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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 09:51

Combien de temps passé à régler des dysfonctionnements !

C’est par exemple une imprimante qui n’imprime plus, un écran qui d’affiche plus.

C’est aussi un fichier que l’on recherche désespérément sur son disque dur. Ou un mail dans sa boite aux lettres.

C’est encore des paramétrages divers (le navigateur, word, ...) ou des installations auxquelles il faut procéder.

C’est enfin, le souci de perfectionnisme qui fait que notre « production chérie» est toujours à améliorer.

 

Lorsque l’on songe que l’une des motivations premières de l’informatique était la productivité, c’est à dire de faire gagner du temps, on ne peut pas manquer d’être frapper par le paradoxe.

Où et quand cela a-t-il déraillé ?

 

Je me rappelle d’une invention iconoclaste de la fin des années 90 au moment de la prédominance de windows. C’était la description (théorique, car je ne crois pas que cela ait été mis en pratique) d’une application « coup de vent par la fenêtre ». Elle avait pour vocation de tout chambouler dans le bureau windows et donc d’obliger l’utilisateur à ranger de nouveau.

C’est une fiction amusante mais je ne crois pas que cela soit l’explication du paradoxe.

 

Il me semble que la principale explication vient de la contrainte commerciale et marketting. Elle oblige à faire des applications sans cesse plus grosse (avec plus de fonctionnalités) et toujours en mouvement.

La conjugaison des 2 entraine l’impossibilité de se doter de point de repères. Il faut sans arrêt migrer. On se retrouve face à un catalogue de fonctionnalités dont on a que faire. Mais pour savoir si l’on en aurait pas un usage, il faut passer des heures à les comprendre.

 

Cette considération rejoint un autre paradoxe de l’informatique. En effet, programmes et données sont codés de telles façons que techniquement leur durée de vie devient potentiellement infinie. Pourtant, quasiment rien n’a une obsolescence plus rapide que le matériel, les logiciels ou les formats informatiques !

 

Ne vous en faites pas, il y a toujours quelqu’un qui paie pour cela ;)

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 16:40

Je suis dans le domaine informatique, dans une grande entreprise. Les notions de « restructuration », « d’économie d’échelle » ne me sont pas étrangères.

Ceci me conduit à approfondir un thème : la mutualisation d’une fonction. Et surtout la particularité d’une fonction « informatisée ».

 

Je vais prendre 2 exemples : un travail de maçonnerie et l’édition de fiche de paie.

 

Le premier, un travail de maçonnerie est une fonction homogène (le « métier de maçon »). Il n’est pas (ou quasiment pas) informatisé. S’il faut un maçon.an pour faire une maison, il faudra 1000 maçons.an pour faire 1000 maisons (approximativement). La fonction proprement dite n’est pas mutualisable. Evidemment, par des approches « tayloristes » ou assimilés, on peut augmenter l’efficacité de nos maçons. Du point de vue « business », il faut un commercial, de l’administratif et il est souvent pertinent de regrouper les maçons dans une « grosse entreprise ». Je m’arrête là pour ce qui ne me sert que de « contre exemple ».

 

En effet, l’édition d’une fiche de paie est quelque part à l’opposé. On va supposer que l’on a affaire à l’édition d’une fiche de paie d’un salarié dans le cadre réglementaire français. C’est loin d’être « simple » mais c’est réaliste. C’est une fonction largement automatisable. Pour peu que l’on dispose d’un référentiel des salariés et de paramètres sur le salaire et les primes, « tout peut se faire tout seul » (y compris les différents virements ou paiements consécutifs à la paye). La contrainte ne vient que des machines (ordinateur et imprimante). On peut imaginer qu’une entité édite les fiches de paye de tous les salariées de France. On peut d’ailleurs se demander pourquoi le service n’est pas proposé sur internet. Le niveau de mutualisation de la fonction est quasiment « total ».

 

Fort heureusement pour les informaticiens du monde, les règles de gestion changent sans arrêt et cette vision idéale (cauchemardesque ?) n’est pas atteignable. En effet, une fois mis au point le service de paye pourrait tourner tout seul indéfiniment sans l’intervention du moindre informaticien !

 

Il me semble que les informaticiens ne sont pas les seuls dans ce cas de figure. On y trouve les métiers juridiques, la communication,…

De là à penser que ces métiers s’arrangent pour que les règles de gestion évoluent constamment…

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 15:00

Je préfère vraiment le mail au téléphone. Je l’utilise professionnellement depuis plus de 20 ans. Par rapport au téléphone, la caractéristique essentielle est la désynchronisation. Je considère que c’est généralement un avantage. Il n’est pas nécessaire que les 2 interlocuteurs « traitent le même problème au même moment » : chacun peut avoir son rythme. Il y a quelques cas où cet avantage s’estompe. C’est par exemple lorsqu’il y a besoin d’un échange récurrent de « questions réponses », la recherche d’un compromis, le recueil d’informations « subjectives » (prendre la « température »). Accessoirement c’est aussi le cas où il faut rapidement une information « ponctuelle ».

Cette désynchronisation doit rester un avantage. Aussi, lorsque je lis que certains consultent leur boite aux lettres en permanence, je trouve cela déplorable. D’ailleurs, personne ne doit s’attendre à ce que cela soit ainsi. Dans le cadre professionnel, une consultation quotidienne (ouvrée) est un minimum. Selon les situations, elle peut aller jusqu’à une petite dizaine de fois par jour grand maximum.

 

La rédaction d’un mail (dans un cadre professionnel) a trouvé à peu près son équilibre. Il est fini le temps où je recevais des mails de plusieurs pages qui semblaient sortis tout droit d’un roman de Proust.  Il est généralement concis avec éventuellement des pièces jointes. Faut-il un bonjour ? A la fin, un « cordialement » est passe partout. Faut-il ajouter son nom et numéro de téléphone alors que cela figure dans l’en-tête ? Ces problèmes sont accessoires. Non le problème principal est la « raison d’être » du mail.  S’agit il d’informer ? De poser une question ? De demander de faire quelque chose ? Il n’est pas toujours facile de le savoir.

 

Outre le contenu, la liste des destinataires est un casse tête. Il y a ceux à qui l’on s’adresse directement (et si l’on demande quelque chose, cette liste doit être très réduite voire ne comporter qu’une seule personne) et les personnes tenues informées (en copie : CC = copie conforme). Ces dernières savent répondre à la question précédente : pour eux, ce message n’est qu’une information de l’existence de ce message. L’imagination des informaticiens permet aussi les copies cachées invisibles. J’ai du mal à comprendre la justification de cette fonctionnalité. Je ne l’utilise jamais. Elle fait entrer dans un monde retors de coups tordus où il faut prendre garde à ne pas se faire prendre à son propre piège. Il faut en effet une confiance très importante dans le destinataire de la copie cachée : ce genre de confiance existe rarement dans le cadre professionnel.

 

Cette liste de diffusion est en effet importante pour savoir qui est « informée ». C’est le premier niveau. Pour qu’ils la consultent, tous ces membres partagent la même information : non seulement ils savent le contenu du message X mais ils savent tous que tous savent (et ceci de façon récurrente en une boucle infinie).

Il est alors possible de transférer le message à autrui. L’honnêteté oblige à ne pas le modifier. Cet « autrui » possède un avantage sure les destinataires premiers : non seulement, il connaît le contenu du message X mais il sait « qui sait au premier niveau » alors que ceux-ci ne savent pas que lui « sait ».

Ce genre de subtilités peut paraître de la prise de tête. Il me semble au contraire que ce sont des éléments fondamentaux. « Savoir ou ne pas savoir » là est la question. On peut dire autrement : « l’information c’est le pouvoir ».

Ceci peut d’ailleurs générer des quiproquos, des conflits. Bref, la gestion des destinataires n’est pas à prendre à la légère.

 

Pour finir avec la messagerie, je dirais enfin que sa puissance réside aussi dans l’archivage. Je possède des mails depuis 1999. L’ensemble de ces archives doivent représenter environ 1 Go pour plus de 10000 mails. Il est certains que les outils d’indexation sont nécessaires pour les exploiter. Cette caractéristique de «traçage sans oubli » est d’ailleurs inquiétante. Faut il créer le « droit à l’oubli » ?

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 14:32

Pour l’instant, je reste réfractaire aux agendas électroniques. Je préfère mon bon vieux agenda papier que j’ai toujours sous la main (c’est utile pour planifier des réunions en déplacement). Il est très lisible. J’annote rapidement les rendez vous ou les taches, sans avoir besoin de trop spécifier. Il s’ouvre en « un clic » et je ne suis pas obligé d’attendre des plombes que outlook veuille bien démarrer (à supposer que windows soit ouvert).

J’avoue ne pas avoir compris les avantages de passer à l’électronique.

Le premier écueil est de devoir gérer 2 agendas parce que l’agenda électronique n’est pas disponible.

Le partage des agendas me rebute au plus haut point. C’est vrai que l’on peut cacher ses rendez-vous privés aux « autres ». Mais c’est loin d’être pratique. D’autre part, ce n’est pas parce que la réunion est de 9 à 10 que je suis disponible dès 10 h. Il faut au moins le temps de trajet. Et puis, des pauses sont parfois nécessaires. On peut toujours rajouter « du temps pour soi » mais cela devient rapidement fastidieux.

Le pire c’est lorsque des gens se croient autorisés à coller des rendez-vous parce que la période est libre. Cela se fait sans avertissement et sans ordre du jour.

 

Bref je suis réfractaire.

Ces agendas ont une autre caractéristiques : ils s’étendent indéfiniment. Ainsi il est possible de placer un rendez-vous amoureux pour le 14 juin 2015. Je me suis risqué à placer mon départ à la retraite le 30 juin 2024. Mais je suis superstitieux, je n’ai pas mis le jour de ma mort.

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 10:41
Mon article du 12 octobre 2007 a suscité un commentaire de « webnet ». Il m’indiquait l’existence du « social bookmarking ».
 
D’après ce que je lis (wikipédia), ce système est plus ambitieux (et plus compliqué) que ce que j’évoquais.
Pour moi, le problème n’était de pas de « classer » ou « d’étiqueter » lune « ressource ».
 
L’idée est de pouvoir faire savoir « Moi (thidgr), j’aime bien cette page (et pas nécessairement tout le site).
C’est aller au-delà du compteur d’audience.
 
Si le bookmarking inclut la question, elle est noyée parmi les autres problématiques. Et du coup, cette idée est perdue.
 
Bon, il est possible que cette idée ne puisse pas être rentabilisée.

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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 08:54

Je navigue sur internet…Il y a du bon et du moins bon. Plus exactement, il y a des pages que je trouve « chouette » et d’autre moins. J’aimerai le faire savoir.

 

De là me vient l’idée d’un système de « recommandation ».

Lorsqu’un internaute est sur une page qui lui plait, d’un simple clic (sur une icône du navigateur par exemple) il recommande cette page.

Ceci génère un flux de recommandation enregistré par le serveur.

Des organismes de suivi d’audience récupèrent ces flux de recommandation. Ils les agrégent en fonction de leurs centres d’intérêt et les publie.

 

Il me semble nécessaire que ces flux de recommandation puissent être utilisés par plusieurs organismes. Par contre, il est nécessaire que ces flux soient normalisés.

Il me semble aussi nécessaire que ces recommandations soient « universelles » et non localisés. Par exemple actuellement, lorsque sur le site « du monde » je recommande un article, c’est une affaire « locale » valable uniquement sur le site du monde.

Il est aussi nécessaire que la recommandation se fasse simplement.

 

Voilà une idée en l’air offert à qui veut s’en saisir.

 

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 15:52

Comment travailler à plusieurs  en dehors d’un approche structurée (organisée de façon Tayloriste)  et sur des sujets « intellectuels » ?

On sait qu’il y a les réunions de brain stroming. Celles-ci permettent de débrider la créativité de chacun et finalement de faire émerger rapidement beaucoup de choses (des trucs intéressant s comme des scories). On ne peut pas faire que du « remue méninges ».

Supposons un travail intellectuel : analyse, recherche, clarification d’un thème… Supposons que l’on veuille effectuer ce travail à plusieurs. Supposons enfin, qu’il n’y ait pas de responsable ou de chef clairement défini, ni de coordinateur. Finalement, il n’y a personne pour diviser et répartir les taches (taylorisme). Les différents participants doivent chacun « ajouter leur pierre » à un ensemble.

Pour surprenant que cela puisse paraître, cette situation n’est pas si rare. En fait, j’ai tendance à croire qu’elle est au contraire la plus répandu. Parfois, il n’y a même que 2 personnes. On peut notamment songer aux travaux scolaires « en binôme ».

Il apparaît « évident », que si le nombre de participant est trop important (plus de 10), il y aura énormément de perte en ligne. Une fraction importante des gens ne « fouteront rien ». Est-ce que ce constat d’échec est inéluctable pour un effectif « raisonnable » ?

Un point important est en jeu : pour ce genre de travaux, des activités sont fortement personnalisées. Il s’agit par exemple des acquisitions de connaissance, de classification des thèmes, de la modélisation du sujet, de la structure du plan de communication, de la forme de publication (style) …  

Si 2 acteurs (zélés) s’attaquent à ce travail sans coordination, il est quasiment certains qu’ils développeront leurs activités selon 2 démarches divergentes. On risque d’avoir 2 points de vue hétérogènes. En conséquence, ils font 2 fois le travail et qu’ils ne « s’économise pas ». Pire, lors du rapprochement des travaux, il risque d’y avoir incompréhension, friction. Il y a toutefois une note positive. Aucun point de vue n’est généralement privilégié : ce double travail permet de construire une vue plus riche « stéréoscopiques » du sujet (au prix de plus de complexité).

Imaginons un analyste qui a amorcé un projet en produisant une première liste de thème qui structure son sujet. Il lui faut approfondir. Pour diviser le travail, il souhaiterait qu’une partie de ces thèmes (la moitié) soit traitée par quelqu’un d’autre "comme lui l’aurait fait". A la place de cela, il voit arriver cet "autre" avec une autre liste structurante qui ne correspond pas. Nous avons 2 frustrés.

Pour lever le problème, il faut de la coordination, beaucoup de coordination. Il faut alterner les phases de travail en solo et des phases de rapprochements. Il faut aussi avoir une idée sur ce que l’autre va apporter à la tache commune. Il n’est pas certain que le fait que le travail soit intellectuel change grand-chose à l’affaire. Le maître mot ici est la coordination.

 

Vous pensez que tout cela est évident ?

Lorsque les gens ont l’habitude de travailler ensemble, qu’ils ont développé une culture commune, cette coordination peut devenir transparente : tout ces « réglages » sont sous-entendus. Mais je rencontre dorénavant rarement ce genre de situation.

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 10:15

L’information structurée permet de créer beaucoup de listes de consultation et des requêtes complexes sur l’ensemble de la base de données. C’est la voie « royale » de l’informatique.

Pourtant ces possibilités se paient. Si les informations sont structurées, le « monde » traité par la base de données est « clos ».

Pour pallier ce problème, certains entassent différents types d’informations dans une même structure : les pauvres ! C’est perdre sur les 2 tableaux.

Il semble probable qu’avec internet et les moteurs de recherche commence l’age d’or des bases à information non structurée.  C’est assez fascinant… Et inquiétant.

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 13:28

Dans une vaste base documentaire, il est souvent irritant de n’avoir qu’un accès local par document. On ne peut que consulter un par un les documents. Et même si on peut en théorie tous les voir, « quelque chose ne va pas ». On a l’impression que la base n’offre qu’une tout petite fenêtre pour voir l’information : « un trou de serrure ». Peut on analyser ce « sentiment »?

 

J’entrevois plusieurs causes :

-          Comment trouver le bon document ?

-          Comment est on sûr que le document trouvé est bien celui que l’on cherchait ?

-          Comment peut on être sûr qu’il n’existe pas d’autres documents qui correspondent à notre recherche (et qui éventuellement remettraient en cause celui que l’on a trouvé) ? Combien y-a-t-il de ces documents ?

-          Comment "pressentir" à l’avance le contenu du document (son type, sa validité, la fraîcheur, ses thèmes, son niveau de détail, …) ?

-          Les documents de la base sont ils tous de même type ou au contraire très hétérogène ?

D’autre considérations sont en œuvre :

-          Pour comprendre un document, on a besoin de son contexte. Il faut pouvoir le situer. Cela porte notamment sur le vocabulaire utilisé.

-          La base est-elle pertinente pour notre recherche ?

Enfin, je voudrais souligner que lorsque l’on recherche de l’information dans une base de document on ne connaît pas précisément ce que l’on cherche. Sinon, on ne chercherait pas ! Cette Lapalissade n’est pas dénuée de conséquences : une recherche est pas nature « floue ». Cela nécessite d’avoir les moyens de faire « une mise au point » : jauger de la pertinence, filtrer, faire évoluer la recherche, déplacer la cible…

Une autre besoin peut aussi exister : celui de construire une requête qui porte sur plusieurs documents (extraction, assemblage, intersection, statistiques,…). Si l’information n’est pas structurée dans la base, ce genre de requête est difficilement automatisable. 

 

Cette analyse a été motivée par le problème de rédaction de spécification fonctionnelle. Au delà des fonctions classique (« interroger X, lister X par Y »,…), qui ne fournissent que des accès ponctuelles, comment lever le malaise évoqué ?

Je dois avouer qu’hormis la multiplication des listes et des critères, je n’ai pas de solution toute faite.

 

 

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