière possible (largeur constante). Eviter tout ambiguïté entre le « en piste » ou le « hors piste ». Dans le doute, un point limite est considéré comme « en piste ».

 

But du jeu : arriver le premier.

 

Déroulement du jeu. Chaque joueur joue à tour de rôle selon un ordre déterminé initialement.

 

Action du joueur. Le joueur déplace sa position. La position est toujours située à une intersection du quadrillage. Pour se déplacer on tient compte du déplacement précédent en répétant la même translation jusqu’à une position cible X. A partir de cette position X (l’inertie), le joueur peut choisir n’importe laquelle des 9 intersections immédiatement limitrophe (vitesse constante, accélération, freinage, virage). Au tout début, la vitesse est nulle et la position X est le point de départ lui-même (sur la ligne de départ).

 

Sortie de route : seule compte la position en fin de tour. Si la trajectoire directe sort de la piste, c’est encore correct. Par contre, si la position d’arrivée est hors piste, le joueur est pénalisé : il doit rentrer en piste derrière l’endroit ou il est sorti.

 

Position interdite. Il n’y a pas de carambolage aussi, 2 joueurs ne peuvent pas occuper la même position en même temps. Par contre, la trajectoire peut passer par dessus un position occupée.

 

Pour la lisibilité, on peut effacer les positions au fur et à mesure de l’avancement. Cela permet de faire plusieurs tours.

 

Variantes :

-          Jouer avec un quadrillage hexagonale.

-          Tenir compte de la trajectoire directe tracée par une règle (sortie de route, position interdite).

-          Autoriser des forts freinages (augmenter les positions autorisées dans le sens du freinage).

-          Introduire la notion de perte de contrôle lors d’un freinage trop fort : 1 chance sur 4. Dans ce cas, l’inertie est complète au tour suivant.

-          Départ avec élan.

-          Pistes avec pont, raccourcis étroits, pièges, bonus…

 

Inventé en 1980

 

Remarque : ce jeu simule simplement une course moto (plutôt qu’auto car les « mobiles se doublent sans cesse) avec la notion d’inertie et d’accélération (au sens physique) par rapport à cette inertie.

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 16:09

Parmi les extravagances cités comme conséquence du réchauffement climatique, il y a la fonte des glaces du Groenland et de l’Antarctique. J’avoue que j’aimerai voir cela. J’aimerai voir « de visu » le sol du continent Antarctique.

 

Bien sûr, le niveau de la mer sera plus haut et il faudra attendre la fin du « rebond isostatique », soit quelques millions d’années.

 

A noter que de toute façon, en étant patient, grâce au mouvement de la plaque antarctique, celle-ci devrait de toute façon finir par se libérer. Une affaire de quelques dizaines de millions d’année.

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