Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait qu’il ne paraît pas y avoir de « fil rouge » tout au long de cette chasse. Cependant, je pense que trouver un lien entre des énigmes successives pourrait aider à confirmer les solutions des énigmes ou fournir des indices de passage. J’ai par exemple noté que des chercheurs avaient comme moi également établi la correspondance entre le maître Gerbert d’Aurillac (ou Pape Sylvestre II qui a favorisé l’essor des chiffres arabes en occident) dans l’énigme 600 et son élève Guy d’Arezzo dans la 560. Dans la 600, les deux clefs du visuel et du texte décodé pourraient accréditer que nous avons bien affaire à un Pape. Mais au final, je me dois de reconnaître que l’élégance supposée de ces correspondances ne m’a amené absolument nulle part. Quoi qu’il en soit, un grand Merci à Max pour l’éveil culturel auquel il nous a contraints.<br />  <br /> Un de vos articles sur l’énigme 600 m’a amusé. En effet, je n’ai pas trouvé non plus en quoi le recours à la table périodique des éléments pouvait paraître évident. Effectivement, c’est la masse atomique du chlore qui m’y a fait penser mais cela me semble bien léger. La question que je me suis posée est pourquoi Max a utilisé les masses atomiques plutôt que les numéros atomiques qui auraient eux aussi conduits à l’utilisation des chiffres 0 à 9, donc de toutes les lettres trouvées dans la 580. Cela aurait permis d’éviter les arguties sur les erreurs présumées de Max et des fausses pistes éventuelles (cf. un autre de vos articles). Je crois sincèrement que Max n’a pas en conscience commis d’erreur. Il a fait simplement référence à la classification des éléments chimiques donnée dans le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse qui valide absolument tous les chiffres de Max et le recours à « E » pour l’Einsteinium. L’erreur de Max est que cet ouvrage magnifique n’a jamais été mis à jour (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Larousse_encyclop%C3%A9dique). Je me rappelle enfin avoir vu une copie de la classification du Larousse sur le site d’un chercheur.

J’ai eu beau chercher sur Internet une validation de mes recherches, vous êtes le seul chercheur à vous être intéressé un tant soit peu à Pierre Pèlerin de Maricourt. Apparemment, vous avez récemment résolu l’énigme 780 et des commentaires sur cet article vous seront certainement inutiles. Cependant, je me permets de vous donner des informations supplémentaires.<br />  <br /> Pierre « Pèlerin » de Maricourt est effectivement l’auteur d’un traité sur le magnétisme qui a permis de perfectionner le principe de la boussole. Son surnom de « Pèlerin » fait aussi penser au pied comme vous l’avez remarqué. Pour l’anecdote ou non, je vous signale que la Maricourt est aussi le nom d’un cor ou trompe de chasse et qu’il y a aussi un cor dans le visuel de l’IS se rapportant à Roncevaux.<br />  <br /> Ce qui m’a le plus troublé en fait est que je n’ai pas trouvé ce personnage en m’attachant à résoudre l’énigme 780. C’est seulement après avoir scruté l’énigme B, en particulier son visuel, que le nom m’est apparu comme, au choix, une coïncidence ou une confirmation.<br />  <br /> En effet, même s’il semble que tout ait été dit sur l’énigme B qui ne donne l’ordre et rien que l’ordre, il ne m’a jamais paru soutenable que le personnage du visuel était Isaac Newton. A mon avis, s’il faut lui donner un nom, je crois qu’il s’agit plutôt de Roger Bacon, moine franciscain du XIIIème siècle, auteur d’une théorie de l’arc-en-ciel (cf. Universalis) et, peut-être, inventeur des lunettes. Sauf à considérer que l’habit ne fait pas le moine, le froc du personnage ne peut guère infirmer cette hypothèse. Pourquoi, alors vous parlais-je d’une confirmation ou d’une énorme coïncidence ? Tout simplement, parce que dans ses écrits, Roger Bacon a fait référence à son maître qui n’était autre que Pierre Pèlerin de Maricourt. Cela nous donne donc un lien direct entre deux énigmes bien qu’elles ne soient pas en apparence consécutives.<br />  <br /> Une autre coïncidence plus ténue celle-là concerne l’énigme 530. Je pense que Bourges est la bonne résolution de la charade mais devons-nous en rester là ? Le visuel m’incite à penser que non. D’où vient que le coq symbolise la France sinon que le mot gallus en latin se traduit à la fois par coq et par Gaule ? Je pense qu’il faudrait peut-être se référer à l’antique Bourges qui s’appelait alors Avaricon en gaulois (ou Avaricum en latin) qui rime assez bien avec Bacon. Et puis n’est-il pas question d’un sage dans cette énigme ? Entre Roger Bacon « docteur admirable » et Pierre Pèlerin de Maricourt, cela nous en fait déjà deux.