Il y a ce qui « peut être ». C'est-à-dire l’ensemble des faits/objets/événements possibles. Cela fait un ensemble P
Il y a ce devrait être. C'est-à-dire des faits/objets/événements qui se déduisent logiquement d’un corpus d’hypothèse. On supposera le principe de déduction unique. Par contre les corpus d’hypothèses sont innombrables et donc les ensembles de ce « devrait être » sont innombrables eux aussi. On a des ensembles Di. Il n’y aucun justification pour le fait qu’ils présentent des régularités (inclusions, intersection vide ou non).
Les ensembles Di n’ont pas non plus de règles strict vis-à-vis de P. Notamment on n’a pas nécessairement Di ⊂P. La théorie peut très bien imaginer et engendre logiquement des trucs impossibles (alors la théorie est réviser).
Enfin, il y a ce qui « est ». Cela forme l’ensemble E. Alors E est inclus dans P. Le complémentaire de P dans E est l’ensemble de ce qui « pourrait être » (et n’est pas).
C’est surtout l’intersection de E avec Di qui importe. Le corpus d’hypothèse i qui fournit Di est d’autant plus efficace (et légitime) que l’on a E=Di. C'est-à-dire que i est l’explication de tout ce qui est et uniquement ce qui est.