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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 09:55
Poursuite de l’examen graphie x phonème du français. Examinons le cas des graphies contenant la lettre « h »
 
Il y a les graphies « ch », cch », « h » et « ph » qui donnent des prononciations spécifiques.
Il y a « chep » et « sth » qui fournissent des exceptions.
Pour les autres (euh, ha, hâ, hai, hait, ham, han, hau, haut, he, hé, hè, hê, heau, hein, hen,heu, hi, hî, hie, hin, hit, ho, hon, hot, hou, hout, houx, hu, hue, hum, hut, hy, oh, oth, rh, rrh, th, uh , üh, ul et uth) le « h » est muet. C’est presque comme s’il n’était pas là.
Presque parce que dans certains cas, sa présence empêche de former un groupe de voyelles qui se prononcerait différemment : enhardir, cahier, envahissant, ébahir, ébahie, envahie, trahit, envahit, trahît, envahît, cahin-caha , cohorte, cohue, bahut, chahut, cahute, ahuri, dahu, isohyète
Par contre, le h est transparent pour la règle « s » se prononce [z] entre 2 voyelles : déshydrater, déshuiler, désherber. 
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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 09:54
Poursuite de l’examen graphie x phonème du français. Toujours pour les règles « de base » pour la prononciation du français. Elles sont présentées maintenant par « phonème ». C’est plus ambigu dans ce sens (il est plus facile de lire sans faute de prononciation que d’écrire sans faute d’orthographe en français).
 
[i]
 « i » : idée, livre, chiite, cri [a] : loi, foi, soi, poil, voir (derrière o) design est un mot étranger
« î » : île, gîte, abîme [a} : boîtier, cloître (derrière o)
« ï » : coït, s’amuïr, aï, inouï, il a haï (le tréma isole le « i » et empêche de le lier à d’autre mot)
« y » : yttrium, onyx, paysan, rugby, vichy
 
[e]
« é » : école, bébé, dé, dégénéré
« er » : crier, glacier, singulier (en fin de mot)
«  ez »: nez, chez, rez-de-chaussée, vous avez (en fin de mot)
 
[è]
« a »  (lorsqu’il y a un ‘y’ derrière et qu’il prend un des 2 i du y ) : rayon, balayeur, essayage (mais pas cake qui est un mot étranger non acclimaté),
« ai » : air, sanctuaire, cairn, lai, vrai, balai
« aî » : aînesse, faîte, chaîne, paraître
« ay » : saynète, valençay, gay, fair-play
« è » : ès, mère, père, koinè
« ê » : être, frêne, korê « ë » : noël, foëne, boësse
« ei » : eider, neige, veine, seigneur,
« eî » : reître
« et » : jet, sommet, alphabet
«  ey »: eyra, geyser, bey, dey, jersey, poney
 
 
[a] 
« a » : la, ami, aller,
« à » : là, à, voilà.
« â » : mâchicoulis, vous aimâtes
« i » : loi, foi, soi, poil, voir
« y » : permalloy
[A] 
« a » : sas, raser.
« â » : âme, âtre, pâte.
 
[O]
« o » : otarie, col, fort, port,
 
[o]
« eau » : eau, beauté, peau, seau, fuseau
« o » : osé, pose, halo, numéro.
« ô » : ô ; ôter, nôtre, apôtre, nô
« au » : aube, saule, chaude, étau
 
[u]
« ou » : pou, clou
« où » : où
« oû » : soûle, croûte, coûter, aoûtat
 
 
[y]
 « u » : urubu, tu, barbu, tribu
« û » : sûr, flûtes, nous fûmes, dû
« ü » : würmien, günz
 « uë » : aiguë, ciguë, exiguë (le tréma isole le « e »)
 
[OE]
« eu » : euphorie, bleuet, veule, feu
« eû » : jeûne.
« oeu » : vœu
 
[oe]
« eu » : fleur, jeune, seuil, toaster.
« oe » : œil
 
[ə]
« e » : venin, retour, velot, querelle
 
 
[in] à noter que le signe phonétique montre que c'est une nasalisation du [è] et non du [i]
« aim »: daim, faim, essaim
« ain » : ainsi, crainte, bain, grain, vain
« ein » : ceinture, enceinte, sein, frein, serein
« im » : imbu, impôt, simple, timbre
« in » : inca, amincir, fin, serin
« în » : vous vîntes
« ïn » : coïncidence
«  ym » : nymphe, symbole, olympique, thym
« yn » : lynx, syncope
 
 [en]
« am » : ampoule, rampe, chambre, dam
« an »  : an, antan, néanmoins, divan, roman
« em » : emploi, rempart, remplir, temple
« en » : en, enfin, sens, pensée, chienlit
 
[on] à noter que le signe phonétique montre que c'est une nasalisation du [oe] et non du [o]
« om » : ombre, rompre, compote, nom, dom ( ?)
« on » : on, bonté, ion, citron
 
[un] 
« um » : lumbago, lump, parfum
« un » : un, lundi, lunch, alun, brun
 
[j]
« il » : ail, bail, œil, éveil, soleil, portail
« ill » : éveillé, œillet, bailli, épouiller
« ll » : brillant, maquillage, chantilly, ciller (derrière i)
« yent » : ils bayent
« y » : yaourt, yoga, ayant, bayer, (exception destroy)
« ye » : paye, cobaye, papaye, aye-aye
 
[p]
« p » : pot, épi, cap, stop
« pp » : appui, apparent, japper, achopper
 
[t]
« t » : toi, jetée, tact, net, transit, test
« tt » : datte, bottin, littéral, yttrium, boycott
 
[k]
« c » : comme, tacot, bac, lac,  froc,
« cc » : accord, ecclésial, occasion, piccolo
« ccu » : accueil (cas particulier inversion euil)
« ck » : nickel, ticket, rudbeckia, stock, dock
« cqu » : becquée, jacquot, acquérir
« cu » : cueillir, recueil, écueil, cercueil (car particulier inversion euil)
« k » : képi
« kk » : drakkar
« qu » : qui, quel, quatre, quasi, équitable
« x » : xérès, excès, exciter, excellent
 
[b]
« b » : bon, lob, rebab, baobab
«  bb » : abbé, gibbon, sabbat
 
[d]
« d » : demain, midi, bled, raid, oued
« dd » : addition, luddisme, bouddhisme
 
[g]
« g » : gag, gai, aigu, tong, gang, goulag
« gg » : aggraver, agglutiner
« gu » : gui, guêpe, guerre, blague (exception aigu)
 
[f]
« f » : fief, fou, nèfle, if, vif, nef, actif
« ff » : effet , chauffer, différent
« ph » : phare, phrase, aphélie, aleph
 
[s]
« c » : cela ; cerise, ici, acier (devant e,i,y)
« ç » : ça, reçu, leçon, français
« s » : soi, sud, couscous, lis,biceps, oasis
« sc » [s] : scie, science, conscience, disciple
« ss » [s] : issu, cession, boss, mess, stress
 
[ch] 
« ch » : chat, cachet
 
[v]
« v » : vie, avion, leitmotiv, mirv
«  w » : wagon
 
[z]
« s » : musée, quasi, raison, ersatz (entre 2 voyelles)
« z » : zoo, zéro, azur, lapiaz, (exception merguez)
« zz » : grizzli, blizzard, puzzle, jazz
 
 
[J]
« g » : geste, gibier, léger, religion (devant e et i et en théorie y).
« ge » : geai, geôle, nageoire, vergeure, nage (le « e » sert à « jojoter »)
« j » : je, jus, parjure, ajout
 
[l]
« l » : lion, pelé, bal, poil
« ll » : vallée, j’allais, atoll, (exception krill mot étranger)
 
[R]
« r » : rue, pré, brut, bar, instar (exceptions fer, mer)
« rr »: barrage, cirrus, torr
 
[m]
« m » : mou, amour, denim, totem
« mm » : commun, immonde, immortel
 
[n]
« n » : nu, génome, (exception fan)
« nn » : inné, année, honnête
 
[gn] 
« gn » : gnôle, indigner, gnangnan
 
 

 

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 09:53
Poursuite de l’examen graphie x phonème du français. Il s’agit maintenant des règles « de base » pour la prononciation du français. Cette liste expose les graphies.
 
Graphie « a »  [è] (lorsqu’il y a un ‘y’ derrière et qu’il prend un des 2 i du y ) : rayon, balayeur, essayage, [a] :la, ami, aller, [A] : sas, raser. Le choix de prononciation entre les 2 derniers ne suit pas de règle.
Graphie « à » : [a] : là, à, voilà.
Graphie « â » [a] : mâchicoulis, vous aimâtes, [A] : âme, âtre, pâte.
 
Graphie « aim »  [in] : daim, faim, essaim
Graphie « ain » [in] : ainsi, crainte, bain, grain, vain
Graphie « ein » [in] : ceinture, enceinte, sein, frein, serein
Graphie « im » [in] : imbu, impôt, simple, timbre
Graphie « in » [in] : inca, amincir, fin, serin
Graphie « în » [in] : vous vîntes
Graphie « ïn » [in] : coïncidence
Graphie « ym » [in] : nymphe, symbole, olympique, thym
Graphie « yn » [in] : lynx, syncope
 
Graphie « am » [en] : ampoule, rampe, chambre, dam
Graphie « an » [en] : an, antan, néanmoins, divan, roman
Graphie « em » [en] : emploi, rempart, remplir, temple
Graphie « en » [en~] : en, enfin, sens, pensée, chienlit
 
Graphie « b » [b] : bon, lob, rebab, baobab
Graphie « bb » [b] : abbé, gibbon, sabbat
 
Graphie « c »  [k] : comme, tacot, bac, lac,  froc, [s] : cela ; cerise, ici, acier (devant e,i,y)
Graphie « ç » [s] : ça, reçu, leçon, français
Graphie « cc » : accord, ecclésial, occasion, piccolo
Graphie « ccu » [k] : accueil (cas particulier inversion euil)
Graphie « ck » [k] : nickel, ticket, rudbeckia, stock, dock
Graphie « cqu » [k] : becquée, jacquot, acquérir
Graphie « cu » [k] : cueillir, recueil, écueil, cercueil (car particulier inversion euil)
Graphie « k » [k] : képi
Graphie « kk » [k] : drakkar
Graphie « qu » [k] : qui, quel, quatre, quasi, équitable
 
Graphie « ch » [ch] : chat, cachet
 
Graphie « d » [d] : demain, midi, bled, raid, oued
Graphie « dd » [d] : addition, luddisme, bouddhisme
 
Graphie « e » [ə] : venin, retour, velot, querelle
 
Graphie « é » [e] : école, bébé, dé, dégénéré
Graphie « er » [e} : crier, glacier, singulier (en fin de mot)
Graphie « ez » [e] : nez, chez, rez-de-chaussée, vous avez
 
Graphie « è » [è] : ès, mère, père, koinè
Graphie « ai » [è] : air, sanctuaire, cairn, lai, vrai, balai
Graphie « aî » [è] : aînesse, faîte, chaîne, paraître.
Graphie « ay » [è] : saynète, valençay, gay, fair-play
Graphie ê [è] : être, frêne, korê
Graphie « ë » [è] : noël, foëne, boësse
Graphie « ei » [è] : eider, neige, veine, seigneur,
Graphie « eî » [è] : reître
Graphie « et » [è] : jet, sommet, alphabet
Graphie « ey » [è] : eyra, geyser, bey, dey, jersey, poney
 
Graphie « eu » [OE] : euphorie, bleuet, veule, feu [oe] : fleur, jeune, seuil, toaster. Il n’y a pas de règle pour distinguer les 2.
Graphie « eû » [OE] : jeûne.
Graphie « oe » [oe] : œil
Graphie « oeu » [OE] : vœu
 
Graphie « f » [f] : fief, fou, nèfle, if, vif, nef, actif
Graphie « ff » [f] : effet , chauffer, différent
 
Graphie « g » [g] : gag, gai, aigu, tong, gang, goulag [J] : geste, gibier, léger, religion (devant e et i et en théorie y).
Graphie « ge » [J] : geai, geôle, nageoire, vergeure, nage (le « e » sert à « jojoter »)
Graphie « gg » [g] : aggraver, agglutiner
Graphie « gu » [g] : gui, guêpe, guerre, blague (exception aigu)
Graphie « j » [J] : je, jus, parjure, ajout
 
Graphie « gn » [gn] : gnôle, indigner, gnangnan
 
Graphie « i » [i] : idée, livre, chiite, cri [a] : loi, foi, soi, poil, voir (derrière o) design est un mot étranger
Graphie « î » [i] : île, gîte, abîme [a} : boîtier, cloître (derrière o)
Graphie « ï » [i] : coït, s’amuïr, aï, inouï, il a haï (le tréma isole le « i » et empêche de le lier à d’autre mot)
Graphie « y » [i] : yttrium, onyx, paysan, rugby, vichy, [a] : permalloy (derrière o) [j] : yaourt, yoga, ayant, bayer, (devant une voyelle)
 
Graphie « ye » [j] : paye, cobaye, papaye, aye-aye
Graphie « yent » [j] : ils bayent
 
Graphie « il » [j] : ail, bail, œil, éveil, soleil, portail
Graphie « ill » [j] : éveillé, œillet, bailli, épouiller
 
Graphie « l » [l] : lion, pelé, bal, poil
Graphie « ll » [j] : brillant, maquillage, chantilly, ciller (derrière i) [l] : vallée, j’allais, atoll, (exception krill mot étranger)
 
Graphie « m » [m] : mou, amour, denim, totem
Graphie « mm » [m] : commun, immonde, immortel
 
Graphie « n » [n] : nu, génome, (exception fan)
Graphie « nn » [n] : inné, année, honnête
 
Graphie « o » [O] : otarie, col, fort, port, [o] : osé, pose, halo, numéro. La distinction des 2 n’a pas de règle
Graphie « ô » [o] : ô ; ôter, nôtre, apôtre, nô
Graphie « eau » [o] : eau, beauté, peau, seau, fuseau
Graphie « au » [o] : aube, saule, chaude, étau
 
Graphie « om » [on] : ombre, rompre, compote, nom, dom
Graphie « on » [on] : on, bonté, ion, citron
 
Graphie « ou » [u] : pou, clou
Graphie « où » [u] : où
Graphie « oû » [u] : soûle, croûte, coûter, aoûtat
 
Graphie « p » [p] : pot, épi, cap, stop
Graphie « pp » [p] : appui, apparent, japper, achopper
 
Graphie « ph » [f] : phare, phrase, aphélie, aleph
 
Graphie « r » [R] : rue, pré, brut, bar, instar (exceptions fer, mer)
Graphie « rr » [R] : barrage, cirrus, torr
 
Graphie « s » [s] : soi, sud, couscous, lis,biceps, oasis [z] : musée, quasi, raison, ersatz (entre 2 voyelles)
Graphie « sc » [s] : scie, science, conscience, disciple
Graphie « ss » [s] : issu, cession, boss, mess, stress
 
Graphie « t » [t] : toi, jetée, tact, net, transit, test
Graphie « tt » [t] : datte, bottin, littéral, yttrium, boycott
 
Graphie « u » [y] : urubu, tu, barbu, tribu
Graphie « û » [y] : sûr, flûtes, nous fûmes, dû
Graphie « ü » [y] : würmien, günz
Graphie uë [y] : aiguë, ciguë, exiguë (le tréma isole le « e »)
 
Graphie « um » [un] : lumbago, lump, parfum
Graphie « un » [un] : un, lundi, lunch, alun, brun
 
Graphie « v » [v] : vie, avion, leitmotiv, mirv
Graphie « w » [v] : wagon
 
Graphie « x » [k] : xérès, excès, exciter, excellent
 
 
Graphie « z » [z] : zoo, zéro, azur, lapiaz, (exception merguez)
Graphie « zz » [z] : grizzli, blizzard, puzzle, jazz.
 
Au final, il n’y a que 3 ambiguïtés majeurs : « a » se prononce-t-il [a] ou [A], « eu » se prononce-t-il [oe] ou [OE], « o » se prononce-t-il [o] ou [O] ?
 
 
 

 

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 09:52
Je vais maintenant détailler la question des mots étrangers non « francisés ». L’importation de mots étrangers en gardant leur écriture et en gardant « à peu près » leur prononciation engendre évidemment beaucoup d’irrégularité en français. Il y a irrégularité car si on le prononce « à la française », on obtient la prononciation courante du mot. L’italien choisit de garder la prononciation étrangère mais « italianise le mot » : cela lui permet de rester une langue essentiellement régulière.
Les signes phnoétiques ne passent pas. Je prend des signes personnels.
 
Graphie « a »  [è] : cake, [e] : lady, bacon, [O] negro spiritual, o : football, baseball, [oe] : revival, breakfast.
Graphie « ä » [è] : länder
Graphie « aa »  [A] : kraal
Graphie « aan » [an] : afrikaans
Graphie « ach »   [O] : yacht
Graphie « ae »  [e] : aegosome, caecum,althaea, novae, [a] : maelström, groenendael
Graphie « ah »  [a] :dahlia, sahraoui, fellah, coprah, [A] : schah, brahmane
Graphie « al »  [O] : cake-walk, walkman
Graphie « ao »  [o] : curaçao
Graphie « ão »  [an] : serão
Graphie « aw »  [O] : lawrencium, [o] : crawl,drawback, outlaw, rickshaw
Graphie « c »  [t] : czardas, capuccino, [ch] : concetti, cappuccino.
Graphie « cc » [s] : succion, capriccio.
Graphie « ch »  [X] : loch
Graphie « chs »  [ch] : fuchsia
Graphie « ci »  [ch] : carpaccio
Graphie « dh »: [d] : jodhpur
Graphie « dt »  [t] : veldt
Graphie « e»  [i] : design, behaviorisme, remake
Graphie « é »  [e] : koiné, épistémé
Graphie « ë »  [e] : canoë
Graphie « ae » [i] : leader, jean, freak, cheap, sea-line, [e] : ready-made, [è] : break, steak, sportwear
Graphie « ee »  [i] : tee ; jeep , week-end, kleenex, yankee, [e] : fressia, pedigree, tofee
Graphie « eh »  [e] : keffieh, sakkieh, [è] : pehlvi, turbeh
Graphie « ehe »  [e] : yohimbehe
Graphie « eo»   [i] : people, [è] : yeoman,
Graphie « ew »  [u] : interview
Graphie « g »  [j] : design, [d] : loggia
Graphie « gg »  [J] : aggiornamento
Graphie « gh »  [j] : highlander, [g] : ghetto, spaghetti, fellagha, afghan, [f] : rough
Graphie « gl»   [l] : imbroglio
Graphie « ha » [e] : behaviorisme
Graphie « haw »  [o] : tomahawk
Graphie « he »  [oe] : herd-book
Graphie « hea »  [è] : boghead
Graphie « hee »  [è] : jonkheer
Graphie « hoo »  [u] : hooligan
Graphie « hou »  [w] : houache, cacahouète
Graphie « hu »  [oe] : husky, [w] : huerta, cacahuète, chihuahua
Graphie « i »  [oe] : girl, flirt, tee-shirt, [a] : design
Graphie « j »   [j] : junker, fjord, fjeld, tupaja, poljé, [ch] : pirojki, [R] : marijuana, [X] : jota, mudéjar, mojito, azulejo
Graphie « je »   [ch] : bintje
Graphie « kg »  [k] : gingko
Graphie « kh »  [X] : khamsin
Graphie « kn »  [n] : knicker, knock-out, know-how
Graphie « ld »  [l] : veldt
Graphie « ll »  [l] : krill 
Graphie « n »  [ŋ] : junker, leggins, swinguer, links
Graphie « ñ »  [gn] : cañon
Graphie « ng »  [ŋ] : springbok, camping, viking.
Graphie « o »  [a] : out, round, discount, [u] : loser, [oe] : patchwork
Graphie « ö »  [OE] : angström, rösti, röntgen, maelström, [oe] : röntgen
Graphie « oa »  [O] : funboard, [o] : coat, goal, toast, ferry-boat
Graphie « oe »  [O] : groenendael
Graphie « oeh »  [OE] : foehn
Graphie « oen »  [O] : groenendael
Graphie « oo »  [O] : alcool, looch, boskoop, witloof, [u] : boom, scoop, football, igloo, [w] : shampooiner
Graphie « ou »  [oe] : rough
Graphie « ow »  [O] : paulownia, township, [o] : brownie, show, bungalow, chow-chow, [u] : clown, bowling
Graphie « s »  [ch] : strudel, glockenspiel
Graphie « sc »  [ch] : crescendo, fascisme
Graphie « sh »  [ch] : shampoing, ashram, crash, flash
Graphie « si »  [z] : business
Graphie « t »  [d] : tsigane, tsar
Graphie « th »  [s] : forsythia, granny smith
Graphie « u »  [i] : business, [a] : gin rummy, [o] : caudillo, [u] : alleluia, tsunami, haïku, kuru, sodoku, [oe] : upwelling, surf, club, must, puzzle,
Graphie « û »  [u] : stûpra, sûtra
Graphie « ü »  [O] : capharnaüm
Graphie « ue »  [u] : blue-jean, blues
Graphie « ui » [u] : grapefruit ,[i] : building, bodybuilding
Graphie « un»  [oe] : lunch
Graphie « ung »  [on] : pacfung
Graphie « uu »  [u] : weltanschauung
Graphie « v »  [f] : leitmotiv, lev, kalachnikov, popov
Graphie « wh »  [w] : whisky, whist
Graphie « wr »  [R] : rewriter
Graphie « y »  [e] : buggy [j] : destroy
Graphie « yu »  [U] : yuan
Graphie « z »  [d] : pizza, lazzi, rezzou, mezzanine
Graphie « zsch »  [ch] : nietzschéen

 

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 09:50
Sur le site http://www.bienlire.education.fr/05-echanges/document/graphies_phonemes.rtf, on trouve un tableau présentant les graphies (suite de lettres) associées (au moins une fois) à un phonème du français. A noter, que la liste des phonèmes utilisés (celle du petit robert) comporte 38 entrées soit une de plus qu’usuellement (la « rota » comme dans « mojito »). Il y a 622 graphies différentes. Le tableau graphie x phonème comporte 818 postes occupés. Voilà la complexité phonologique du français !
J’ai regroupé ce document dans un tableau excell. Je ne peux malheureusement pas le publier avec ce blog.  Cette complexité est essentiellement apparente. J’ai décomposé ce tableau en le simplifiant.

La première étape est de considérer que le « s » figurant en final d’une graphie et en final d’un mot correspond soit au pluriel soit à un verbe conjugué (soit un mot invariable). Ce « s » final ne se prononce pas. On passe à 409 graphies et 570 couples graphie x phonème.

La deuxième étape concerne les mots étrangers non « francisés ». On passe à 362 graphies et 561 couples graphie x phonèmes. Je détaillerai cela.

La troisième étape consiste à considérer que « e » et « ent » en fin de mot sont muets. On passe à 270 graphies et 356 couples graphie x phonème.

La quatrième étape consiste à considérer que h est muet et que t, c, d, l, f, g, x, p, z en fin de mot sont muets. On passe à 171 graphies et 234 couples graphie x phonème. Je détaillerais le cas du h.

Si l’on applique les règles de base de la prononciation française. Je détaillerai cela. Il reste alors un résidu « d’exceptions » : 98 graphies et 110 couples graphie x phonème.
 
Comme quoi la prononciation du français n’est pas si compliquée !
 
 
 
 

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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 08:59

Sur http://www.etudes-litteraires.com/fonctions-du-langage.php, j’ai trouvé une liste des fonctions du langage. C’est ce qui est partiellement enseigné au collège en classe de français (4ème). Je ne se saurais dire si c’est le bon moment pour enseigner cela.

Les fonctions sont les suivantes :

 

Référentielle

Expressive

Conative

Métaliguistique

Phatique

Poétique

 

Mes interrogations sur la vérité des assertions portent « évidemment » sur la fonction référentielle du langage. Contrairement à ce qui est indiqué dans le texte en référence, cela ne me semble pas être la fonction primordiale.

Il se trouve que pour un texte « anonyme » comme ce blog par exemple, c’est certainement cette fonction qui est principale (vous ne me connaissez pas, je ne vous connais pas, les fonctions expressives et conatives ont peu de raison d’être).

 

La fonction expressive me semble être la plus fréquente dans les cas courants. On « parle » à propos de soi. « On enseigne plus ce que l’on est que ce que l’on sait. L’exposé « référentiel » n’est qu’un masque. C’est d’ailleurs pour cela que l’analyse logique du langage est difficile. Car elle est inopérante sur un exposé « expressif ». Une expression ne saurait être vrai ou fausse. La question qui se pose alors est celle de son authenticité. Nous sortons du cadre logique

 

La fonction conative est aussi très importante. On parle rarement pour rien. On veut faire réagir les autres. Pour ce faire, on va « s’arranger avec la vérité ». Publicité et politique sont essentiellement conatifs. Publicité et politique sont presque partout.

 

La fonction métalinguisitique me semble assez restreinte. Du point de vue logique, elle est la source de construction de paradoxes analogue à celui de la démonstration du théorème de Goedel.

 

La fonction phatique a un caractère technique. Elle n’est praticable quasiment qu’à l’oral (quant émetteur et récepteur sont présents simultanément). Logiquement, elle est neutre, transparente, hors sujet.

 

La fonction poétique est celle que je trouve la plus problématique du point de vue logique. En théorie, elle est hors sujet.

 

Ceci est un des explications de la « faillite » de l’approche logique des énoncés. En effet, les énoncés mélange fréquemment ces fonctions. Pour procéder à une analyse logique, il est nécessaire de réduire l’énoncé à sa composante « référentielle ». Cette réduction est généralement loin d’être facile et surtout elle n’est pas nécessairement déterministe.

 

Autre référence :

http://users.skynet.be/fralica/refer/theorie/annex/linguistque/ling01.htm

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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 09:58

Ma prof d’anglais me rappelait l’autre jour l’incongruité de la façon de dénommer les nombres en français. Un truc comme « quatre vingt seize » ! Il faut l’assumer.

Je me suis aussi souvenu qu’au cours élémentaire, j’avais appris « septante », « octante »  et « nonante ». Je ne sais pas si c’était par simplification où du fait de l’origine de l’institutrice. Toujours est il que l’année, suivante, ceci déclencha les ricanements de mes condisciples. C’est vrai quoi : Il faut vraiment être demeuré comme un belge pour dire « septante ». Les gens de goût à l’intelligence avancée disent « soixante dix ».

Et les génies, de dire « trois-vingt dix ».

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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 11:43

Après le français, je tente la construction d’un tableau phonétique de mots en anglais. J’ai vérifié sur des dictionnaires, il ne devrait pas y avoir d’erreur. Je me suis inspiré d’un tableau trouvé sur ce site : http://perso.orange.fr/yvanbaptiste/. Ce travail est bien plus délicat pour moi.  

Consonne + Voyelle 

 

 

 

 

Ce tableau est probablement incomplet.

 

 

De la même façon qu’en français, le [ŋ] ne semble pas possible devant une voyelle. On le retrouve derrière plusieurs voyelles. Pour le « je »,  (et non le « dj »), je n’ai trouvé que dans les mots comme « plaisure » avec un « E » derrière. Le « dz » semble de moins en moins usité. 

Le « UE » semble toujours impliqué un r.  Le « E » est peu fréquent.  

Voyelle + voyelle.

  

 

On exclu les diphtongues. Il ne reste plus beaucoup de cas de figure ( ?).

 

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 14:12

Je mes suis remis à l’anglais. Je manque de pratique à l’oral, et je prends conscience de la difficulté de prononciation. Ceci me conduit à m’intéresser à la phonétique. Sur le site wikipedia, on trouve des informations concernant l’alphabet phonétique international. Les tableaux suivants en sont extraits.  

Les Voyelles.  

 

Les consonnes.  

 

 

Il est surprenant de constater ce que le système phonétique humain est capable de produire. Pour en revenir à ma préoccupation, c’est la comparaison de l’anglais et du français qui m’importe.   

Comparaison des consonnes.  

Etant donné la difficulté de publication, ce n’est qu’un extrait du tableau. Les consonnes du français sont

 

 

 

Les consonnes de l’anglais sont :  

 Contrairement à une idée répandue, il y a peu de différence sur ce point entre les 2 langues. L’anglais présente « 7 différences ».  

- Les 2 « th » [θ, « dz »]. Finalement, ils ne sont pas bien méchant. Et puis on les voit bien écrit. 

- Le [r] auquel on ne pense pas. Ce n’est pas notre [R]. A l’écrit, c’est pire, le « r » anglais est rarement prononcé. La prononciation ne pose pas de problème particulier.  

- Le [ h ] que l’on connaît dans nos « interjections ».  

- Les tch et dj [« tch », « dj »] qui ne sont qu’une contraction de phonème usuelle et que l’on connaît du fait des mots étranger (tchad, jazz).  

- Le « ng » [ŋ] qui est arrivée en français depuis belle lurette par l’introduction des mots d’origine anglaise (ring). 

Donc pas de problème véritable.  Pour un anglophone, les 4 différences sont les suivantes.   

- Le « gn » [ñ]. Il peut passer sous la forme [n j]    

- Surtout le « R » que les anglophones continuent généralement à « rouler ».   

- Le « û » qui présente une difficulté analogue au « u » [y].   

- Le « j » qui est utilisé de façon restreinte en anglais (plaisure).   

Finalement c’est sur les voyelles que se situe la difficulté.  

 

Comparaison des voyelles.   

 

 Il faut ajouter les 4 nasales :  ε~,  œ~, O; A~  

 Il faut ajouter les 8 diphtongues : IE, UE, EU, εI, εE, OI, aI, aU. Cette recherche m’a amené à identifier ce qui me semble être une erreur que l’on trouve dans les dictionnaires. Il y a une confusion entre le [e] et le [ε ]. On trouve ainsi dans les dictionnaires (cf http://dictionary.cambridge.org/define.asp?dict=CALD&key=19726&ph=on) 

Français : gué [ge], guet : [gε]. Anglais : get : [get]. Or, il me semble que « get » ne se prononce pas comme « guét » mais comme « guette ». Les dictionnaires anglais utilisent les signes [ e,  eE, eI ] au lieu de [ε, εE, εI] qui me semblent convenir. Pour les besoins de ma comparaison, j’ai rétabli ce qui me semble être juste. 

Les voyelles utilisées en anglais qui ne le sont pas en français sont :  

- [I] dans « feel ». Proche du [i], toujours longue. Prononcé comme un « i » long, ne pose pas de problème. La distinction de notation semble abusive. Par contre, il est long ! (et ce n’est pas écrit).   

- [U ] : dans « book ». C’est proche du [u] (qui lui est toujours long). Un francophone a tendance à le prononcer pareil. C’est sans doute approximatif. Mais ça passe.  

- [æ] : dans « dam ». Entre le [a] et le [ε] mais différent des 2 (cas ils existent en anglais). Grosse difficulté. 

- [3] : dans « girl ». Toujours long. Pas trop loin du [E ] mais différent. En le prononçant comme  [E : ], ça passe. 

- [^] : dans « gun». Un [O] non arrondi. Pas commode à faire. D’autant plus que le coin des phonèmes utilisé est encombré.   

- [α ] : dans « got ». Un [A ] arrondi. Un francophone le prononce généralement (à tort) comme - [æ] : dans « dam ». Entre le [a] et le [ε] mais différent des 2 (cas ils existent en anglais). Grosse difficulté.   

- Les 8 diphtongues. En terme de prononciation, pas de difficulté supplémentaire. Le problème c’est surtout de savoir quand les appliquer. A noter que ce phénomène de diphtongue n’existe pas en français (on accole les phonèmes des voyelles).   

Bref, les difficultés de prononciation de l’anglais se situent là sur les voyelles et non sur les consonnes. Il y en a essentiellement 3 :  [æ] (dam) [^]  (gun) [α ] (got).  

Pour un anglophone, les « nouveautés » du français sont les suivantes : 

- Les 4 nasales. Heureusement, que le « un » [A~] est en voie de disparition.   

- Le [y] : certains n’y arrivent pas.  

- Le [e] : pas facile   

- Le [ø] : durdur   

- Le [œ] : proche du [E]. On peut généralement le prononcer pareil.   

- le [o] : vous pouvez y arriver. Impossible de le confondre avec [O].   

- le [A] : vous avez de la chance, il tombe en désuétude, et on peut le prononcer [a] sans trop de problème.  

 

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 11:51

Je me suis essayé à la construction d'un tableau phonétique de mots en français. J'ai vérifié sur des dictionnaires, il ne devrait pas y avoir d'erreur. Par contre, il reste des trous. Appel à vous si vous savez comment les compléter. Là encore, pour des raisons de publications, les signes phonétiques spécifiques sont modifiés.  

 

Consonne + Voyelle  

 

 

On remarque qu'il ne semble pas exister de mot qui contient ["ng" + voyelle]. Le [h] n'existe que dans les interjections. Le [consonne + "un"] a beaucoup de formes inemployés. Il n'est pas toujours facile de distinguer [û + voyelle] et [y + voyelle]. Il n'est pas toujours facile de distinguer [w + voyelle] et [O + voyelle]. Il est quasiment impossible en français d'avoir [i + voyelle] car on prononce [ij + voyelle].

 

Consonne = consonne

On remarque que les 3 « semi voyelles » [j, w, û] sont complètement di symétriques. Il y a de nombreux trous. Certaines consonnes ont plus d?affinités [l,m, R,s,t ] pour s'associer à d'autres. Il me semble qu'il n'existe pas de mot en français ou 3 consonnes se suivent dans la prononciation.

 

Voyelle + voyelle. 

 

 

 On a 4 voyelles [e , i, y, u] qui sont facilement devant une autre voyelle. 2 voyelles [a, "è" ] sont facilement derrière une autre voyelle. On remarque qu'il n'y a pas de contraction à la manière des diphtongues anglais. Les cas de mot où 3 voyelles se suivent dans la prononciation sont exceptionnels. Je n'en trouve pas.

Voyelle + Consonne.   

Pour être exhaustif il faudrait aussi dresser ce tableau. Il s'agit toutefois d'une transition classique de syllabe. Quasiment tous les cas de figure se retrouvent. Exception : il semble que ["ng"] ne se retrouve que derrière le [i].

 

 

 

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