En dehors de la science, et après les arts, examinons un autre « champs de l’activité humaine » : le journalisme

Il est collectif comme la science.

Comme la science, la production du journalisme est immatérielle (les informations des médias). La relation entre connaissance et information est complexe.

Le journalisme n’a pas la contrainte de cohérence logique. Les médias exposent des « points de vue ». Par contrainte de temps et de moyen, il ne s’agit que d’une toute petite vision d’un fait. Il y a aussi la contrainte du délai d’édition. Rien n’empêche un journal de dire une chose et son contraire dans la même édition (a fortiori dans des éditions différentes et plus encore pour des journaux différents).

La confrontation au réel existe aussi. Si un journal tel « le quibler » expose des informations trop agacadabrantesques, il perd de la crédibilité (donc des lecteurs et donc il disparaît).

L’ambition de la science est la recherche la véracité. Pour le journalisme c’est différent et plus composite. En tant qu’activité économie, l’ambition est de faire des profits. En tant qu’activité « civique », l’ambition est de faire partager des informations à la collectivité et d’être un lieu de dialogue. De façon « mythique », l’ambition serait de diffuser les « nouvelles à retenir ».