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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 09:53

Pour les quelques femmes médiatiques, le fait d’être une femme est assurément un plus.

Les média ayant une énorme tendance à être « vendeurs », il est clair qu’un beau corps et un visage féminins est assurément un plus. Evidemment, toutes les femmes ne peuvent pas en bénéficier. Cet avantage ne sera peut être pas permanent : il n’y a pas de raison absolu pour glorifier le corps féminin (on peut songer à la période grecque par exemple qui savait apprécier les nus masculins).

 

« Etre une femme » est particulièrement un plus pour un certain nombre de « premières ». Ainsi, telle skippeuse qui fait le tout de monde en solitaire sera le point de mire des média (et donc des sponsors et donc des « sous »), telle promotion de « pompière » fera l’objet d’une documentaire. La situation est toujours la même : elle font quelque chose de presque banal, mais elles sont une femme donc c’est exceptionnel.

Il est clair que cela n’aura qu’un temps. Lorsque l’ensemble des cas de « première » auront été traité, le public sera bien lassé.

 

Un jour peut être, il y aura des dossiers du genre « le dernier juge masculin ».

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 09:51

Il parait que les salaires des femmes sont bien plus bas (20% ?) que celui des hommes pour un même poste. Je me demande comment on estime cela. C’est répété à l’envie. Je suppose donc que c’est exact.

Je viens de lire un livre d’histoire indiquant que c’était déjà le cas au moyen âge (et oui il y avait aussi des femmes rémunérées en ce temps là). Sand doute est-ce assez constant.

 

Voilà donc LE grand argument féministe.

Je souscris effectivement à une équité dans les rémunérations.  Ceci étant dit, il me semble que le problème des rémunérations dépasse largement le cadre homme-femme. On peut poser la question de l’ancienneté : jusqu’à quel point est-il légitime qu’un salarié âgé gagne plus qu’une jeune ? Quid des salaires de misère proposés aux jeunes ? Quid des énormes disparité salariales ? Je rappelle que si la loi de l’offre et la demande s’appliquait aux postes de direction, étant donné le nombre élevé de postulants par rapport au nombre de poste, ces salaires devraient baisser drastiquement. C’est donc que d’autres « arbitraires » interviennent.

 

Pour autant, d’accord pour des égalités de rémunération homme-femme globale.

Mais justement, n’est-ce pas encore une fois de la responsabilité des femmes de ne pas se contenter de « si peu » ? Ce faisant, elles tirent les salaires vers le bas. On remarque que les professions qui se féminisent on tendance à perdre en attractivité.

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:48

Les cas de divorces sont généralement autant d’exemple qui avantages les femmes.

 

On pense évidemment au cas américains de femmes qui volent de maris en maris et accaparent chaque fois la moitié de la fortune de ceux-ci. Les cas français sont moins tranchés.

 

Si la pension alimentaire lié à la garde des enfants n’est pas anormal, la pension compensatoire est sidérante :

« Une fois le divorce prononcé, chacun des ex-époux doit en principe ne compter que sur ses propres revenus pour subvenir à ses besoins. Mais, lorsque la séparation entraîne une disparité de niveau de vie, celui des deux qui subit ce déséquilibre peut obtenir de l'autre une prestation compensatoire indépendamment des torts de chacun. La prestation peut être obtenue dans toutes les procédures, qu'il s'agisse d'un divorce par consentement mutuel ou contentieux (divorce accepté, pour faute ou pour altération définitive du lien conjugal). »

 

Evidemment, c’est en pratique la femme qui bénéficie de ce privilège.

 

Il y a aussi la question du partage des biens. Cela dépend d’un éventuel contrat de mariage. Malgré tout, le modèle étant que le mari perd le surcroit de revenu qu’il a apporté au couple pendant la durée du mariage.

 

Bref, en pratique le mariage est un piège pour les hommes. C’est d’ailleurs pour cela que toute l’éducation des filles consiste à apprendre comment tendre les rets pour les y faire tomber.

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 09:46

Article du monde internet du 17/08/10

 

Premier conseiller économique du président Obama, Larry Summers a formulé ce pronostic : "Lorsque l'économie sera repartie, dans cinq ans, un homme sur six entre 25 et 54 ans ne travaillera pas." Ou plus. Parce que l'Amérique n'aura plus rien à leur offrir ou qu'ils n'auront pas su s'adapter à sa nouvelle expansion.

Comme l'a écrit l'hebdomadaire américain Newsweek : "S'ils ont de la chance, ils auront une épouse qui subviendra à leurs besoins." Car, pour les femmes, tout baignera. La femme ne sera plus l'avenir de l'homme - c'est lui qui sera devenu son passé. Messieurs, accrochez vos ceintures. La dernière découverte américaine est que, sur le plan socioéconomique, vous êtes fichus. Le vainqueur de la terrible crise que traversent les Etats-Unis est une vainqueuse.

L'hebdomadaire précité a récemment fait sa "une" sur ce thème. Le mensuel The Atlantic lui consacre le dossier de son numéro d'été. Signé Hanna Rosin, fondatrice du site Web Double-X, son titre est tout simple : "The end of men", la fin des hommes...

Commençons par quelques données. C'est fastidieux mais très éclairant. On vous met ça en vrac, parce que sur un ring on ne sait jamais d'où viennent les coups.

- Sur les 11 millions d'emplois détruits depuis décembre 2007 en Amérique, 66 % étaient occupés par des hommes. Or ils ne constituent que 54 % de la force de travail. Dans l'économie moderne, l'emploi à risque est beaucoup plus masculin.

- En 1970, les femmes contribuaient pour 6 % au revenu familial américain. Elles en fournissent maintenant 42,2 %. A ce rythme, la bascule aura lieu en 2019.

- Pour la première fois de l'histoire, parmi les 30-44 ans, on compte plus de diplômés femmes qu'hommes.

- Selon une étude de la Columbia Business School portant sur 1 500 sociétés entre 1992 et 2006, celles ayant le plus haut taux d'emploi féminin réussissent mieux. Les entreprises les plus en difficulté sont celles où l'on compte le moins de cadres femmes : construction, métallurgie...

- Sur les quinze catégories susceptibles d'offrir le plus d'emplois dans la décennie à venir, seules deux - les ingénieurs informaticiens et les gardiens d'immeubles et de locaux - sont masculines. Dans les treize autres - infirmiers, aides à domicile, personnels pour enfants en bas âge, etc. - les femmes sont déjà devant.

- Dans les échelons moyens du management, les femmes sont déjà 51,4 %. Elles n'en constituaient en 1980 que 26,1 %.

Elles sont 54 % dans la banque-assurance, 45 % des associés des cabinets d'avocats, un tiers des médecins. Toutes ces proportions croissent rapidement.

- Le nombre d'entreprises créées par des femmes depuis dix ans progresse deux fois plus que la moyenne nationale.

- Sur dix étudiants qui auront obtenu leur licence en 2010, six seront des femmes. Elles constituent aussi 60 % de ceux qui obtiennent un master (seuls les étudiants de nationalité américaine sont pris en compte) ; on en dénombre 50 % en droit et en médecine, et 42 % en MBA.

 

Arrêtons là... Tous les enseignants savent que, jusqu'à la fin du secondaire, les filles sont "meilleures" que les garçons. La barrière suivante va tomber. Dans une société du savoir où la production industrielle se réduit à la portion congrue, exit le macho. Son symbole, le cow-boy de Marlboro n'est plus même assez bon pour la pub, écrit Hanna Rosin. Selon Nancy Koehn, professeure à la célébrissime Harvard Business School : "Nous assistons au début d'un tsunami : les femmes vont s'emparer des lieux de travail dans les quinze prochaines années."

Certes, elles ne constituent toujours que 3 % des PDG. Et, à statut égal, une dirigeante est rémunérée 77 % de ce que gagne un manager. Mais la progression des hauts salaires féminins a été de 43 % supérieure à celle des salaires des hommes en 2009. Et, surtout, dans l'économie postindustrielle, indifférente à la taille et à la force qui faisaient de l'homme le maître de la production capitaliste, "les attributs les plus valorisés sont l'intelligence sociale, la capacité d'ouverture dans la communication et celle de rester concentré - et ce ne sont pas, pour dire le moins, des attributs où les hommes prédominent", analyse M Rosin. Les émoluments suivront, assure-t-elle.

Les stéréotypes du vieux modèle du manager - sens du commandement, self-control, rationalité et goût du risque – sont sortis laminés de la crise. Haute finance, bâtiment ou automobile : dans ces secteurs où il régnait en maître, l'homme est apparu "irrationnel" (pour ne pas dire hystérique...). C'est lui qui a cru que la bulle immobilière durerait mille ans et que la voiture américaine ne changerait jamais. Aujourd'hui, dans les grandes écoles de management, il est très tendance de promouvoir le concept de "leadership sensitif". "On ne dit jamais aux étudiants : "Développez votre côté féminin", mais c'est clairement de cela qu'il s'agit", dit Jamie Ladge, professeur au Northeastern College of Business Administration. Des qualités émergent pour qualifier le "bon manager" : la capacité à "coacher" les autres, à les motiver, à offrir au plus grand nombre les moyens d'exprimer leur créativité : pas à donner des ordres...

Les hommes, dans tout ça ? Ce n'est pas qu'ils soient idiots, mais ils s'avéreraient inaptes à s'adapter. Le mâle serait moins apte à se remettre en cause, à adopter de nouvelles attitudes. "L'économie est devenue moins bien disposée envers les hommes", dit Jacqueline King, du Conseil américain de l'éducation.

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 09:45

L’importante sur mortalité masculine au fil des âges est impressionnante. Elle a peut être pour partie une cause biologique. Si c’est le cas le fait que la société ne traite pas cela est indicative du faible intérêt de la société pour la santé ou le confort de vie masculin.

Il me semble de toute façon que l’écart ne se justifie pas uniquement par des raisons biologiques. Les causes sont sociétales. La société fait peser d’énormes exigences sur les hommes (qui « en crèvent »). Cela part du « tu ne pleureras pas mon fils » à « serres les dents » puis « soit un homme ». En fait rien n’est donné au garçon, il doit tout obtenir par ses efforts en prenant des risques. Il doit travailler dur, ne pas montrer de faiblesse. Il est en compétition permanente et malheur au faible.

 

On fait souvent appel au cliché de la femme qui « reste à la maison ». Mais si c’est le cas, c’est aussi un choix. Par ailleurs, « la maison » est moins risquée et usante que le « dehors » ou il faut « se battre ».

 

Je ne fais qu’esquisser ici ces causes sociétales. Elles intéressent peu de monde. La société va dépenser facilement énormément de ressources pour le moindre bobo féminin, mais elle se moque bien de la misère masculine.

 

Vous allez me dire que les « hommes le veulent bien ». En effet, il y a une propension masculine au conflit, à la recherche du danger. Mais cette propension, loin d’être réfrénée par la société, est au contraire encouragée. Ce sont bien les femmes qui incitent à la compétition des mâles. C’est vrai dans (quasiment) toutes les espèces et l’espèce humaine en générale et la société française en particulier ne s’est pas affranchie de cette règle.

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 09:44

Il m’apparait évident que le système de santé (par ailleurs si couteux) bénéficient avant tout au femmes. En fait au delà du système de santé français actuelle, c’est bien tout le processus civilisationnel qui est féministe (mais c’est une autre histoire).

 

En matière de santé les femmes bénéficient en propre des progrès liés à la maternité. On peut considérer qu’il s’agit là d’un intérêt bien compris de la société et cela est biais valide.

 

Un autre axe majeur pour l’avantage dont bénéficie les femmes en matière de santé est lié à l’âge. L’énorme espérance de vie en faveur de vie en faveur des femmes est en partie une conséquence du fait qu’on les soigne beaucoup plus tout au long de leur vie (elles le valent bien ;). Inversement, le personnes âgées étant celles qui font le plus appel au système de santé et les femmes constituant la grande majorité de cette population, il est clair que les femmes profitent bien du système.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 09:41

Toujours concernant la retraite, en pratique ce sont les femmes qui bénéficient des pensions de réversion.

Avec ce système, même si elles n’ont pas cotisé, si elles font partie d’un couple marié, elles bénéficient d’une part de la pension de leur mari lorsque celui-ci décède.

En théorie, le cas de figure inverse est possible (un homme n’ayant pas cotisé récupère la pension de sa femme à la mort de celle-ci) mais ce n’est jamais le cas en pratique (le mari meurt avant et il n’aura pas eu la possibilité de rester « oisif »).

 

On voit là un avantage archaïque qui s’inscrit dans des répartitions de rôles sexistes habituellement fustigés par les féministes. Est-il remis en cause par celles-ci ? Pas à ma connaissance.

 

D’accord, les pensions en question sont souvent modestes voire très modestes. Mais les veuves de cadre supérieur en bénéficie aussi.

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 09:39

L’espérance de vie plus longue des femmes se conjugue avec des bonus de cotisation liés au fait d’avoir eu des enfants. Au final, elles ont moins besoin de cotiser et profitent des pensions de retraite plus longtemps.

 

C’est là un avantage formidable. Lorsque l’on voit les manifestations monstres qui ont accompagnés les mesures d’accroissement de durée de cotisation, on ne peut pas prétendre le contraire.

 

Il se trouve que les femmes ne se saisissent pas complètement actuellement de cet avantage. Il y a d’une part les salaires moindres (donc cotisations moindres) et aussi les périodes d’inactivités lors de la vie professionnelle qui sont plus importantes pour les femmes. Il n’empêche : même si en pratique l’avantage est moindre, le système est intrinsèquement en faveur des femmes. 7 ans d’espérance de vie en plus  soit une durée de retraite d’environ 20 ans contre 13 (+ 50%) !   

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 09:36

On dénote (à juste titre) la sous représentation des femmes dans les instances dirigeantes. C’est vrai pour les instances politiques et les directions d’entreprises.

 

Par ailleurs, le modèle d’accès à ces instances dirigeantes passe notamment pas les « grandes écoles ». Cette situation est peut être criticable mais, c’est un fait. C’est un fait « asexué ».

 

Enfin, on nous serine continuellement que « jusqu’au bac » les jeunes filles réussissent mieux à l’école que les jeunes garçons. Sur ce point, je n’y crois pas trop (je ne crois pas l’inverse non plus : il me semble qu’il y a un équilibre).

 

Toujours est-il que ces brillantes jeunes filles sont ensuite sous représentées dans les grandes écoles. Voilà un autre fait. Et pourquoi le sont elles ? Parce qu’on les refuse ? Non ! C’est parce qu’elles ne « veulent » pas y aller !

 

Bref, le problème vient des femmes elles-mêmes : à elles d’assumer leur soif de pouvoir !

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 09:34

Une autre différence entre homme et femme est qu’un homme n’est jamais sûr d’être le père biologique de l’enfant qu’on lui présente. Il est à ce titre étonnant que les tests de paternité restent interdits en France. Gageons que malgré tout cela ne durera pas.

Cette question n’est pas anecdotique. J’ai lu quelquepart (je n’y crois pas réellement) qu’environ 5% des enfants n’auraient pas pour père biologique le prétendu père. Cela recouvre sans doute des situations très diverses (le père peut le savoir ou non).

 

Ce n’est pas anodin aussi parce que « le reconnu père » est contraint notamment financièrement.

 

A ce titre, la possibilité d’avortement (que je ne remet pas en cause) est complètement di-symétrique. La future mère dispose de quelques semaine pour choisir ou non d’enfanter alors que le père ne peut qu’attendre sa décision (quand il est au courant). Il peut vouloir être père et ne pas le devenir (généralement, il ne le saura pas), il peut ne pas vouloir être père et y être obligé. Vous allez me dire qu’il n’avait qu’à faire attention où il laissait son sperme. Soit, mais il n’empêche que c’est inégal. Et encore une fois à l’avantage de la femme.

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