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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 16:24

D’après les informations dont je dispose, je récuse la capacité actuelle que possède « la science climatique » à prévoir quoi que ce soit.

 

Tout d’abord qu’est-ce que c’est que cette science climatique ?

 

Selon wikipedia :

« La climatologie, branche de la géographie physique, est l'étude du climat, c'est-à-dire la succession des conditions météorologiques sur de longues périodes dans le temps. L'étude du temps à court terme est le domaine de la météorologie. Il n'existe pas de climatologue, mais que par abus de langage on appelle souvent les météorologues climatologues. »

 

http://www.cnrtl.fr/definition/climatologie

« Étude des climats :

L'étude de la répartition des végétaux peut donc compléter en certains points les caractères météorologiques du climat, introduire des considérations que les études météorologiques n'avaient pas suscitées, et ainsi améliorer la climatologie météorologique. Ch. Maurain, La Météor. et ses applications,1950, p. 209. »

 

Le climat étant les « Conditions météorologiques en un lieu donné »

 

Il me semble que plusieurs aspects « font consensus ».

Le premier est que ce domaine se place dans un contexte scientifique. Et notamment des sciences physiques.

Le deuxième est qu’il s’intéresse « au temps qu’il fait » (comme la météorologie).

Le troisième est qu’il diffère de la météorologie par la dimension du « temps qui passe ». Ce point est très important et a plusieurs conséquences.

  1. Alors qu’il est certain qu’il existe un horizon de prédictibilité en météorologie (environ 3 semaines) du fait du caractère non linéaire des équations physiques « court terme » qui régissent le système, il est possible d’espérer une capacité de prévisions très long terme pour la climatologie.

  2. Cela signifie que si les deux sciences / techniques partagent des données, elles différent profondément en termes d’objectifs, d’enjeu, de démarche et de méthode.

  3. Les durées pertinentes en termes climatiques ne semblent pas définies. 

  4. C’est une science qui a une base essentiellement statistique.

 

 

Quelle est l’histoire de la climatologie ?

http://www.cnfg.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=78:levolution-de-la-climatologie&catid=51:cs-articles&Itemid=96

L'EVOLUTION DE LA CLIMATOLOGIE par Annick DOUGUEDROIT

Institut de Géographie - Université de Provence

« Il nous faut distinguer 3 principaux types de climatologies, s'intéressant à des périodes de temps différentes et utilisant chacune des méthodes et techniques spécifiques : la paléoclimatologie (jusqu'à l'Holocène), la climatologie historique (pour la période historique comme son nom l'indique) et la climatologie (période instrumentale, c'est-à-dire depuis la seconde moitié du XIXème ou le début du XXème selon les continents »

« La première moitié du XXème siècle est marquée à la fois par le détachement de la climatologie par rapport à la météorologie (les climatologues sont plutôt géographes) »

 « Après la seconde guerre mondiale c'est l'éclosion de la climatologie telle que nous la connaissons. Travaux et recherches se multiplient, surtout dans les deux dernières décennies, propulsés par la perspective du changement climatique. Les atlas climatiques font leur apparition ainsi que les cartes à échelle moyenne (en 1967, Ch. P. Peguy commence l'élaboration de la Carte Climatique Détaillée de la France au 1/200 000ème). Rappelons seulement quelques jalons internationaux. En 1979, l'OMM lance le Programme mondial de recherche sur le climat et réunit la Conférence sur le climat et l'homme. Les premières revues de climatologie apparaissent depuis les années 80, à la suite du Journal of Climatology (devenu depuis International Journal of Climatology) lancé par S. Gregory à Manchester (R.U.) en 1981. En même temps, la communauté des climatologues éprouve le besoin de confronter ses points de vue au sein de réunions internationales. Le premier des "International Meeting on Statistical Climatology" triennaux se réunit en 1980 sous l'impulsion d'A. Murphy (Oregon, USA). En 1988, l'Association internationale de climatologie qui veut offrir un forum de rencontres annuelles à tous les climatologues francophones est créée à Aix-en-Provence (France) à l'initiative d'A. Douguédroit. Au sein de l'Union Géographique Internationale, la climatologie fait son apparition dans les années 80 avec les premiers groupes de travail de climatologie (Topoclimatologie autour de J. Paszynski et Variations climatiques récentes de S. Gregory) et la création de la Commission de Climatologie en 1988 (sous la responsabilité de M.M. Yoshino). Enfin l'ONU et l'OMM créent en 1989 le GIEC (Groupement International d'Etude du Changement climatique) ou IPCC en anglais. »

« Gibbs (1987) a pu écrire que "le climat est la probabilité statistique d'occurrence de divers états de l'atmosphère en un lieu ou une région au cours d'une certaine période civile". Si l'on met à part la "certaine période civile" qui renvoie implicitement aux normales trentenaires de l'OMM, il affirme que l'étude du climat repose sur l'emploi de méthodes et techniques statistiques »

 

 

Qu’est-ce qu’être climatologue ?

 

Parmi les critiques des alarmistes sur la moindre remise en cause de leur dogme, la plus fréquente est : « vous n’êtes pas climatologue ». Donc « vous n’êtes pas qualifié pour juger de ce travail ».

C’est pousser le bouchon un peu loin. Ceci pour plusieurs raisons.

 

Tout d’abord la climatologie est au carrefour de plusieurs domaines scientifiques. On a vu que c’est un branche de la physique, plus particulièrement de la géophysique.

Il y a des liens avec la météorologie mais aussi avec la géographie.

On a aussi des expertises de glaciologie et géologie.

Surtout, on a vu que c’est une science statistique. Et les statistiques ce sont des mathématiques.

Enfin, les prévisions sont fondées sur des modèles informatiques. Informaticiens et experts en science des systèmes sont aussi légitimes.

A se demander s’il existe un seul climatologue.

 

En ce qui concerne la légitimité des prévisions, il me semble que l’avis le plus pertinent n’est pas celui du « physicien-climatologue » mais celui du statisticien.

 

Ensuite, ce n’est pas parce qu’une science est complexe que ces résultats et preuves doivent rester inaccessibles au comment des mortels. D’autant que cette science « nous parle ». Elle nous effraie en nous promettant l’enfer. On est en droit de demander des explications.

 

L’explication théorique simplifiée de la climatologie est l’effet de serre. J’ai déjà démontrée qu’elle n’est pas valide. Il reste à croire que les modèles informatiques utilisés depuis quelques années ont plus de fondement. Le fait qu’il y en ait plusieurs est un indice de « bricolage » (je n’emploie pas le mot de façon péjorative). En effet, soit on comprend le système et il n’y en a qu’un système, soit on tâtonne. Je précise que ce tâtonnement n’invalide pas la démarche (cela indique simplement qu’il n’y a pas de maitrise du système).

Je n’ai pas connaissance des modèles. Il semble qu’ils se basent sur un maillage spatio temporel de la terre. Pour des raisons de puissance de calcul, ce maillage est grossier (de façon plus caricaturale que celui de la météo). Cela n’a rien de choquant, mais cela va à l’ncontre de la conception du climat « perçu » (où chacun constate qu’il y a des zones climatiques non géométriques présentant une homogénéité notable en leur sein)

Je crois que les équations d’évolution sont les transcriptions des équations physiques (telles que l’émission radiative). Ici je pointe une double incohérence. La première est que l’on retente avec moins de précision de faire ce que ne parviens pas à faire la météorologie et cela me fait douter très profondément des chances de succès. La seconde est que les équations physiques en jeu sont rapide voire « instantanées » comme dans le cas de l’émission radiative : et ceci est complètement opposé à l’objectif « long terme » qui conditionne la climatologie.

 

Donc, on est plutôt face à une pratique de nature « magique » ou le modèle « oracle » rend sa réponse. Tout ceci ne peut être compris que par quelques grands prêtres comme au bon vieux temps des augures babyloniens.

Il est évident que je n’adhère pas.

 

Au final, pour le quidam, on est face à une boite noire. Il faut donc en venir à l’essentiel. Quelles sont les prévisions et est-ce qu’elles se réalisent ?

C’est cela les apports fondamentaux de la Science.

A ma connaissance, la climatologie n’a pas été capable de produire une seule prévision juste.

 

Prévisions climatiques

 

En dehors du GIEC et ses prévisions à 100 ans, on trouve sur internet des prévisions saisonnières. On peut faire les constats suivants

  • La démarche semble être d’étendre les prévisions météo et donc sans lien avec la climatologie de long terme (celle qui fait peur)

  • Les prévisions sont très vagues et peuvent difficilement être prises en défaut. Cela ressemble plutôt à une rubrique astrologique.

  • On trouve tout et n’importe quoi

 

http://french.ruvr.ru/2013_09_20/Les-gelees-arrivent-en-Europe-7902/

Selon les prévisionnistes, l’hiver 2013-2014 en Europe sera le plus froid depuis les 100 dernières années. Des masses d’air arctiques arriveront dans quelques mois déjà et le soleil ne se pointera à l’horizon que très rarement.

 

 

http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2013-11-16-18h39/previsions-saisonnieres-actualisees---hiver-2013---2014-23131.php

Prévisions pour la France métropolitaine : actualisation du 7 novembre 2013

 

L’hiver 2013 – 2014 ne devrait pas être anormalement froid, restant souvent marqué par de forts conflits de masses d'air. C'est le scénario d'un hiver assez standard qui domine, mais on ne peut cependant pas exclure la probabilité, même faible, d'une saison plus froide qu'annoncée, notamment pour le trimestre janvier / mars (ce que nous avons indiqué dans cette actualisation).

 

Résumé :

 

Il se confirme que notre hiver pourrait se décomposer en deux partie : une tendance perturbée et très changeante (alternance de coups de froid et de périodes douces) pour la période décembre – janvier, puis une tendance plus froide et propice aux chutes de neige sur février – mars.

A l’échelle européenne, les modèles indiquent une anomalie plutôt perturbée dominante sur l’ouest du continent, tandis que les régions s’étendant de la Scandinavie à la Russie jusqu’en Mer Noire seraient sous l’influence d’un froid assez marqué dès le mois de décembre. Ce froid pourra occasionnellement s’écouler vers la France, mais sans pour autant engendrer des températures inférieures aux moyennes au final. Cette configuration est caractéristique d’un flux « zonal », c’est à dire d’origine océanique. Les pays intermédiaires d’Europe Centrale devraient connaître de forts conflits de masses d’air propices aux intempéries.

 

 

En fait l’hiver 2013/2014 a été plutôt doux en France.

 

Bref, mon avis est que la climatologie en est au stade où était l’Alchimie au moyen âge par rapport à la chimie (là encore, rien de péjoratif, je ne dénigre pas l’alchimie, je remets simplement certaines ambitions à leur juste place).

 

 

 

 

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